Journal C'est à dire 271 - Mars 2021

V A L D E M O R T E A U

Villers-le-Lac

Télé 90 000 euros dans le vent pour la diffusion de la T.S.R. ? Sauf à acheter un nouveau décodeur, la plupart des habitants ne reçoivent pas la Télé suisse romande alors que le Département a mis 90 000 euros sur trois ans pour permettre au diffuseur du Chasseral de fonctionner.

Des travaux, en attendant le retour des touristes

A grandissement du pavillon d’accueil sur l’arrière du bâtiment, création d’un bureau séparé pour la réception des entreprises, isolation thermique du bâtiment…Au total, la Com- pagnie des Bateaux du Saut du Doubs àVillers-le-Lac investira cette année plus de 100 000 euros pour moderniser son outil de travail et ce, malgré une année 2020 catastrophique pour tous les prestataires du tou- risme et les incertitudes qui pèsent encore sur la saison 2021 qui démarre. Pour soutenir cet investissement, la Région Bour- gogne-Franche-Comté et la com- munauté de communes du Val de Morteau mettent la main à la poche. Cette dernière a voté un coup de pouce de 3 000 euros pour soutenir la Compagnie La Compagnie des Bateaux du Saut du Doubs s’apprête à engager plus de 100 000 euros pour des travaux d’amélioration de son espace d’accueil. En espérant que la saison 2021 démarre enfin.

L a diffusion de la Télé suisse romande sur nos téléviseurs, épisode 3. Le journal C’est à dire a évoqué en décembre dernier le déblocage financier par le Département du Doubs d’une somme de 90 000 euros sur 3 ans pour permettre à une partie de ses habitants qui recevaient laTélévision suisse romande de la capter à nouveau. C’était l’épi- sode 1. Les élus départementaux vendaient alors le principe de la cohésion transfrontalière et

qui correspond à la T.N.T. ultra- haute définition. Cette norme T.N.T. est entrée en vigueur en 2020. Résultat chez beaucoup de particuliers, cela ne fonctionne pas. Épisode 2. Tous les téléviseurs - même de dernière génération - ne sont pas équipés de la norme per- mettant de capter la Suisse. Il faut donc acheter un décodeur, moins de 50 euros. Bref, rien de facile. Dommage que cela n’ait pas été précisé avant ! “Tant pis, je ne regarderai pas la Suisse. Je ne vais pas acheter un déco- deur alors que ma télé est neuve. Dommage que la France paie ce prix-là… alors que cela ne sert à pas grand monde” déclare un habitant du Val de Morteau. Épisode 3. Une précision pour ceux qui rencontrent des diffi- cultés d’accès aux chaînes suisses via Internet : cela n’a rien à voir l’émetteur du Chas- seral. La disponibilité de ces chaînes via les offres Internet dépend des seuls fournisseurs d’accès et non de la T.N.T. n

des échanges entre territoires pour remettre ce service en place. Louable sur le papier. Sur l’écran, c’est le noir total. Ceux qui recevaient auparavant laT.S.R. ne la reçoivent toujours pas même après fait une recherche des “nouvelles chaînes”. Dans un article consa- cré en février à ce sujet, le Dépar- tement expliquait qu’il fallait se brancher sur le canal K 30, que la diffusion se fait désormais via la norme D.V.B.-T2 (digital video broadcasting - terrestrial)

Le pavillon d’accueil de la Compagnie des Bateaux du Saut du Doubs va faire l’objet de travaux cette année.

gérée par la famille Droz-Bar- tholet. “Ces travaux seront faits cette année. Nous continuons à investir, c’est nécessaire même si le contexte est compliqué” confirme Tiffany Droz-Bartho- let, la gérante. La Compagnie de bateaux a démarré sa saison 2021 avec prudence et s’adaptera, comme elle l’a fait l’an dernier, aux aléas sanitaires. “Les croisières- repas restent interdites, les croi- sières-promenades ont pu redé- marrer. Si tout va bien, nous circulerons tous les jours, à par- tir de Pâques et nous adapterons

la jauge de nos bateaux en fonc- tion de la situation. C’est très compliqué d’anticiper quoi que ce soit” note la jeune gérante. En revanche, la clientèle groupe qui représente près de 50 % de l’activité de la société de Villers n’a toujours pas redonné signe de vie depuis un an. “L’année 2021 s’annonce à nouveau com- pliquée du côté de la clientèle groupe confirme Tiffany Droz- Bartholet. J’espère que nous pourrons compter cette année encore sur la clientèle locale qui a très bien joué le jeu en 2020.” n J.-F.H.

L’émetteur du Chasseral fonctionne. Problème, les habitants du Haut-Doubs ne reçoivent pas la T.S.R., faute d'équipement adéquat.

PUBLI-INFORMATION Dans un contexte où le bio est de plus en plus convoité par les enseignes de la grande distribution, le réseau Biocoop affirme plus que jamais ses valeurs : origine et traçabilité des produits, et prix équitables pour les consommateurs comme pour les producteurs. BiocoopMorteau fête ses 5 ans

Pierre- Étienne Aria, le directeur de Biocoop Morteau avec

une partie des douze collabora- teurs du magasin.

P ionnier du bio depuis le milieu des années quatre-vingt, l’en- seigne Biocoop n’a pas changé d’un pouce ce qui fait son A.D.N. depuis toujours. Fruit du regroupement de producteurs et de magasins bio, le réseau Biocoop est tou- jours, 35 ans après sa création, une coopérative de magasins avec un système de gouver- nance sans doute unique au plan national, basé sur la bonne entente entre sesmaga- sins adhérents, ses salariés, les producteurs partenaires et les consommateurs regrou- pés en association. “C’est ce qui fait encore la différence avec tous les autres acteurs qui se sont engouffrés plus tard sur le segment du bio. Nos valeurs sont toujours les mêmes, basées sur plusieurs engagements forts : l’origine

des produits, leur traçabilité, et des prix équitables qui béné- ficient à tous nos producteurs partenaires.Tout cela dans le cadre d’un cahier des charges strict, avec le respect des sai- sons et le soutien aux filières locales” résume Pierre- Étienne Aria, le responsable de Biocoop Morteau qui fête en ce printemps les 5 ans de son installation à Morteau, chemin des Pierres, à l’entrée de la zone commerciale. Aujourd’hui, le bio n’est plus un phénomène de mode, l’at- tention portée à la qualité de ce qu’on mange est devenue une boussole pour une grande majorité de consommateurs. À tel point que toutes les enseignes de la grande dis- tribution ont développé leurs propres magasins dédiés au bio. “Mais il n’y a qu’un réseau réellement indépendant, c’est

exigences du commerce équitable. “Par ailleurs, nous travaillons avec près de 70 fournisseurs locaux, du Haut-Doubs et de la région” ajoute le responsable. La question du prix reste souvent posée quand on aborde le thème du bio. Sur ce point, le réseau Biocoop a entamé un travail de fond, notam- ment sur sa logistique, pour proposer des prix justes à ses clients tout en maintenant une rémunération cohé- rente à ses partenaires fournisseurs.

En 5 ans, Biocoop Morteau a réussi à s’imposer comme le magasin de référence enmatière de bio à l’échelle du Haut-Doubs. Sur 270 m², le maga- sinmortuacien propose plus de 6 000 références de produits, dont près de 350 produits alimentaires ou d’en- tretien en vrac. “Tendre vers le zéro déchet est aussi une de nos préoccu- pations” affirme Pierre-ÉtienneAria. Douze collaborateurs travaillent chez Biocoop Morteau, le refuge des saveurs. n

Biocoop. Certaines enseignes créent une confusion des genres avec des magasins dans lesquels on ne trouve pas que des produits bio. Chez nous, 100 % des produits sont bio. Un consommateur qui entre dans un Bio- coop n’a aucune question à se poser” assure M. Aria. 80 % des produits vendus à Biocoop Morteau sont français, européens ou issus du bassin méditerranéen. Le reste (café, fruits exotiques…) est acheminé en bateau et répond aux

“Proposer des prix justes à nos clients.”

5, chemin des Pierres à MORTEAU Tél. : 03 81 64 59 10 - E-mail : contact@biocoop-lerefuge.fr www.biocoop.morteau.fr - Click and collect : www.bio.coop

le refuge des saveurs

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