La Presse Bisontine 226 - Mars 2021
L’interview du mois 5
Macha Woronoff dans son bureau de l’Université de Franche-Comté à Besançon.
l’ensemble de la jeunesse avec une insertion professionnelle. Je préfère que ces jeunes restent sur notre territoire plutôt qu’ils partent à Lyon ou Strasbourg. U.B.F.C. peut nous permettre d’exister au niveau national inter- national, c’est un atout. Je n’ai pas envie que l’Université de Franche-Comté devienne une université de troisième zone.Tra- vailler ensemble nous permet de revendiquer que les Universités de Franche-Comté et de Bour- gogne sont de première zone. C’est un combat de nous tous. L.P.B. : Des enseignants-chercheurs participent au G.E.E.C. local mis en place par la Ville de Besançon pour décider de l’avenir des Vaîtes. Est-ce à eux de le faire ? M.W. : Les enseignants-chercheurs ont une liberté académique. Ils ont tout à fait le droit de mettre leurs compétences au service du collectif. n Propos recueillis par E.Ch.
gnons ? M.W. : Aussi bien les présidents Vincent Thomas de l’U.B., Domi- nique Grevey de l’U.B.F.C., que moi, nous avons la volonté d’y réfléchir ensemble. Il va falloir un peu de temps, peut-être avant l’été mais cela peut durer 18 à 24 mois. Nous avons une volonté
politique mais ce sont nos collègues sur le terrain qui monteront les pro- jets. L.P.B. : Quelle est votre relation avec le pré- sident de l’Université de Bourgogne ? M.W. : C’est une relation de confiance que nous avons. Je ne me trompe pas d’objectif : je veux offrir sur le terri- toire une forma- tion de qualité à
“Avec la Bourgogne, c’est une relation de confiance.”
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