Journal C'est à dire 271 - Mars 2021

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29 mars 2021 N° 271

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Les gros bugs de la fibre. Les “désabusés” de la fibre optique sont nombreux, sou- vent victimes de sous-traitants gougnafiers qui mena- cent le réseau. Coups de gueule dans le Haut-Doubs. (page 4) Nouvelle maison d’hôtes aux Gras. La Maison d’hôtes du Rozet créée par Anne Buffet et Stéphane Rosini doit ouvrir ses portes avant l’été. Un coup de cœur pour ses deux créateurs. (page 13) Les projets maîchois avancent. Accessibilité des bâtiments, lotissements, nouveau groupe scolaire… Le point sur les grands dossiers mu- nicipaux à Maîche. (page 28) Remous autour de l’eau suisse. Le canton de Neuchâtel refuse aux Brenets d’acheminer ses eaux usées à Villers-le-Lac. Tensions. (page 38)

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Restos du cœur : la campagne d’été envisagée avec sérénité grâce aux dons

Le lycée de Morteau à l’honneur dans le New York Times

ÉDITORIAL

Paulette Même ceux qui n’avaient jamais croisé son chemin ni son regard se prennent à parler d’elle comme d’une femme exceptionnelle, c’est dire ! Ceux qui l’ont connu intimement gar- dent sans doute pudiquement pour eux l’insondable douleur d’avoir perdu un être irremplaçable. Nous n’avons pas eu ce privilège de la proximité, mais l’actualité politique et sociale nous a régulièrement donné l’occasion de la rencontrer, de discuter parfois assez longuement avec cette femme dont le charisme ne passait pas par le physique ni par une élocution savante, encore moins par une volonté de dominer son interlocuteur. Paulette Guinchard avait cette faculté toute naturelle à imposer sa présence dans une salle par un simple “bonjour” voire une banale réflexion sur la météo du jour. Ensuite, on comprenait vite que der- rière les atours simples d’une fille de l’heureuse campagne des pre- miers plateaux du Doubs se cachait une sensibilité complexe doublée d’une connaissance intime des dos- siers qu’elle empoignait. L’empathie était évidemment une de ses carac- téristiques, elle l’ancienne infirmière en psychiatrie qui a appris à percer les contours tortueux de l’âme humaine pour ensuite, dans une car- rière politique brillante, loin du par- cours policé des diplômés de l’E.N.A., empoigner la cause de la vieillesse comme personne avant elle. Son combat essentiel a été de faire du troisième, voire du quatrième âge, un pan intact de la vie d’un citoyen. Son ultime combat, Paulette Guin- chard l’a consacré à la souffrance physique et psychologique des per- sonnes en fin de vie. On peut gloser éternellement sur l’impact que peut avoir, notamment auprès des proches, la décision radicale de recourir au suicide assisté avec ce compte à rebours morbide qui vous rapproche chaque jour un peu plus de la fin programmée, et trouver cette pratique choquante. Mais c’est sans doute bien un dernier choc que notre ancienne élue locale a voulu créer dans l’opinion par ce geste de courage. Aussi bien pensée que soit la loi française actuelle en matière de fin de vie, elle mérite sans doute d’être complétée à la marge et que l’on rouvre sans tabou ni barrière idéologique ce débat crucial. n Jean-François Hauser

P lusieurs mois après un premier article élogieux sur les formations horlo- gères dispensées au Lycée Edgar Faure de Morteau, Vivian Morelli, du New York Times, a repris contact avec des étu- diantes, pour rédiger un article paru le 8 mars dernier, à l’oc- casion de la Journée de la femme. La journaliste du quo- tidien new-yorkais a souhaité recueillir le ressenti de plusieurs étudiantes dans ce milieu majo- ritairement masculin. Des étu- diantes de l’École technique de la Vallée de Joux en Suisse et

de l’École de bijouterie Hiko Mizuno de Tokyo ont également été interviewées. “Il en ressort que de plus en plus de filles intègrent les formations horlo- gères. Elles représentent aujourd’hui un tiers des effectifs alors que par exemple, en 1995, le programme Mizuno au Japon ne comptait aucune fille” note le quotidien new-yorkais. Selon la journaliste, la majorité d’entre elles pensent qu’elles ne sont ni moins bonnes, ni meilleures que les garçons dans ce domaine car leurs compé- tences sont identiques. Elles

reconnaissent que certains cli- chés persistent encore parfois sur les filles mais, aujourd’hui, elles osent plus. “Les change- ments sociétaux leur ont donné plus de confiance en elles et l’école doit encourager cette évolution” observe Florence Burger, la proviseure du Lycée Edgar Faure. Émilie Détouillon, qui terminera sa formation de 7 années au lycée Edgar Faure en juin pro- chain, reconnaît que les filles “sont facilement jugées sur leur apparence, leur façon de s’ha- biller, de se maquiller ou pas.” Elles sont “généralement consi- dérées plus délicates et plus fragiles” ajoute l'étudiante. Elles doivent aussi “travailler plus dur pour que leur travail soit reconnu et pris au sérieux.” Émilie espère qu’il y aura de plus en plus de femmes horlogères. À l’issue de sa formation au lycée Edgar Faure, la jeune fille envisage de poursuivre sa for- mation en techniques de déco- ration. Elle aimerait aussi voya- ger et si elle a l’opportunité de travailler à l’étranger, elle le fera. L’article du New York Times est paru dans son édition du 8 mars. n

L a campagne d’hiver des Res- tos du cœur s’achève. “La période des fêtes a été riche en gestes solidaires qui nous sont allés droit au cœur” témoignent les bénévoles deMorteau. Ils adres- sent leurs remerciements “au res- taurant “le Rusch” pour son action “un repas commandé, un repas offert aux Restos du cœur”, aux organisateurs et aux participants à l’opération “les boîtes du cœur”, au Père Noël surprise, aux profes- seurs et aux élèves du collège Bou- quet.” La collecte nationale du 6 mars dernier a été fructueuse malgré le contexte, si bien que la campagne d’été est envisagée avec sérénité. “Nous tenons à remercier les dona- teurs, les magasins partenaires que sont Aldi aux Fins, Bi1et Lidl à Vil- lers-le-Lac, Carrefour, Casino, Inter- marché, Lidl et Netto à Morteau, Emmaüs, la M.J.C., l’Association Culturelle et Cultuelle du Val de Morteau, tous les bénévoles d’un

jour et les bénévoles réguliers” poursuit Michèle Seigne, animatrice du centre. Les inscriptions à la campagne d’été débutent. Elles se feront deux façons : pour les familles accueillies cet hiver, aucune démarche n’est demandée sauf s’il y a des chan- gements dans leur situation. Les nouvelles familles doivent déposer dans la boîte aux lettres du local (derrière La Poste à Morteau) les justificatifs de ressources : avis d’imposition, salaires ou indemnités de chômage ou justificatifs C.A.F., et quittance de loyer. Sans oublier les noms, prénoms et dates de naissance de chaque membre de la famille, l’adresse et le numéro de téléphone pour leur donner ren- dez-vous. Les distributions débu- tent mardi 6 avril et vendredi 9 avril sur rendez-vous, à partir de 14 heures. n Renseignements, bénévolat : 03 81 67 46 69 L’accueil de nuit également, avec deux petites chambres à disposi- tion pour les accueils d’urgence. La boutique de vêtements “ouverte à toute personne qui le désire” précisent les bénévoles mortua- ciens. Le Secours catholique gère également un accompagnement à la scolarité pour les enfants en difficulté et enfin un accueil Famille- Vacances qui permet à des enfants issus de milieux précaires d’être accueillis dans des familles pour un séjour de trois semaines en été. “Toutes ces missions représentent un immense ouvrage pour peu d’ouvriers !” notent les responsa- bles qui sont toujours à la recherche de nouveaux bénévoles pour ren- forcer leurs équipes. n

Émilie Détouillon (à droite), étudiante en horlogerie à Morteau, a été interviewée par un journaliste du New York Times (photo R. Albertalli-N.Y.T.).

Le Secours catholique reste mobilisé E n raison de la pandémie, “et pour préserver nos fidèles bénévoles, nous n’avons pas

pu cette année effectuer le S.O.S. hiver par un passage aux domiciles des habitants du secteur. Malgré tout, afin de poursuivre le soutien aux personnes en difficulté de notre secteur, nous invitons les personnes qui souhaitent continuer à nous soutenir à déposer ou envoyer leurs dons au 11, avenue Charles de Gaulle à Morteau” notent Étienne Jeanningros et Lucien Chopard, respectivement respon- sable et trésorier du Secours catho- lique du Val de Morteau. Depuis un an, les 16 bénévoles de Morteau poursuivent les diffé- rentes missions du Secours catho- lique : l’accueil de jour chaque samedi de 9 heures à 11 h 30 dans ses locaux situés vers la Chapelle.

Renseignements complémentaires au 06 81 45 38 03.

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. édité par Publipresse Médias - 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. : 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2021 Crédits photos : Càd, L.A.C.I.M., R. Albertalli-N.Y.T. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

Malgré la pandémie,

les bénévoles poursuivent leurs actions (photo d’illustration D.R.).

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V A L D E M O R T E A U

Des sous-traitants gougnafiers menacent le réseau Internet et fibre optique Les “désabusés de la fibre optique” sont nombreux. Le syndicat Doubs Très Haut débit chargé de déployer n’est pas la cause du problème mais la victime. Son président Denis Leroux pousse un coup de gueule.

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D es installations mal faites, des percements incongrus dans la façade d’une habita- tion, des rendez-vous jamais honorés, des voisins débranchés puis des pannes à répétition : voilà à quoi ressemble le raccor- dement à la fibre optique jusqu’à l’abonné dans le Doubs mais pas que. La faute à qui ? “À des sous- traitants non préparés alors qu’on leur met un réseau qui fonctionne à 100% grâce à de

avancer ce dossier qui dure depuis au moins deux ans. Le syndicat Doubs Très Haut Débit, grâce à l’argent des impôts des Doubiens fait pourtant le boulot puisqu’il a déjà investi 130 millions d’euros, permis à 68 000 foyers d’être éligibles et à 25 000 abonnés de recevoir la fibre. Pourtant, il ne maîtrise plus les derniers mètres de fibre allant jusqu’à chez vous, le rac- cordement étant à 99% des cas pris en charge par une société

sous-traitante, qui peut être dif- férente de la société chargée de déployer le réseau. C’est là que le bât blesse. Alors que le Doubs est un des pionniers dans le déploiement de ce service, les raccordements jusque dans lamaison (F.F.T.H.) sont réalisés en dépit du bon sens. Ceci est le résultat d’un mélange détonant entre une organisation mise en place entre les opérateurs d’in- frastructures et les opérateurs commerciaux, connue sous le nomde mode S.T.O.C. (sous-trai- tance opérateur commercial) dans le jargon des télécoms, et une cascade de sous-traitants auto-entrepreneurs mal pilotés, mal formés, sous-équipés et mal rémunérés. “Certains arrivent pour déployer la fibre et n’ont par exemple même pas d’échelle pour monter au poteau. C’est l’ubérisation des télécoms” com- mente le directeur de Doubs très Haut-Débit. ÀMorteau, excédé d’avoir vu sa fibre coupée à six reprises, un habitant en est venu aux mains avec des “sous-traitants” dont le syndicat ne sait même pas qu’ils intervenaient sur le réseau.

l’argent public. Eux saccagent tout !” répond un Denis Leroux excédé. Le président du syndicat Doubs mixte Doubs très Haut-débit a lâché une bombe en dénonçant ce qu’il appelle “un saccage industriel.” Fin février, il a convo- qué les opérateurs (Free et Bouygues étaient présents) et des représentants d’autres départements comme l’Alsace et Drôme-Ardèche - qui vivent lesmêmes problèmes - pour faire

évolution possible en fonction des compétences apportées.

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Bouygues et Free ne partagent pas - tout à fait - le constat de Denis Leroux : “On comprend le coup de gueule même si on recon- naît des difficultés. Personne dans la filière n’était prêt à cet afflux de demande, d’où l’arrivée de gens non formés, mais on ne partage pas la méthode car nous nous sommes améliorés” explique

Olivier Raugel, président de la société Free I.T. Le Doubs a choisi d’évincer les sous-traitants pour certains chantiers. “Mais le syndicat va travailler avec qui ? , interroge le président de Free. Avec les mêmes qu’il dénonce” poursuit- il. Pas simple. n E.Ch.

Denis Leroux, président de Doubs Très Haut-Débit, ici lors d’un déploiement de la fibre optique à La Tour-de-Sçay.

Il coince deux sous-traitants en passe de saboter le réseau fibre Gilley

C e jour-là, rendez-vous est pris avec Frédéric Leduc devant le central de fibre optique de Gil- ley, situé devant la caserne des pompiers. Pratique : il réside à 50mètres de là.Hasard du calen- drier, notre rencontre prévue pour qu’il livre son témoignage (croustillant) après une coupure Internet survenue le vendredi 5mars est partagée avec un opé- rateur Orange, en intervention ce jour-là. Ce que ce dernier a entendu l’a sidéré mais ne l’a pas choqué tant l’anarchie règne sur le réseau fibre. En cause ? Des sous-traitants peu scrupuleux qui interviennent pour raccorder le réseau déployé par DoubsTrès Haut débit jusqu’à l’ha- bitation. La vigilance et le courage de Frédéric Leduc ont per- mis d’éviter un sabotage avéré à Gilley.

Le Russey Kafka au pays de la fibre

sous-traitants se rejettent la res- ponsabilité. Il se rapproche alors du syndicat de la fibre du Doubs (T.H.D.) qui est le fournisseur de flux mais n’a aucune responsa- bilité sur l’acheminement indivi- duel aux clients. Grâce à leur entremise, il parvient à contacter au bout de plusieurs semaines un responsable d’Orange. “Et là, c’est la surprise, j’ai été tout bête- ment déconnecté du boîtier de connexion par un sous-traitant au bénéfice d’un autre client” , s’exclame-t-il. Aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre. “Ce que je déplore, c’est la faiblesse, pour ne pas dire plus, du service client d’Orange” , pointe-t-il. n

Jean-Jacques Perrin a connu 5 semaines de panne “volontaire”. J ean-Jacques Perrin n’est pas un novice en termes de nouvelles technologies. “J’ai été un des premiers au Russey à conclure un contrat fibre avec Coriolis” , déclare-t-il. Il est res- ponsable d’une équipe de tech- niciens programmeurs qui inter- viennent à distance chez des professionnels pour régler leurs soucis informatiques. “Dès que j’ai su qu’Orange était disponible sur le secteur, j’ai souscrit un abonnement” , poursuit-il. Le 6 février à 18 h 30, c’est la panne complète et le début d’une galère qui va durer 5 semaines. Des rendez-vous non honorés par des techniciens dépassés et des attentes téléphoniques inter- minables sur des plateformes d’Orange à l’étranger deviennent son quotidien. Les solutions qui lui sont proposées sont défail- lantes (Airbox 4 G changée deux fois à Pontarlier, carte S.I.M. avec 200 Go de données qui ne fonc- tionne pas…). Orange et ses

Frédéric Leduc devant le central déployant la fibre optique à Gilley.

données de Frédéric pour qu’il témoigne. “J’avais déjà alerté l’opérateur” souligne le client fibre. Quel intérêt ont les sous- traitants à effectuer ce genre de manipulation ? Est-ce une façon de provoquer des pannes chez le concurrent pour ensuitemieux appâter le client ? Est-ce une façon pour les sous-traitants, payés au nombre de branche- ments par jour, de provoquer des pannes pour mieux les répa- rer ensuite ? Il y a de cela. Les clients,Altitude Infra, et Doubs Très Haut Débit le propriétaire du réseau, sont les grands per- dants. n E.Ch.

mon problème.Après une certaine insistance de ma part et refusant de déplacer mon véhicule, l’un des deux m’a invité à entrer dans le local et m’a expliqué qu’il avait débranché quatre ou cinq câbles délibérément sur le “routeur” Orange qui est à l’opposé du leur, soi-disant car les câbles étaient mal passés dans les fourreaux. Des excuses bidon selon moi. Acculé par ma requête, il a rebranché devant moi les contac- teurs… et Internet a de nouveau fonctionné chez moi !” raconte- t-il. Ce témoignage n’est pas pris à la légère par le salarié d’Orange présent. Il a recueilli les coor-

réseau. Depuis ma fenêtre, j’aper- çois le central téléphonique de ma commune et constate que deux véhicules utilitaires de pres-

tataire du réseau sont garés. Je prends la déci- sion d’aller à leur ren- contre en prenant soin de garermon véhicule pour les immobiliser, raconte l’homme. Dès que je suis

“Il avoue avoir débranché 5 câbles.”

La suite, c’est Frédéric qui la raconte : “Voilà deux fois que je tombe en panne de fibre à mon domicile. La première

fois, le 7 décembre dernier. Orange est intervenu dans les 24 heures et m’a déclaré que mon câble avait été débranché dans la centrale téléphonique. La seconde fois, c’était ce fameux vendredi 5 mars. Devant mon P.C., j’ai vu tout de suite la panne

entré en contact avec eux, ces derniers m’ont déclaré qu’ils tra- vaillaient pour Free et non pour Orange. Je leur ai expliqué mon problème et leur ai demandé s’ils avaient fait une erreur de mani- pulation. Ils m’ont garanti que non. Ils ne voulaient pas regarder

Jean-Jacques Perrin a galéré plusieurs semaines.

V A L D E M O R T E A U

La désertification menace les voisins du Locle et de La Chaux-de-Fonds Villers-le-Lac Les communes des montagnes neuchâteloises perdent chaque année des habitants au profit du “bas”. Un phénomène inquiétant pour les autorités. Une des causes : le manque d’emploi pour les Suisses !

L es Montagnes neuchâ- teloises vivent l’effet inverse duHaut-Doubs. “Chez nous”, les com- munes battent des records régio- naux en matière de développe- ment de population, Villers-le-Lac la première avec 410 nouveaux habitants arrivés entre 2013 et 2018 portant à 5 090 le nombre de Villériers.

Franchir le Col-des-Roches, c’est observer l’effet inverse ! Comme le fait remarquer avec humour un ancien conseiller communal des Brenets, en Suisse, il devient moins cher de se loger aux Bre- nets qu’àVillers-le-Lac ou àMor- teau ! En clair, ils accueillent à bras ouverts les frontaliers. La vacance locative grandit : + 205 logements vides à La Chaux-de-

Fonds entre 2018 et 2019, selon le canton de Neuchâtel. La rai- son : la fuite, pas énorme mais continue, des habitants vers le “bas” et notamment la région du littoral neuchâtelois.

Année après année, les villes des Montagnes neuchâteloises se dépeuplent : La Chaux-de- Fonds est passée de 44 000 à 37 500 habitants, alors que Le Locle, - qui a compté plus de

Le Locle perd des habitants…

C’est dire que les rentrées fiscales sont modestes. Par ailleurs, compte tenu de leur altitude, elles doivent faire face à des dépenses importantes (déneige- ment par exemple) qui sont épar- gnées au littoral. Le canton reçoit

sûr, il y a les bouchons aux heures de pointe avec 25 000 véhicules par jourmais on attend beaucoup de la déviation du Locle.” Pour tenter d’enrayer cette éro- sion, les communes cherchent des leviers.Au Locle, une conseil- lère communale demande qu’une prime de 1 000 francs suisses soit versée aux salariés employés par la commune qui résident ou choisissent de résider au Locle. Selon le responsable des finances Claude Dubois, cet argument aurait peu d’effets car près 75 % des agents résident déjà au Locle. Les Montagnes neuchâteloises n’attirent plus les “vrais” Suisses qui s’éloignent peu à peu de la frontière. Pour fuir les pendu- laires ? n E.Ch.

15 000 habitants en 1968 -, est passé sous la barre des 10 000 habitants. Comment l’expliquer ? “Nous avons une grosse baisse de population en 2020 liée aux postes de travail, répond Claude

Dubois, conseiller com- munal au Locle. Les gens n’ont pas de tra- vail chez nous donc ils vont plutôt sur le litto- ral de Neuchâtel. Il y a bien des retours à l’étranger de quelques

chaque année plus de 20 millions de francs à titre de compensation des charges excessives dues à la part de la population résidante permanente habitant à plus de 800mètres d’al-

Le Locle est passé sous la barre des 10 000 habitants.

…Contraire- ment à Villers- le-Lac qui a gagné plus de 400 habitants entre 2013 et 2018.

titude et n’en distribue qu’une infime partie aux communes concernées d’où l’agacement des communes du “haut”. “Pourtant, on vit bien ici ! On a tout : des équipements sportifs de qualité, des théâtres, des commerces. Bien

Suisses qui sont notamment par- tis en France, mais c’est margi- nal ” poursuit l’élu loclois chargé des finances. Plus de la moitié des emplois de ces villes sont occupés par des pendulaires et des frontaliers.

En bref…

Suivez La Trace, le magasin déménage ! Morteau Le magasin La Trace quitte son adresse de la rue de la Gare pour s’installer au cœur du centre-ville de Morteau au 5 bis, Grande rue. Avec les mêmes gammes de produits, les mêmes prestations, et toujours le sourire.

l Vaccination La campagne de vaccination à l’E.H.PA.D. de Morteau s’est bien déroulée. “La très grande majorité des résidents sont déjà vaccinés 1 ère et 2 ème dose” note l’hôpital. Pour quelques résidents seulement, en raison d’un Covid de moins de 6 mois, la vaccination a été décalée et leur deuxième dose inter- viendra début avril. Et tous les nouveaux entrants sont vac- cinés au fur et à mesure. vac- ciner au fur et à mesure les entrées. Pas d’effets indésira- bles majeurs à signaler. l Affaire Daval La réaction de Claude Rom- mevaux dans notre précédente édition, qui réagissait aux demandes de dédommage- ments formulées par les parents d’Alexia Daval dont le meurtre a défrayé la chronique, a beaucoup fait réagir dans le sens des propos de M. Rom- mevaux. Ce dernier tenait à signaler en complément que son épouse Josiane s’associait totalement aux propos tenus par son mari dans nos colonnes. Les deux Mortua- ciens avaient eu le malheur de perdre leur fille, assassinée il y a tout juste trente ans.

A près trois ans d’exis- tence, le magasin La Trace, spécialisé dans les sports outdoor , quitte ses locaux d’origine pour s’installer au milieu de la Grande rue à Morteau, au cœur du centre-ville commerçant. “Nous avions un loyer beaucoup trop élevé rue de la Gare, excessif par rapport au marché local. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de nous ins-

“Entre-temps, nous avons conti- nué la vente et la location de matériel pour nos clients sur rendez-vous” précisent Marie et Ludovic. Il n’y aura donc pas eu d’interruption pour les deux associés qui ouvrent une nou- velle page de leur aventure com- merciale. En trois années d’existence, La Trace a su s’imposer comme le magasin de sport technique par excellence dans le Haut-Doubs.

Marie Garnache et Ludovic Bart accueillent les clients au 5 bis, Grande rue à Morteau à partir du 31 mars.

“Nous sommes le seul magasin spécialiste de la course à pied, de la randonnée et de l’es- calade du Haut-Doubs Horloger, avec des

taller Grande rue dans des locaux char- gés d’histoire (N.D.L.R. pour les anciens Mortuaciens : ces mêmes locaux ont

La Trace a su fidéliser sa clientèle.

mètres carrés, ainsi qu’un sous- sol qui abritera les réserves et l’atelier technique. “Nous conti- nuons à proposer les mêmes marques, les mêmes gammes de produits, et bien sûr la location de matériel.” Malgré les mois compliqués liés aux confinements successifs, La Trace a su fidéliser sa clientèle. L’engouement récent pour les activités nordiques a boosté son activité. “Les gens ont semblé redécouvrir les activités de pleine nature, le ski de fond, la raquette,

“Nous tenons aussi à remercier la Ville de Morteau et l’associa- tion Morteau Votre Ville qui ont soutenu le commerce local pen- dant les mois difficiles que nous avons tous traversés” tiennent à ajouter les deux associés qui ouvrent un nouveau chapitre pour La Trace. Le magasin ne change pas ses horaires. Il ouvre ses portes le lundi après-midi de 14 heures à 19 heures et tous les autres jours de la semaine de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures. n

la randonnée nordique et alpine. Nous avons aussi bénéficié cet hiver d’un enneigement excep- tionnel, et donc malgré l’inter- diction du ski alpin, les produits techniques que nous proposons ont très bien marché.” Cet enthousiasme pour les activités outdoor semble ne pas retomber à l’approche du printemps. Les accessoires pour le camping, le bivouac et la randonnée démar- rent déjà très fort alors que la saison d’été n’amême pas encore commencé.

marques que les clients ne trou- veront pas ailleurs” ajoutent Marie et Ludovic. Le ski (alpin et nordique) restant une des spécialités historiques dumaga- sin, ainsi que les vêtements de sport techniques et qualitatifs. LaTrace propose aussi une large gamme de prêt-à-porter. Le nouveau magasin propose une surface de vente de 110

abrité autrefois la librairie et imprimerie Genre) où nous pour- rons accueillir nos clients dans d’excellentes conditions” expli- quent Marie Garnache et Ludo- vic Bart, les deux associés de La Trace. Les deux entrepreneurs ont quitté la rue de la Gare le 20mars et ouvrent leur nouveau magasin ce mercredi 31 mars.

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Avec la crise, le C.C.A.S. adapte ses missions Morteau

Parmi les actions nouvelles, un groupe

de parole qui se réunit une fois par mois. Ici, un café connecté qui a eu lieu le 18 mars.

“L a crise sanitaire a entraîné une crise sociale qui risque d’entraîner elle- même une crise économique. Nous devons nous adapter et trouver des solutions pérennes” constate Marie Bonnet, conseil- lère déléguée aux affaires sociales à la Ville de Morteau et chargée notamment du C.C.A.S. “On sent en effet depuis la fin de l’année dernière surtout, de nouvelles demandes, de nou- veaux publics” confirme Léa Guillaume, la directrice de la structure. Parmi les actions nouvellesmises en place par le C.C.A.S., il y a un groupe de parole créé fin novembre et qui réunit, à raison Les seniors et les étudiants font partie des publics par- ticulièrement touchés par la crise sanitaire et ses consé- quences. Le C.C.A.S. de Morteau tente d’innover pour répondre aux nou- veaux besoins.

Action prévention contre l’excès d’écrans Tablettes, smartphones, ordina- teurs, consoles de jeux, télévi- sion… Les écrans tiennent une place centrale dans nos vies et celles de nos enfants. Ils nous aident dans des tâches du quo- tidien et s’installent également dans les écoles pour réaliser notamment l’objectif zéro papier. “Mais toutes ces avancées ne sont pas sans conséquences en termes de santé publique si leur utilisation n’est pas consciemment gérée” constate le C.C.A.S. les familles aux conséquences et aux risques de la surexposition aux écrans, et créer un événe- ment sur le Val pour favoriser les échanges et la prise de conscience collective” résume le C.C.A.S.

d’une séance par mois, un petit groupe de 8 personnes. “Son but est de parler du mal-être face à la crise et de lutter contre l’iso- lement” résume la directrice. La dernière séance du 11 mars devait être consacrée au thème “Vivre l’instant présent”. Des actions nouvelles, cette fois en direction des lycéens de Mor- teau, ont été engagées. Avec d’abord un autre groupe de parole destiné à recueillir les témoignages et tenter de dissiper le malaise ressenti par certains lycéens et étudiants. “Nous devrions démarrer dès ce prin- temps sous forme de rencontres en extérieur.” Toujours dans cette thématique étudiante, le C.C.A.S. mortuacien met en place et finance un dispositif psychologique en lien avec les infirmières scolaires. “Plusieurs jeunes en ont déjà bénéficié. Nous finançons à hauteur de 45 euros

que les Restos du cœur et le secours catholique déjà présents depuis de nombreuses années à Morteau voient le nombre de demandeurs orienté à la hausse. “Nous travaillons également à la mise en place d’une aide aux devoirs pour les élèves qui ont décroché. Il y en a eu un certain nombre au moment du premier confinement. Ce système pourrait être pérennisé en septembre avec l’aide d’un réseau de bénévoles” ajoute la directrice du C.C.A.S. Les bonnes volontés sont donc les bienvenues pour venir appuyer cette nouvelle mission que se donne le C.C.A.S., une structure plus que jamais indis- pensable dans le contexte actuel. Renseignements et inscriptions aux actions au 03 81 68 56 86. Le prochain de groupe de parole a lieu le 1 er avril de 14 h 30 à 16 heures. n J.-F.H.

une séance chez un psychologue. Le reste à charge pour le jeune n’est que de 5 euros. Ces jeunes sont en général orientés par l’in- firmière scolaire.” Les aides alimentaires fournies par le C.C.A.S. sont elles aussi en augmentation, notamment depuis décembre dernier. “8 per- sonnes supplémentaires en ont bénéficié sur le seul mois de jan- vier. Cela concerne essentielle- ment des travailleurs précaires.” Le montant de ces chèques ali- mentaires va de 30 à 180 euros selon la taille de la famille concernée. “Le C.C.A.S. y consa- cre une enveloppe de 6 000 euros par an” note Marie Bonnet. Des associations partenaires du C.C.A.S. sont également solli- citées davantage depuis l’an der- nier. La Croix Rouge par exem- ple a pris racine àMorteau, pour l’instant dans des locaux provi- soires rue de la Glapiney, tandis

Depuis la rentrée de février, les élèves et leurs parents reçoivent toutes les semaines, de courts messages de sensibilisation sur le sujet via les établissements scolaires. Plus tard, au cours d’une semaine au printemps, tous les élèves du Val de Morteau, de la maternelle à la troisième, seront invités, avec leur famille, à auto- évaluer leur exposition aux écrans à l’aide d’un tableau à compléter diffusé dans les cahiers de cor- respondance. Enfin, un retour de cette enquête et une soirée de sensibilisation sont envisagés en fin d’année, dans le cadre du mois de l’enfance en novembre, auprès du grand public. n

Via le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance du Val de Morteau, une action de sensibilisation des familles aux questions éducatives liées à l’usage du numérique vient d’être lancée. “Cette action a plu- sieurs objectifs : auto-évaluer son utilisation personnelle des écrans de manière quantitative (temps passé) et qualitative (contenu, utilisation), sensibiliser

V A L D E M O R T E A U

“Cette collection témoigne d’une biodiversité du Haut-Doubs perdue” Morteau

En 2018, Jean-Maurice Boillon, président des chasseurs

du Doubs, (à gauche) avait reçu Colette

Mourey, décédée

La fédération de chasse du Doubs souhaite créer un musée autour de la collection “Mourey”, du nom de ce préparateur en pharmacie et taxidermiste mortuacien. Avec un espace d’éducation à l’environnement à Gonsans. Les adhérents doivent se prononcer fin avril.

plémentarité avec ce projet et celui qu’elle mène à Consolation ainsi que le conseil municipal de Gonsans, commune qui abrite le siège des chasseurs. “Le parti pris est de mettre en scène les animaux naturalisés dans un décor permettant de découvrir leurs caractéristiques, leur milieu naturel ainsi que les évolutions de leur écosystème.” La collection s’intègre dans un

depuis, et ses enfants pour les remercier du don (photo archive Càd).

G érardMourey, un nom qui ravive sans doute quelques souvenirs aux Mortuaciens venus chercher leurs médica- ments à la pharmacie Genevard dans les années quatre-vingt. Qui était-il ? Passionné de nature, il était à la fois myco- logue, paléontologue, pêcheur, chasseur, et donc préparateur en pharmacie. Décédé en 2006, GérardMourey

160 000 euros apportés par l’État et le Département du Doubs. Le solde est financé sur 20 ans pour un budget de fonctionnement de 20 000 euros par an soit un

programme de rénovation et d’extension des bâtiments situés à Gonsans. Le budget global de l’espace de présentation est estimé à 479 000 euros dont

coût nul pour les chasseurs qui doivent valider cette décision le 30 avril prochain, lors de l’as- semblée générale de la F.D.C. 25. n

chasseurs du Doubs en 2018 (notre photo). 1 089 éléments dont 487 spécimens d’oiseaux, 218 mammifères, 242 insectes ainsi que des fossiles sont réper- toriés avec “322 spécimens d’es- pèces protégées et 69 inscrites à la liste des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’ex- tinction” , précise la fédération de chasse du Doubs. Sur le plan environnemental, l’intérêt de la collection réside dans sa taille et sa diversité : “Les ensemble et témoignent de la bio- diversité de la région aujourd’hui en grande partie perdue” concède la F.D.C. 25. Elle s’associe à un collectif de partenaires à ses côtés pour accueillir la collection dans ses murs, à Gonsans. Un blocage législatif sur les possi- bilités d’exploiter la collection - en raison des espèces protégées - a été levé sur décision du préfet du Doubs. La communauté de communes des Portes du Haut- Doubs est intéressée par la com- oiseaux et mammi- fères présents dans le Haut-Doubs entre 1947 et 1980 sont largement repré- sentés dans cet

avait appris la taxi- dermie grâce au père Mottet de Grand’Combe-Cha- teleu, une passion qui a duré plus de quarante ans. Entre 1947 et 1980,

“Le témoignage d’une biodiversité régionale en grande partie perdue.”

cet homme que les habitants du “haut” n’hésitaient pas à appeler dès qu’ils trouvaient un animal mort au bord d’une route a récu- péré de nombreuses espèces d’animaux, de volatiles, pour les naturaliser. Dans sa collection par exemple : le dernier grand tétras prélevé à Grand’Combe- Chateleu. La famille Mourey, consciente de la valeur patri- moniale, naturaliste et culturelle de cette collection, a souhaité en faire don à la fédération des

En bref…

l Nordic Val Walking Afin de répondre à la demande de l’association Nordic Val Walking, la Ville de Morteau a créé un local de 30 m², sous le gymnase Per- gaud, à côté de celui de Varappe et Montagne et du Ski club. Ce nouveau local servira de bureau ainsi que de lieu de stockage pour le matériel. Les travaux ont été réalisés par les agents de la Ville en régie et par A.R.I.Q.-B.T.P., organisme de formation pour la réinsertion de jeunes. Cédric Bôle, maire de Morteau, et Thierry Finck, maire-adjoint en charge des Sports et de la Vie associative, ont procédé à une remise de clés de ce nouveau local à l’association Nordic Val Walking le 10 mars dernier. Les vestiaires du gymnase ont également été rénovés par les équipes municipales. l Étudiants La Région Bourgogne-Franche-Comté a décidé d’accorder une aide exceptionnelle de 800 euros aux étudiants ayant perdu leur job à cause de l’épidémie de Covid-19. Cette aide est complémentaire des aides du C.R.O.U.S. et aux dispositifs régionaux déjà en place. Elle est destinée aux étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en Bourgogne-Franche-Comté et titulaires d’un emploi ou d’un stage rémunéré qui a pris fin, a été réduit ou a été interrompu entre le 1 er septembre 2020 et le 15 mars 2021. Dépôt des dossiers en ligne jusqu’au 16 avril, sur le site de la Région : https://www.bourgognefranchecomte.fr/ aide-perte-emploi-etudiants.

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V A L D E M O R T E A U

Éclairage public : les 900 points lumineux seront changés Villers-le-Lac Villers-le-Lac entame un vaste chantier qui s’étalera sur plusieurs années : le changement de tous les lampadaires de la commune. Fini les lampes énergivores, place aux leds.

V illers-le-Lac et tous ses hameaux, ce sont des dizaines de voirie com- munale à entretenir et à déneiger l’hiver. C’est aussi, on y pensemoins, un réseau par- ticulièrement dense de lampa- daires qui assurent l’éclairage public des rues.Au total, la com- mune compte 900 candélabres, dont les plus anciens fonction- nent encore avec des ampoules

maire de Villers-le-Lac. Ce constat a incité les élus de la commune à voter il y a quelques semaines pour un vaste programme pluriannuel qui consistera à remplacer, sur une période de trois ou quatre ans, l’intégralité des éclairages vétustes de la commune. Sur 900 points lumineux, 200 ne seront pas à remplacer car ils sont de la dernière génération,

la part du S.Y.D.E.D., le syndicat départemental d’électricité, de l’ordre de 30 % on espère” ajoute M me Mollier. Le conseil municipal de Villers engagera donc dès cette année une enveloppe de 192 400 euros T.T.C. pour enta- mer ce vaste chantier. Plusieurs secteurs de la commune seront concernés dès cette année : la rue du Lac (menant à Chail- lexon), la rue des Essarts, la rue des Mésanges, la Grande rue et la rue de la Côtote, le secteur de Combe-la-Fève, duMontant, du Pissoux ou encore du Désert seront notamment concernés. “La commune compte 16 armoires de commandes répar- ties sur son territoire. Les can- délabres reliés à une quinzaine de ces armoires seront concernés par cette première tranche.Avec ces luminaires leds nouvelle géné- ration, on peut espérer économi-

Dominique Mollier, maire de la commune, avec Frédéric Rognon, le technicien municipal en charge de ce dossier éclairage public.

pose revient à 550 euros. D’ici quatre ans, Villers-le-Lac aura changé l’intégralité de son éclairage public. Un lourd inves- tissement pour de plus grandes économies à long terme. n J.-F.H.

ser 30 à 50%d’électricité” estime Dominique Mollier. “Ces dispo- sitifs de fabrication française s’adapteront automatiquement en fonction de la luminosité exté- rieure et des heures de la journée, la forme des lampadaires permet

un meilleur éclairage et, autre élément, il y aura beaucoup moins de coûts de maintenance avec les leds” complète Frédéric Rognon, l’agent municipal chargé du suivi technique de ce dossier. Le coût d’un lampadaire avec la

à vapeur de mercure, devenues introuvables, et surtout particulière- ment énergivores. Cet éclairage public a un coût : “Chaque année, l’éclairage public coûte

dans les nouveaux lotis- sements notamment. Le remplacement des 700 autres mobilisera un budget global de plus de 600 000 euros. “Cet investissement sera

“On peut espérer économiser 30 à 50 % d’électricité.”

Morteau

réparti sur plusieurs années, mais nous avons fait le choix d’engager une partie importante dès cette année car nous pouvons espérer obtenir des subventions plus importantes cette année de

à la commune 63 000 euros. Cette somme représente plus de lamoi- tié de notre budget électricité glo- bal. Il est nécessaire que nous puissions baisser cette facture” indique Dominique Mollier,

La première école de V.T.T. avec une championne du monde comme monitrice

Mélanie Pugin, championne de V.T.T. enduro, s’associe à Romuald Philippot pour créer une école de V.T.T. dans le Val de Morteau destinée aux enfants et aux adultes.

Renseignements : 06 47 80 27 45 ou www.ecolevtt valdemorteau.com

E n matière de vélo, les deux en connaissent un rayon. Commen- çons par Mélanie Pugin, 30 ans, originaire de

nouve l le co l lec t i on

Le succès a été de suite au ren- dez-vous. Le duo relance à partir du 31 mars l’école les mercredis et samedis. Des stages seront éga- lement organisés

aux plus jeunes mais aussi aux adultes : “l’équilibre, la conduite, la propulsion précise Mélanie. Partir sans bases peut s’avérer dangereux voire limitant dans la pratique.” C’est ainsi que l’on retrouve des vététistes sur la route…Ce n’est pas le but, d’au- tant que le Val de Morteau est un formidable terrain de jeu que les moniteurs feront décou- vrir. Les cours sont individua- lisés et ouverts aux adultes, les enfants sont répartis selon leur classe d’âge. Il faut posséder sa monture. n

Montlebon. Sacrée championne du monde de V.T.T. électrique en 2020, elle est profes- sionnelle de V.T.T. au

Partir sans les bases est limitant.

durant les vacances. À l’heure où la pratique du vélo se démocratise, ce service (payant)

sein du team B.H. et titulaire d’un diplôme d’État, spécialité V.T.T., le plus haut sésame de la discipline qui lui permet d’en- cadrer la pratique. Romuald Philippot, demeurant à Villers-le-Lac, est un ancien triathlète de renom qui a lâché il y a quelques années son emploi dans le milieu bancaire pour se former dans l’encadre- ment de la pratique du ski et du vélo. Titulaire d’un Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, avec spécialité “cyclisme”, il a lui aussi toutes les garanties requises pour délivrer un apprentissage. Mélanie et Romuald se sont associés pour créer la première école de V.T.T. duVal deMorteau sous la forme d’un syndicat, à l’image des fonc- tionnements des cours de ski. Ils ont délivré l’automne dernier leurs premiers cours à des enfants âgés entre 6 et 14 ans.

tombe à point nommé : “Il appa- raît évident de prendre un cours de ski lorsque l’on ne sait pas skier… mais pour le vélo, cela paraît moins évident” image l’un des deux enseignants. L’objectif est de donner les clés

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Mélanie Pugin et Romuald Philippot présentent l’école de V.T.T. du Val de Morteau tous âges et tous niveaux.

V A L D E M O R T E A U

La maison d’hôtes du Rozet ouverte avant l’été Les Gras

Ils en rêvaient, ils l’ont fait. Anne Buffet et son compagnon Stéphane Rosini ont craqué en découvrant l’une des fermes du hameau du Rozet. Un coup de cœur, un choix de vie, un coin de paradis où cette professionnelle de l’hôtellerie va ouvrir une maison d’hôtes.

C omme la pluie n’arrête pas le pèlerin, la crise sanitaire n’est pas venue à bout du projet de ce couple venu de Pont-à- Mousson s’installer dans le Haut-Doubs. “Après la ville, on cherchait une ferme perdue dans le massif jurassien. Cela s’est fait assez facilement. On a repéré cette ferme en consultant les annonces sur le Bon coin. L’an- cien propriétaire a vécu 30 ans dans ce lieu où il organisait des

séminaires. Comme il ne cher- chait pas forcément à s’intégrer dans le tissu local, peu de gens savaient que cette maison était à vendre. On a eu de la chance car ici ce genre de bien trouve rapidement preneur” , explique Anne Buffet. Avant de venir dans le Haut- Doubs, le couple vivait en Meurthe-et-Moselle. Lui exerçait comme commercial dans une enseigne de négoce de maté- riaux. Elle travaillait comme

Un petit coin de paradis jurassien en toutes saisons.

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Arrivé en novembre au hameau du Rozet, le couple recevra ses premiers hôtes avant l’été.

maître d’hôtel en service trai- teur. Affaire conclue, il obtient sa mutation en Franche-Comté. Le couple déménage en novem- bre dans son nouveau logis où il entreprend les travaux pour aménager les chambres de la maison d’hôtes à l’étage de la ferme. “Il y en aura quatre pour commencer. Le Covid nous arrangerait presque car cela nous laisse le temps de faire les choses correctement en prenant

les petits-déjeuners et les repas. Il y a un vrai partage.Anne Buf- fet propose une cuisine de terroir aux saveurs comtoises, lorraines ou alsaciennes. Vivent les pro- duits locaux ou bio. “Quand on part en vacances, on privilégie nous-mêmes ce mode d’héberge- ment” justifie-t-elle. Cette ancienne ferme tricente- naire ne manque pas de charme. Tranquillité garantie à 1 000 mètres d’altitude avec un pano-

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rama somptueux à la clef. Des circuits de randonnée, la G.G.T. passent à proximité du Rozet. Côté confort, la maison d’hôtes du Rozet

en compte le risque d'autres crises sani- taires dans l’agence- ment des lieux. Cer- taines maisons d’hôtes ne peuvent pas ouvrir car elles

“On privilégie nous-mêmes ce mode d’hébergement.”

répond au cahier de charges des Gîtes de France trois ou quatre épis. “On développera d’autres référencements par la suite comme Qualité tourisme ou Relais motard. Comme la ferme est équipée de panneaux photo- voltaïques, d’une éolienne, on ciblera aussi des labels d’héber- gement éco-responsables” , pour- suit Anne Buffet en espérant bien recevoir ses premiers hôtes avant l’été. n F.C.

ne répondent pas aux normes. Pour les travaux, on a fait appel aux entreprises locales” , poursuit Anne Buffet, préposée à la ges- tion de cette maison d’hôtes. Son compagnon gardant son activité professionnelle. À la différence d’un gîte où les clients fonctionnent en autono- mie, lamaison d’hôtes fonctionne à l’image d’une chambre meu- blée chez l’habitant. Ici, le pro- priétaire est tenu d’accueillir ses hôtes. Il leur prépare aussi

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L’instit’ au service des instit’ Les Combes

Angélique Brague, professeure des écoles en maternelle, a créé la société “Bazar d’instit”. Son activité : créer des accessoires (cahiers, sacs…) destinés à la profession d’enseignant.

vets européens. Quelques mois après la création de son entreprise et la crise sani- taire étant passée par là, où en est la créatrice dans la commer- cialisation de ses premiers pro- duits ? “Je m’étais fixé l’objectif d’écouler un millier de cahiers la première année, c’est bien parti. La deuxième version du cahier doit sortir cette année. Il y a une réelle demande et je crois forte- ment au potentiel de développe- ment. J’y crois d’autant plus que la papeterie est en train de revenir en force dans les écoles, tout ne passe pas par l’infor- matique” estime

A près un parcours de formatrice et d’ensei- gnante en Suisse, Angélique Brague est désormais professeure des écoles, à mi-temps, à l’école maternelle de Villers-le-Lac. Son autre mi- temps, elle l’a gardé pour concré- tiser un projet qui lui tenait à cœur : créer sa propre entreprise. “J’ai pris une disponibilité en 2019 d’abord dans l’idée de m’ac- corder du temps pour ma famille et également pour moi-même. C’est la lecture d’un livre parlant d’entrepreneuriat qui a tout changé sur ma vision de ma vie professionnelle et m’a poussée à me lancer dans cette aventure de la création d’entreprise” résume Angélique Brague. Après avoir entamé des démarches auprès de la C.C.I. du Doubs, l’enseignante a créé sa société “Bazar d’instit” en juin dernier.Avec un premier produit en tête : un cahier de classe des- tiné aux enseignants. “Je suis partie du constat que les profes- seurs des écoles n’ont pas réel-

lement de produits destinés à leur profession, c’est ainsi qu’a débuté l’aventure Bazar d’instit. On trouve beaucoup d’articles pour travailler avec les élèves mais très peu pour l’enseignant lui-même. Il n’existe pas de sacs, de trousses, de cahier journal pour les professeurs des écoles alors que ce sont des outils que

Angélique Brague avec une de ses créations destinées aux enseignants pour mieux gérer leurs

nous utilisons tous les jours. Pour démarrer, j’ai travaillé sur mon idée de cahier. La pre- mière version est sor- tie, je suis en train de finaliser une deuxième version encore plus aboutie”

Elle travaille sur un la création d’un sac adapté au métier d’enseignant.

Angélique Brague. Le chemin est encore long pour que sa petite entreprise atteigne la notoriété qui lui permettra d’assurer sa péren-

journées de cours.

pour la créatrice ses deux pas- sions de l’éducation et de l’en- trepreneuriat. n J.-F.H.

autant souhaité couper complè- tement avec son premier métier. Elle reste professeure des écoles à mi-temps. De quoi concilier

lopper seule pour l’instant mon entreprise est une belle source de motivation” dit-elle. Angélique Brague n’a pas pour

nité définitive.Angélique Brague utilise pour l’instant les moyens à sa portée (Facebook, Insta- gram, son site Internet www.bazardinstit.com) ainsi que son réseau de connaissances. “Face aux grosses maisons d’édi- tion qui peuvent proposer ce genre de produits, c’est évidemment compliqué, mais je tiens à rester indépendante et le fait de déve-

détaille-t-elle. L’enseignante- entrepreneuse travaille en paral- lèle sur un autre produit nova- teur : “Un sac adapté à notre métier, pour y mettre son ordi- nateur, ses cahiers, sa lunch-box, etc.” dit-elle. Pour ce futur sac, l’entrepreneuse travaille en col- laboration avec un designer lyon- nais.Toutes ses innovations sont ou seront protégées par des bre-

La créativité des lycéens au service de La Bousse Myriam Bournel-Bosson, la gérante La Bousse à Morteau, a confié à une classe entière du Brevet des métiers d’arts (B.M.A.) la création de la nouvelle identité visuelle que la brasserie mortuacienne utilisera sur les réseaux sociaux. Morteau

pédagogique à leurs travaux de fin d’année. “Pour ce travail, j’ai demandé aux élèves de travailler notamment sur le traitement des couleurs. L’idée était de rac- crocher ce sympathique concours au cahier des charges qui leur est imposé pour leur vrai projet d’étude qui consiste à créer un prototype de montre” ajoute l’en- seignante. Tous les élèves de la classe y sont allés de leur création, tou- jours teintée d’humour. À l’image de Loriane Courgey. “Nous avons tout de suite adhéré à ce projet.Avec l’envie, à travers nos réalisations, d’apporter un peu de joie en cette période com- pliquée” note la jeune fille qui se destine à une carrière dans le design horloger. Les meilleurs dessins finiront encadrés et compléteront le décor de La Bousse à sa réou- verture. Quant au dessin primé, sélectionné par le personnel de La Bousse, il servira donc de nouvelle photo couverture à la page Facebook de La Bousse. “Et tous les élèves seront invités à partager un verre quand nous pourrons rouvrir !” ajoute Myriam. n J.-F.H.

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T oujours “confinée”, la brasserie La Bousse déploie des trésors d’ima- gination pour continuer à entre- tenir le lien qui l’unit à ses clients. La vente à emporter, si elle marche bien, ne suffit pas pour autant à assurer une acti- vité satisfaisante à cette bras- serie qui comme tous les autres restaurants du Haut-Doubs ne peut plus accueillir de clients depuis la fin octobre. “Et nous ne savons toujours pas quand nous pourrons rouvrir, j’espère en mai…” observe Myriam Bournel-Bosson qui gère cette brasserie du centre-ville avec son associé Frédéric Cassard. En attendant la réouverture tant attendue, la gérante de La Bousse a souhaité rajeunir sa

photo de couverture sur Face- book et les réseaux sociaux avec lesquels elle communique. Pour cela, elle a fait appel au lycée de Morteau, plus précisément à une classe de terminale B.M.A. (brevet des métiers d’arts), 30 élèves qui se forment aux métiers de la création hor- logère et bijoutière. “J’ai demandé à Séverine Bourgeat, leur professeur d’arts appliqués, de travailler sur ce sujet avec un cahier des charges très sim- ple : qu’ils véhiculent à travers leurs propositions les valeurs de La Bousse basées sur le sou- rire, le terroir et la convivialité” résume Myriam Bournel-Bos- son. Ce défi lancé à la classe de M me Bourgeat servira de support

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Myriam Bournel- Bosson, la patronne de La Bousse (à gauche) a fait appel à Séverine Bourgeat, professeure d’arts appliqués, et ses élèves de B.M.A. (ici, Loriane Courgey).

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