La Presse Bisontine 241 - Juillet 2022
Besançon 17
La Presse Bisontine n°241 - Juillet 2022
C’ est en pourcentage le maigre taux de participation enre gistré lors du second tour des législatives dans le département du Doubs, même si c’est un point et demi de plus que lors du 46,01 L e c h if f re
BOULOIE
En travaux De nouvelles serres prêtes à sortir de terre sur le campus bisontin Les travaux d’aménagement du futur Jardin des sciences sont lancés le long de la route de Gray, dans le cadre de la transformation du campus Bouloie-Temis. Des serres botaniques de 1 000 m 2 prendront place à côté de la Fabrikà sciences.
c’est la 2 qui enregistre la plus forte mobilisation
présidente de l’Université de Franche Comté. Bien sûr l’impact environnemental a été calculé. Deux cuves de récupération d’eau de pluie d’une capacité de 200 m 3 serviront à l’arrosage, les bureaux ont été placés sous serres pour limiter l’em prise sur site et seront connectés au réseau de chauffage bois de l’Univer sité. Démarrée il y a mois un mois et demi, la construction se poursuivra jusqu’en mai 2023. Suivra l’installation des col lections botaniques durant un an, avant l’ouverture prévue en septembre 2024. n S.G. avec 51,03%de votants. Dans la 1 ère circonscription, le taux de participation plafonne à 48,33 %. C’est dans la 5 ème circonscription, celle du Haut Doubs où Annie Genevard a été triomphalement réélue à plus de 72 % des suffrages que les électeurs se sont le moins mobilisés : un taux de participation de 41,43 % seu lement. Un étiage record. l
I l y a 17 ans, la maire de Besançon, Anne Vignot, alors chercheuse au laboratoire chrono-environnement (C.N.R.S.-U.F.C.), militait pour le maintien du jardin botanique de Besan çon. L’équipement, installé alors place Leclerc, était voué à disparaître à court
des futures serres botaniques sur le campus de la Bouloie-Témis. “Il y a quelque chose de sentimental aujourd’hui” , a-t-elle souligné en rap pelant le chemin parcouru. Celle qui a assuré la direction de ce même jardin botanique de 2006 à 2014, s’est réjouie également du retour de cet équipement de culture scientifique, “plus que jamais indispensable à l’heure de la préserva tion de la biodiversité.” Et quel retour ! Le projet prévoit le doublement de la superficie des serres existantes place Leclerc. Un peu plus de 1 100m 2 , dans lesquels se trouveront deux bassins de plantes aquatiques, une serre tropicale humide de 600 m 2 reconstituant la jungle guyanaise et abritant des plantes rares et usuelles de divers continents, un espace d’ex position temporaire ou encore un bassin de plantes carnivores. À l’extérieur, 3 000 m 2 de parterres seront plantés incluant un pollinarium sentinelle et diverses espèces botaniques (médicinales, ornementales, monta gnardes…). Le tout agrémenté d’une piste cyclable reliant l’I.U.T. et la fac des sciences, et de zones de détente
terme, mais elle ne pouvait se résigner à une fermeture définitive. Défendant une discipline que “certains considé raient même comme une science du passé” , se souvient-elle. C’est non sans émotion que l’élue a ainsi inauguré, début juin, les travaux
second tour de 2017 (44,48%). Des deux cir conscriptions bisontines,
avec bancs et fontaines. Coût total de l’opération : 4,2millions d’euros, partagé entre la Région (1,15 million d’euros), l’Université de Franche-Comté (1 mil lion d’euros), l’Union européenne (900 000 euros), la Ville de Besançon (700 000 euros) et le Département du Doubs (500 000 euros). Une fois achevées, ces serres, complétées par la Fabrikà sciences et l’Observatoire à proximité, constitueront donc le nou veau Jardin des sciences. “Un environ nement propice à la diffusion d’un ensei gnement et d’une recherche de qualité sur le campus bisontin, ouvert sur la ville” , a fait valoir Macha Woronoff,
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: L’esquisse du futur site (image P. Rizzotti Architecte).
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