La Presse Bisontine 208 - Avril 2019

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 28

La Presse Bisontine n°208 - Avril 2019

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L e nouveau centre péris- colaire de la commune d’École-Valentin a été inauguré le 21 mars der- Besançon. Les travaux se sont déroulés en un an, entre jan- vier 2018 et janvier 2019. Le nouveau périscolaire d’École-Valentin inauguré

Ce nouveau périscolaire a été créé pour répondre à plusieurs besoins : le confort des enfants et des familles, avec la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, “les exigences de notre temps, notamment pour aider les parents soumis à des contraintes toujours plus fortes de par leur travail” ajoute le maire, et les obligations régle- mentaires de mise en accessi- bilité des bâtiments pour les per- sonnes à mobilité réduite. Le coût de cette réalisation, études comprises, est d’1,2million d’eu- ros, subventionnés en bonne partie par l’État (244 805 euros), le Département (117 040 euros),

nier. Ce projet d’agrandissement et de rénovation avait été décidé par le conseil municipal en 2017. “Cet agrandissement était nécessaire et urgent, car lors de sa création en 2005, les surfaces avaient été construites pour 60 enfants sur 450 m². En une dizaine d’années, la fréquentation moyenne journalière est passée à environ 130 enfants. Les nou- veaux locaux représentent à pré- sent une surface de 755 m² de bâtiment, 150 m² de cour et 57 m² de préau” indique le maire Yves Guyen. Cette réalisation a été confiée au cabinet d’archi- tecture “La Fabrike” installé à

Le maire Yves Guyen a prononcé son discours entouré de ses conseillers municipaux “juniors”.

la C.A.F. (45 000 euros) avec un prêt supplémentaire à taux 0 de 150 000 euros et une subvention sur le mobilier de 2 750 euros.

La commune a financé le reste par un emprunt de 650 000 euros. ■

Une nouvelle agence postale à Avanne-Aveney

Marchaux : il met la clé sous la porte et abandonne les déchets

L a fermeture du bureau de Poste d’Avanne-Aveney avait été actée l’an dernier. Il ferme défi- nitivement ses portes le 29 mars au soir. La direction de La Poste, qui n’avait pas renouvelé le bail d’oc- cupation du bureau s’était engagée à créer une agence postale com- munale dotée d’un relais commer- çant. “La visite d’agences postales environnantes et un débat au conseil municipal sur la présence des ser- vices publics en milieu péri-urbain ont abouti au maintien du service postal minimal à Avanne-Aveney” observe la mairie. À partir du 2 avril, du lundi au vendredi de 15 heures à 17 h 45 et le samedi de 10 heures à 11 h 45, les opérations de base pourront ainsi se faire au village sans avoir à se rendre au bureau centra- lisateur de Planoise : retrait des lettres recommandées et des colis, envoi du courrier et des colis, retrait d’argent jusqu’à 350 euros par semaine, dépôt de petites sommes, etc. “La levée du courrier se fera toujours à la même heure : 15 h 45

en semaine et 12 heures le samedi” ajoute la mairie. Pour des raisons de confidentialité, l’agent postal n’aura pas accès aux comptes des clients. Cette nouvelle agence pos- tale se situe au secrétariat de mairie. Elle sera gérée par un agent com- munal, Julie Maradan. Sur le plan du partenariat financier et technique, La Poste participera mensuellement au financement de la nouvelle agence en versant une indemnité mensuelle de 1 038 euros, soit près de 12 500 euros par an. “Elle prend aussi en charge la for- mation des agents, le matériel infor- matique, le mobilier et le matériel nécessaire au fonctionnement de l’agence et verse une prime d’ins- tallation d’un montant équivalent à trois fois son indemnité mensuelle, soit 3 114 euros” précise la direction de La Poste. Grâce au fonds postal de péréquation territorial, La Poste a également versé une indemnité exceptionnelle d’installation de ce nouveau point de services d’un mon- tant de 20 000 euros. ■

N otre page consacrée aux sites “pollués près de chez nous” (La Presse Bisontine de mars) a fait réagir le maire de Marchaux- Chaudefontaine, Patrick Corne. L’ex- entreprise “E.V.N. Franche-Comté” (située le long de l’autoroute, route de Vieilley à Marchaux) placée en liqui- dation judiciaire en juillet dernier a mis la clé sous la porte en laissant derrière elle un tas de déchets à l’air libre. L’image est saisissante d’autant que la voisine de cette entreprise… n’est autre que la déchetterie du Grand Besançon. “Pourquoi ce site n’entre- t-il pas dans le classement des lieux pollués ?” interroge l’édile. La Direction régionale de l’environnement de Bour- gogne-Franche-Comté (D.R.E.A.L.) nous a en effet transmis la liste - au 6 février - de 65 sites industriels pollués dans le Doubs dont 10 dans l’Agglo- mération du Grand Besançon. L’en- treprise de Marchaux-Chaudefontaine n’y figure pas. Le site serait poten- tiellement pollué aux éléments métal- liques et non aux hydrocarbures et aux solvants. Dans le cas des liqui- dations judiciaires, c’est au mandataire de remettre l’espace en état. Mais lorsque les créances sont insuffisantes, c’est à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie Bour- gogne-Franche-Comté (A.D.E.M.E.) de prendre en charge la dépollution. Ce fut notamment le cas à Thise pour l’entreprise D.S.M. où l’argent du contribuable (309 000 euros) a permis d’enlever des déchets dangereux et de décontaminer des boues dange- reuses. Marchaux-Chaudefontaine espère que cette verrue sera rapide- ment effacée. ■

De la ferraille, beaucoup de pneus et autres déchets abandonnés par une

entreprise en faillite à Marchaux.

Julie Maradan accueille les usagers du lundi au vendredi de 15 heures à 17 h 45 et le samedi de 10 heures à 11 h 45.

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