La Presse Bisontine 229 - Juillet 2021

Besançon 15 264 L e c h if f re ‘ C’ est le nombre de contrôles diligen- tés par l’U.R.S.S.A.F. en 2020 pour lutter contre le travail dis- simulé en Franche-Comté. L’Union de recouvrement pour la sécurité sociale et les allocations familiales a redressé 6,5millions d’eu- ros de cotisations au

La Presse Bisontine n°229 - Juillet 2021

ART

Pour garder une trace Des flacons de vaccins détournés dans une sculpture

sera exposée dans le hall d’ac- cueil. Le Bisontin pourrait aussi la proposer temporairement au Mucem à Marseille qui prévoit de consacrer une exposition aux œuvres liées à la pandémie, comme certaines de ses autres œuvres amenées parfois à être déplacées. C’est notamment le cas de sa gigantesque roue den- tée “Engrenage du temps”, prêtée en ce moment au musée de Champlitte. n S.G. niveau national), un chiffre en baisse par rapport à 2019. Cela s’explique par la crise sanitaire et par un dossier “exceptionnel” mené en 2019. 105 contrôles ont été réalisés contre la fraude à l’activité partielle. Parmi eux, 36 dossiers ont révélé une fraude. Le préjudice concernant la fraude aux revenus de remplacement s’élève à 1 042 286 euros. l

L’artiste bisontin Paul Gonez signe une nouvelle œuvre symbolique, évocatrice d’une prochaine sortie de la crise sanitaire. Elle sera exposée en

hommage aux soignants dans le hall de la Polyclinique de Franche-Comté.

S pécialiste des œuvres monumentales, à l’image de sa sculpture “Alliances” installée depuis 25 ans sur le rond-point d’Étalans, Paul Gonez n’a pas pour habitude de réagir à l’ac- tualité. “Mon travail est plutôt basé sur la symbolique intem- porelle et universelle” , confirme- t-il. Il a saisi ici l’occasion pro- posée par deux médecins : réutiliser des fioles vides, amas- sées en grande quantité après les différentes campagnes de vaccination Covid. Le Bisontin, qui a l’habitude d’utiliser des objets détournés, y a vu une façon d’interpeller. “On peut symboliser beaucoup de choses à travers ces petites bouteilles.” Lui-même a été vac- ciné et trouve par là unmessage d’espoir autour de la fin de la

pandémie. Cette sculpture, for- mée d’un duo de deux cercles métalliques montés sur pied, a d’ailleurs été baptisée “Avène- ment”. Comme pour marquer le début d’une nouvelle ère et le cycle renouvelé de la vie. “Une façon de conserver aussi en mémoire cet épisode tragique” , d’après l’artiste. On retrouve cette figure du cercle et du rayonnement qui lui est chère. “Je suis parti du disque

titre de la lutte contre le travail dissimulé (605,7 millions au

vaccin, de différentes tailles, à l’aide de plaques de plexiglas. Présentées à l’horizontal, à la verticale ou en méli-mélo : la tâche a demandé beaucoup de minutie. Certaines étiquettes ont été conservées, d’autres reti- rées par jeu de transparence. Le résultat se veut assez solaire avec l’apport de touches de cou- leur “pour réchauffer l’œuvre et souligner le côté géométrique.” Réalisée pour la Polyclinique de Franche-Comté, cette sculpture

ailé égyptien pour en faire une interpréta- tion moderne, avec ce côté elliptique qui symbolise le temps et la mécanique horlo- gère” , explique Paul Gonez. Il a calé à l’in- térieur de sa struc- ture en acier des cen- taines de fioles de

Vers une nouvelle ère.

‘

Moderna, Pfizer… On y retrouve les différents vaccins administrés à Besançon.

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