Journal C'est à dire 250 - janvier 2019

É C O N O M I E

R.N. 57, 1 million à la minute Pour le projet d’amélioration de la circulation entre Pon- tarlier et la Suisse, l’État maintient que le gain de temps sera de 14 minutes entre la Gauffre et la gare pour un projet évalué à 14,1 millions d’euros. La concertation publique a fait l’objet de remarques. Infrastructures

Quatre habitations situées vers les Rosiers sont frappées d’ali- gnement : une est déjà acqui- se (l’ancienne station-service) et pour les trois autres, des dis- cussions sont en cours avec les propriétaires, ainsi que les loca- taires. Les prix ont été com- muniqués aux propriétaires. Quant aux travaux, ils ne seront “pas compliqués car ils ne néces- sitent pas la création d’ouvrages d’art” promet l’État. La vites- se du chantier dépendra des acquisitions foncières. Si l’en- trée sud de Pontarlier promet d’être améliorée en venant de la Suisse, elle le sera également pour ceux qui arrivent depuis la rocade. n E.Ch. La mise à 2 voies dans le sens Sud-Nord du carrefour des Rosiers au carrefour giratoire André-Malraux semble tenir la corde.

H uit permanences - quatre à la mairie de Pontarlier, quatre à La Clu- se-et-Mijoux -, deux registres de commentaires ouverts aux habitants, 91 mails reçus et 5 courriers écrits à la Direction régionale de l’envi- ronnement, de l’aménagement et du logement (D.R.E.A.L.). Voilà en chiffres le bilan de la tôt bien passé” remarque Oli- vier Thirion, à la D.R.E.A.L. Bourgogne-Franche-Comté. La variante A’ semble retenir la faveur des pronostics mais il faut attendre l’analyse, pro- mise au premier trimestre, pour tirer un bilan. Quel genre de remarques ont été faites, par qui ? “Il y avait aussi bien des riverains, des habitants, des uti- lisateurs de la R.N. 57, des res- ponsables d’entreprise. Nous avons reçu beaucoup de remarques généralistes” pour- suit la D.R.E.A.L. qui pilote le projet. Le premier reproche des personnes qui se sont pronon- cées est le fait que l’État occul- te le ferroviaire. “On l’a ana- lysé mais nous ne pouvions pas tout présenter par souci de syn- thèse, remarque la D.R.E.A.L. Même si le ferroviaire se déve- loppait, il y aurait toujours du monde sur la route. Ce problè- me routier, il faut le traiter.” Le deuxième reproche est l’in- vestissement à hauteur de 14 millions d’euros, soit 1 mil- lion pour une minute gagnée, qui est élevé d’après des com- concertation publique autour de l’aménage- ment sud de Pontar- lier qui s’est terminée le 10 décembre der- nier. “Cela s’est plu-

mentaires. “C’est un budget très faible par rapport à un amé- nagement routier” nuance le maître d’ouvrage. Enfin, ce qui semble le moins réaliste pour beaucoup d’utili- sateurs est le gain de temps annoncé, soit 14 minutes en moins (en période de pointe) entre la Gauffre et le rond-point Pergaud (vers le cinéma), c’est- à-dire que le bouchon saute fait miroiter que le feu des Rosiers allait être l’arme suprê- me. “Peut-être avions nous mal communiquer sur ce feu. Pour nous, il remplit ces objectifs avec 4 minutes gagnées” poursuit Oli- vier Thirion qui rappelle que les 14 minutes en moins ne sor- tent pas de son chapeau mais d’un calcul réalisé par un cabi- net spécialisé. En période creu- se, il faut 9 minutes pour un trajet de La Cluse-et-Mijoux à la gare de Pontarlier et 25 minutes en heure de pointe. Les trafics routiers du samedi, géné- rés par l’attractivité commer- ciale, ont augmenté : “Ils sont passés sur cette section de 23 000 véhicules par jour en 2013 à 25 000 véhicules par jour en 2017, avec certaines pointes constatées en période de pré- paration des fêtes de Noël à 30 000 véhicules par jour.” D’où la nécessité d’agir. La planification est la suivan- te : l’enquête publique pourrait démarrer en 2020 avec la déci- sion de retenir une variante, puis les acquisitions foncières dès le premier semestre 2020. purement et simple- ment ! Terminées les 25 minutes d’atten- te ? Les Pontissaliens ont du mal à y croi- re après qu’on leur a

Ils annoncent la suppression du bouchon.

Les avions Made in Haut-Doubs Aéronautique L’entreprise S.E. Aviation fondée en 2012 par Sébastien Maginot et Éric Fumey construit des U.L.M. et des avions de tourisme à Pontarlier. Le carnet de commandes est plein. Décollage.

H ier l’absinthe, les voi- tures Donnet-Zedel, aujourd’hui les valves Schrader, le Nesquik et peut-être demain les avions et U.L.M. de la marque Dyn’Aéro étofferont la liste des produits manufactu- rés fabriqués à Pontarlier et exportés dans le monde entier. “On a des clients de toutes natio- nalités jusqu’en Nouvelle-Zélan- de et en Australie” , confirme modestement Éric Fumey qui dirige S.E. Avia- tion. L’entreprise est aujour- d’hui installée dans la zone industrielle de Pontarlier. En attendant le transfert dans le

qu’à 300 km/h. “Il y a deux modèles biplaces et un quatre places. On assure la prestation complète, du plan à l’avion livré. La gamme M.C.R. comprend une flotte de 600 appareils dont on peut assurer la maintenan- ce ou fabriquer les pièces déta- chées adéquates.”

hangar de 1 000 m 2 en cours de réalisation à l’aérodrome. Originaire de Déservillers, ce passionné avait eu l’occasion de faire un stage chez Dyn’Aé- ro à l’époque où il préparait une licence en mécanique aéro- nautique. “Ils m’ont embauché. J’y suis resté cinq ans avant de partir en Belgique, travailler comme dessinateur-ingénieur chez Safran motoriste aéro- nautique.” Fort de ces expé- riences et en réponse à de nom- breuses sollicitations, il se lan- ce en 2012 dans la création de sa propre entreprise et s’as- socie avec Sébastien Maginot qui travaillait aussi chez

Dyn’Aéro. “Je suis spécialisé en mécanique et lui en avionique- radar. On a deux profils com- plémentaires” , justifie Éric Fumey. L’aventure débute dans un bout de hangar de l’aérodrome loué par les deux associés à l’aéro-

club. Très vite le manque de place se fait sentir, d’où l’obli- gation de trouver d’autres locaux plus appropriés à Pontar-

De quoi conforter la pérennité de S.E. Avia- tion qui emploie aujourd’hui 7 salariés et a réalisé

500 000 euros de chiffre d’affaires.

lier. “En 2015, Dyn’Aéro nous a sollicités pour travailler avec eux sous licence. On a finale- ment racheté la marque en juillet dernier.” Aujourd’hui, S.E. Aviation fabrique cinq modèles d’avions Dyn’Aéro : deux versions U.L.M., trois avions M.C.R., du nom des concepteurs de cette gamme synonyme d’avions per- formants capables de voler jus-

500 000 euros de chiffre d’af- faires en 2017. Sans l’aérodro- me, l’entreprise n’aurait jamais pu s’installer à Pontarlier. “On utilise la piste pour accueillir les avions qui viennent pour des opérations de maintenance ou pour faire des essais suite à des réparations” , poursuit Éric Fumey, impatient de prendre possession de son nouvel outil de travail. n

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“On a beaucoup de demande d’avions neufs sur les quatre places”, confie Éric Fumey qui dirige S.E. Aviation avec son associé Sébastien Maginot.

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