Journal C'est à Dire 89 - mai 2004
Le journal gratuit du Haut-Doubs
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26 mai 2004 N° 89
Le journal du Haut-Doubs
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S O M M A I R E
Démission en série à Montlebon. Une partie du conseil municipal a signifié au maire Albert Rognon son intention de quitter les rangs de la commune. Ils reprochent au premier magistrat de faire cavalier seul. (page 4) Mobilisation pour lécole des Combes- Remonot. Municipalité, parents délèves et ensei- gnants sunissent pour réclamer louverture dune cinquième classe dans la commune. Pour linstant, cest lincertitude. (page 6) Le crucifix fait encore débat. À lheure où la législation sur les signes religieux évolue, un instituteur du Haut-Doubs relance la polémique autour du crucifix de Lièvremont, pré- sent depuis des décennies dans une classe de maternelle. (page 10) Le salaire des frontaliers en ques- tion. À partir du 1 er juin, le contrôle administratif sur les conditions de travail en Suisse disparaît. C e s t une des conséquences des accords bilatéraux entre la Suisse et lUnion européenne. (page 17) Super U au Russey : feu vert pour lagrandissement. Le projet dextension présenté par le responsable Alain Fesselet a été validé à lunanimité par la commission départementale déquipement commercial. Les travaux sétaleront sur 8 mois. (page 19)
(Dossier pages 11 à 14)
Chômage, familles mono-parentales, prix des loyers : le surendettement est en hausse. (page 8) Banque
Laugmentation du nombre de dos- siers de surendettement est inquié- tante dans notre département, et notamment dans le Haut-Doubs. Plus de 140 dossiers ont été examinés lan dernier dans le Haut-Doubs. Les mutations de la société actuelle sont au cur des difficultés rencontrées. Les foyers tombent parfois dans une spirale infernale.
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R E T O U R S U R I N F O
Un projet de supérette aux Fins
ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers
Débat Sortir l’euthanasie de la rubrique des faits divers. Donc ouvrir le débat, c’est certainement l’impé- ratif actuel de la société tout entiè- re, à la suite d’une successionmal- heureuse d’affaires dont la dernière est la révélation par la justice des cas présumés d’euthanasie com- mis au C.H.U. de Besançon. Si elles ne sont comparables en rien, les cas de l’infirmière Malèvre, du jeune Vincent Humbert et des supposées pratiques bisontines, elles posent toutes le même pro- blèmede fond : cettedélicateques- tion doit sortir de sa clandestinité et des non-dits. Le sujet revient, toujours àgrands renfortsdemédia- tisation, uniquement lorsque l’en- ceinte d’un hôpital est trop exiguë pour contenir la douleur parta- gée par les familles des victimes ou le personnel soignant, bien embarrassé devant ces cas de conscience à répétition. La socié- té d’accompagnement et de soins palliatifs, présidée par le docteur bisontin Régis Aubry, avait choisi de longue date de consacrer son 10 ème congrès national au thème suivant : “Euthanasie et mort dési- rée”. Ironie du sort, ce congrès a lieu à Besançon du 10 au 12 juin. Finalement, ce pied de nez du calendrier tombe peut-être à point nommé pour que lamédiatisation de cette question aille plus loin que ces affaires confinées à quelques couloirs d’hôpital ou de tribunal. Bien aguerrie de toutes ces ques- tions touchant à la vieillesse et à la fin de vie, la députée du Doubs PauletteGuinchard-Kunstler serait particulièrement bien inspirée de s’appuyer sur sa fonction de vice- présidente de l’Assemblée Natio- nale pour provoquer, avec son entregent habituel, un débat qui, s’il n’aboutit pas à une nouvelle loi, doit sceller de manière claire et unanime, le débat sur l’euthana- sie. Peut-être la courageuse ini- tiative de la société présidée par le docteur Aubry sera la premiè- re pierre d’un édifice solide per- mettant au final de soulager la consciencedenombreuses familles de malades et du personnel soi- gnant. L’affaire des “euthanasies” bisontines tombe peut-être - para- doxalement - à point nommé pour faire de Besançon la tête de pont d’undébat national destiné à abou- tir à un texte législatif devant ame- ner, dans les circonstances de fin de vie, une discussion systé- matique et approfondie entre les familles, lemalade s’il le peut enco- re et les médecins pour détermi- ner dans la sérénité l’issue à don- ner à la période de soins . !
évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
L e développement de centres com- merciaux de proximité est dans l’air du temps. De plus en plus de villages sou- haitent offrir à leurs habitants des solutions de facilité pour faire les courses. Ces “petits” commerces participent à leur manière au lien social. On l’a vu dans notre dernier numéro, Grand’Combe-Châteleu et Mont- lebon ont leur projet, Villers-le-Lac est en cours de travaux (magasin ATAC à l’en- trée de la ville). C’est maintenant au tour de la commune des Fins d’annoncer une tel- le intention de voir s’implanter au sein du village un commerce à vocation alimen- taire. Une supérette devrait donc voir le jour dès l’an prochain à proximité de la salle polyvalente. “Cette supérette serait construi- te à la place des garages communaux situés au carrefour des Usines, sur le chemin de la salle polyvalente” confie le maire Gérard
Colard, actuellement en pourparlers avec deux jeunes associés originaires du secteur de Métabief, désireux de venir s’implanter à cet endroit. Le choix de l’enseigne n’est pas encore arrê- té. Il s’agirait sans doute d’une marque type Shopi ou Huit à 8. Tous les inté- ressés devaient se réunir le 27mai afin de peaufiner ce projet encore à l’étu- de. La surface de ce futur commerce alimentaire serait inférieure à 300 m 2 . Cette implantation nécessite la modi- fication du plan local d’urbanisme (P.L.U.) afin de transformer ces ter- rains communaux en zone com- merciale. “D’autres demandes se grefferont certainement autour” ajou- te le maire des Fins qui prend ce projet comme “ une très bonne nou- velle pour la commune.” !
Pierrefontaine : le centre commercial oui, la station-service non
G eorges Huot-Marchand, le com- merçant à l’origine du projet de centre commercial à Pierrefontaine- les-Varans (voir notre précédente édition), ne cache pas sa déception. Si son projet de grande surface avec galerie mar- chande est toujours d’actualité, il s’est vu opposer un refus concernant son intention d’implanter une station-service. La com- mission départementale d’équipement com- mercial (C.D.E.C.) réunie le 29 avril dernier, n’a pas accepté l’idée d’adjoindre des pompes à essence au futur Maximarché. Le motif : ne pas gêner la concurrence loca- le. “Au sein de la commission, il y a un repré- sentant des consommateurs qui prétend que les anciens ne se servent pas des cartes bancaires et le fait que la station-service soit un libre-service 24 heures sur 24 aurait été gênant. C’est insensé, explique Georges Huot-Marchand. J’ai du mal à comprendre qu’on refuse l’implantation d’une station- service devant un commerce alimentai- re.” Le commerçant comprend d’autant moins ce refus que toutes les communes
environnantes disposent de leur centre com- mercial muni d’une station-service. “À Orchamps- Vennes, à Vercel, à Sancey, à Valdahon… Tout autour de Pierrefontaine, il y a de tels équipe- ments. L’attraction d’un village se fait aussi grâ- ce à cela. Si on veut garder notre clientèle sur la commune, ce n’est pas une méthode. Je ne comprends pas pourquoi la chambre de com- merce nous met de tels bâtons dans les roues” estime M. Huot-Marchand. La présence de deux pompes à essence indépendantes dans le vil- lage a certainement convaincu certains membres de la C.D.E.C. de refuser ce nouveau projet. Ce revers n’empêche pas M. Huot-Marchand de poursuivre le dossier “centre commercial” qui connaîtra bientôt sa première phase de tra- vaux, d’ici une semaine. Outre Maximarché, les Pétrifontains trouveront dans ce nouvel espa- ce, le salon de coiffure de Sandrine Jouanneau, les assurances Gérard Martin, le tabac-presse Bernadette Degois et le Crédit Agricole. Avec ou sans station-service ? Georges Huot-Marchand déposera sans doute une nouvelle demande dans quelques mois. !
Morteau : la résidence “le Balancier” en chantier
Jean-François Hauser
L es travaux de construction de la résiden- ce “le Balancier”, nom donné en réfé- rence au passé horloger du secteur, ont commencé début mai sur un des derniers lopins de terre disponible au centre-ville de Morteau. Dans le cadre des fondations du futur bâti- ment, les pelleteuses ont rongé les 37 ares des terrains Wetzel, situés entre la rue du Collè- ge et le gymnase de la Saint-Michel. C’est la société bisontine P.B. Promotion qui s’est portée acquéreur de cet espace pour y construire un immeuble de 5 niveaux et de 28 appartements. Ce projet est la deuxième opé- ration immobilière pilotée par ce promoteur qui a construit les deux bâtiments rue des Sor- biers à Morteau, vers le collège. Ce nouvel
immeuble regroupera un ensemble de loge- ments de types T2, T3, T4. La livraison de l’ensemble des appartements est prévue à compter de l’été 2005. Leur commerciali- sation est en cours. Au rez-de-chaussée, le promoteur prévoit des locaux à vocation commerciale. Ce projet permet d’étoffer l’offre immo- bilière sur le Val de Morteau qui enregistre une pénurie de logements neufs. Un phé- nomène qui s’explique par l’attractivité de la bande frontalière. Elle draine une population importante de personnes qui travaillent en Suisse. Mais à la pénurie s’ajoute aussi une hausse des prix de l’immobilier. !
est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Mai 2004 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)
Crédits photos : Cest à dire, Pascal Bau- drey, Cie de la Lune Bleue, F.C. Sochaux, la Jeanne dArc, Michel de Lorgeril, Dany Moureaux, Philippe Oudot, Thierry Porchet.
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V A L D E M O R T E A U
Le conseil municipal sera renouvelé partiellement Des élections municipales partielles devront être organisées à Montlebon d’ici l’été. Après la démission de trois membres du conseil municipal, le quota de conseillers est insuffisant. Face à cette fronde, le maire reste serein. Montlebon
L e deuxième adjoint François Millot, le troi- sième adjoint Sylvain Reuille et le conseiller Jean-Louis Pontarlier ont pré-
aura pas de nouvelles élections du maire. Albert Rognon est en place au moins jusquaux pro- chaines municipales de 2007. Selon nos sources, le désaccord
en référer à tout le monde, ou encore de prendre des décisions trop vite. Je vais peut-être pen- ser à changer mes méthodes de communication mais sil faut créer une commission pour chaque décision à prendre, au lieu de mettre 6 mois pour fai- re quelque chose, on mettra 12 mois ! Sans vouloir attiser la discorde, Albert Rognon esti- me pourtant que lun des adjoints démissionnaires, qui a peut-être entraîné les autres dans cette fronde, voulait se donner beau- coup dimportance. Pour sa défense, Albert Rognon met en avant toutes les réali- sations engagées depuis quil est à la tête de la commune. Pêle- mêle, il cite lachat des terrains Vermot-Gaud, de chez Chardon, la station de filtration, un dos- sier dont jai hérité et que nous avons mené de fort belle maniè- re, lentrée et le centre du villa- ge que nous rénovons, etc., etc.
senté à la sous-préfec- ture de Pontarlier leur démission du conseil municipal de Montle- bon. Après les départs successifs dautres membres du conseil ces
viendrait du fait que le maire aurait tendance à prendre des décisions sans en référer toujours à son conseil. Des diver- gences dopinion poli- tique viendraient ren-
Élire 7 nouveaux conseillers municipaux.
derniers mois, soit pour raison personnelle, soit par obligation professionnelle, plus du tiers du conseil a déserté les rangs. Résul- tat : de nouvelles élections doi- vent être organisées. Organi- ser un nouveau scrutin est obli- gatoire dès lors quil manque un tiers des membres du conseil précise la préfecture du Doubs. Après la démission de ces trois élus, 7 conseillers manquent à lappel, sur 19 que doit compter une commune de cette taille. Pré- cisions quà cette occasion, il ny
forcer le désaccord actuel. Éton- namment, soit quil y ait un cer- tain malaise suite à leur déci- sion, soit quils ne souhaitent pas entretenir la polémique, les trois démissionnaires nont pas souhaité commenter leur déci- sion et en expliquer les raisons De son côté, le maire Albert Rognon affirme rester droit dans ses bottes. Serein, il veut conti- nuer le travail. Les électeurs juge- ront le moment venu dit-il. On me reproche de trop communi- quer, ou de communiquer sans
La commune de Montlebon connaîtra de nouvelles élections avant la mi-juillet.
la tenue du scrutin. La pério- de estivale étant proche, la date de ces élections partielles devrait être fixée avant le 14 juillet. En attendant, Albert Rognon, élu conseiller général du canton de Morteau en mars dernier, continuera à consacrer une bon- ne partie de son temps à la com- mune. Dans le calme et lapai- sement, il affirme vouloir main- tenant poursuivre le chemin. ! J.-F.H.
Finalement, on me reproche dêtre trop présent dit-il. Les prochaines élections devront permettre délire 7 nouveaux conseillers municipaux parmi lesquels il sera désigné deux adjoints (le premier adjoint actuel, François Rouxbedat, na pas démissionné). Nous pro- poserons peut-être lélection dune femme à un poste dadjoint. Et si ça peut satisfaire plus de mon- de, nous proposerons de confier
la responsabilité de la commu- nication à un adjoint ou un conseiller ajoute le maire dans un esprit douverture. La démission de ces trois élus a été transmise cette semaine au préfet du Doubs. Celui-ci a 15 jours pour prendre un arrêté fixant la date de ces élections municipales partielles. Passé ce délai, un nouveau laps de temps de 15 jours doit être respecté pour informer la population de
Santé
Des entrepreneurs en herbe au collège Jeanne d’Arc Les élèves de l’option technologie ont créé avec leur professeur la micro-entre- prise S.A. Morteau Gravure. Un concept original et qui fonctionne. Morteau
“Je défends tout ce qui milite en faveur des Oméga 3” Invité en conférence lors des journées du bien-être qui se sont tenues à la fruitiè- re des Suchaux du 7 au 9 mai, le cardiologue Michel de Lorgeril est l’auteur d’une étude clinique référence sur les bienfaits d’une alimentation riche en Oméga 3. Il tire la sonnette d’alarme sur les menaces qui nous guettent.
L es 10 élèves de loption technologie sont particu- lièrement assidus au cours animé par Louis Pourcelot. Ce professeur du collège Jeanne
ensemble la société S.A. Mor- teau Gravure spécialisée dans la production de plaques litho- graphiées à partir dune machi- ne à commandes numériques.
avaient constitué lentreprise, ils sont partis chercher des clients. En quelques mois, ils ont enre- gistré 90 commandes et réalisé 130 plaques. Trois heures par semaines, la salle de technolo- gie se transforme en atelier de production, où les élèves dessi- nent les projets sur ordinateur avant de passer à la phase de réalisation sur la machine à com- mandes numériques. Le profes- seur signale même que quelque fois les élèves font des heures supplémentaires. Franchement, la micro-entreprise, cest un bon projet. Nous avons appris com- ment fonctionnait une société, un organigramme, des actions. On se sent plus responsable et plus autonome explique Romain, jeu- ne entrepreneur en herbe, convaincu par lexpérience. Lopération devrait être renou- velée lannée prochaine, avec quelques modifications et Louis Pourcelot annonce quil insis- tera plus sur la partie admi- nistrative. !
C est à dire : Limpact des Oméga 3 sur la santé est-il vraiment prouvé ? Michel de Lorgeril : Oui, toutes les études cli- niques menées à ce jour tendent à le démontrer. Les conséquences dun déficit sont difficiles à évaluer car cela ne se traduit pas par un décès. Les données scientifiques montrent que le phé- nomène favorise les maladies chroniques. Ceux qui consomment le moins des Oméga 3 sont les plus malades. Ils sont plus victimes de mala- dies cardio-vasculaires, ils peuvent développer certains cancers, certaines maladies neurolo- giques et psychiatriques. Inversement, quand on corrige ce déficit, les résultats sont surpre- nants. Aujourdhui, on peut considérer que dans les pays occidentaux, on vit avec une espèce d ice- berg qui pèse sur notre santé et cette menace est insuffisamment prise en compte par les pou- voirs publics. Càd : Comment peut-on expliquer ces carences ? M.d.L. : Dans les pays industrialisés, on a pri- vilégié depuis trop longtemps la consomma- tion de céréales et protéagineux riches en Omé- ga 6 en argumentant que cela fait baisser par exemple le taux de cholestérol. On délaisse ain- si des produits comme le colza, le lin, le poisson, pourtant riches en Oméga 3. Or, un rapport Ome- ga 6/Omega 3 excessif provoque de nombreux désordres physiologiques. En France, selon les rapports de lA.F.S.S.A., les besoins en Omega 3 sont pourvus seulement à hauteur de 30 %. Cest très inquiétant.
dArc à Morteau guide ce petit groupe de 3 ème dans un parcours ori- ginal, celui de faire vivre une micro-entreprise. Lidée soutenue au niveau national par le
Cette activité sadresse par exemple à tous ceux qui cherchent unmoyen orignal dinscrire leur nom sur la sonnette à lentrée de leur domici- le.
Nous ne voulions par faire du bricolage.
M.E.D.E.F. et la fédération des jeunes entreprises, sécarte dun programme scolaire classique pour amener les élèves à sin- vestir dans un projet où les règles du jeu sont dictées par les réa- lités économiques du monde du travail. Le principe de la micro- entreprise est de former et sen- sibiliser les élèves au fonction- nement dune entreprise. Lob- jectif est dentreprendre pour apprendre indique Louis Pour- celot. Le message est passé et les élèves ont adhéré au concept. Laventure a débuté à la rentrée scolaire 2003. Depuis, ils ont créé
Avant den arriver là, les élèves ont mené toutes les démarches préalables à la création de la société, pour garantir sa viabi- lité à long terme. Nous ne vou- lions par faire du bricolage, mais avoir un produit commerciali- sable avec un bon niveau de qua- lité poursuit Louis Pourcelot. Ils ont lancé les études de mar- ché pour mesurer à la fois la concurrence sur le Val de Mor- teau et la clientèle, défini les sta- tuts de lentreprise, créé un logo et constitué un capital de 440 euros en vendant 110 actions. À partir du moment où les élèves
Michel de Lorgeril animait une conférence aux Fins début mai.
M.d.L. : Tout ce qui peut entraîner un rééqui- libre du ratio Omega 6/Omega 3 est positif. Si demain, un industriel de lagro-alimentaire vient
me demander mon avis sur un projet qui va dans ce sens, je lencouragerai à poursuivre sa démarche. Càd : Existe-t-il des ouvrages sur cette problématique ? M.d.L. : Une question qui arrive à point
Les besoins sont pourvus seulement à hauteur de 30 %.
Càd : La démarche de lassociation Bleu-Blanc-Cur est donc justi- fiée ? M.d.L. : Oui, tout à fait. Ils préconi-
sent la réintroduction des Omega 3 par le biais de la nutrition animale. Cest une approche indi- recte très originale quil faut soutenir. Càd : Ne craignez-vous pas un risque de récupération à des fins purement commer- ciales ?
nommé. En effet, avec dautres spécialistes, nous venons de sortir un livre intitulé Le régime Omega 3. Publié par E.D.P. Science, il est dis- ponible comme on dit, dans toutes les bonnes librairies. !
Recueilli par F.C.
Lexpérience de la micro-entreprise mobilise le groupe des élèves de 3 ème de loption technologie.
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V A L D E M O R T E A U
Morteau
Les jeunes à la découverte de la région ! Tourisme et commerce font promotion commune à Morteau du 1 er au 19 juin. Les commerçants et l’office de tourisme s’associent pour proposer un jeu original aux jeunes de 6 à 11 ans, qui leur permettra de gagner des entrées pour les sites touristiques francs-comtois.
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La qualité à votre portée…
T out est parti dun constat simple : les enfants ne connaissent pas leur région. Ils nont pas tou- jours loccasion ou les moyens financiers de visiter les sites tou- ristiques qui font la réputation de la Franche-Comté. Loffice de tourisme de Morteau sassocie aux commerçants de la ville pour y remédier, par lintermédiaire dun jeu-concours, ouvert à tous les enfants de 6 à 11 ans. Les enfants devront faire le tour des commerçants partenaires et résoudre, chez chacun deux, une petite énigme (sous forme de rébus, de photos, de jeux simples ) leur permettant de découvrir un site touristique nous ne faisons pas gagner une ou deux places, mais des entrées pour toute la famille, expliquent Sandrine Schneiter et Stépha- nie Gouvier, à lorigine du pro- jet. Les sites partenaires ont vrai- ment joué le jeu et ont offert beau- coup de places. Nous en avons près de 800 à distribuer. Du côté des commerçants, nous avons été agréablement surpris du nombre de participants. Sur près de 80 commerçants à Morteau, 40 ont accepté de participer à cette opé- ration. Ce jeu-concours permet- de la région. Après avoir rempli entièrement leurs formulaires, ils pourront gagner des entrées gratuites pour ces sites touristiques. La particularité est que
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En bref
tra dune part de situer les maga- sins dans la ville. Étant donné quils sont situés dans un péri- mètre important, les parents accompagneront certainement leurs enfants. Cela redynami- sera un peu le centre-ville. Le tourisme bénéficiera évi- demment des retombées de cet- te opération. Après avoir visité différents sites, les enfants et leurs familles pourront souhai- ter y retourner ou faire décou- vrir ces sites à dautres personnes. fisamment de temps libre, et quand leurs parents recevront des invités, ils auront plaisir à leur faire visiter la région et les sites quils connaissent déjà. Ce nest pas à 17 ans quils sy inté- resseront. Loffice de tourisme et les com- merçants envisagent dautres opérations du même type, chaque année. Les thèmes pourront être différents et ne concerneront pas que les enfants. Le prochain jeu- concours pourrait porter sur la gastronomie locale. ! G.C. Nous avons choisi les 6-11 ans, continue San- drine Schneiter. Cest le bon âge pour les inté- resser au tourisme local. Avant lentrée en 6 ème , ils ont encore suf-
" Danse L’école de danse Studio Dan- se de Maîche présente son der- nier spectacle samedi 19 juin à 20 h 30 et dimanche 20 juin à 15 h 30 : “Trois tangos pour une passion… le jazz”. Réalisé, cho- régraphié et dirigé par Catheri- ne Colin, le spectacle est pré- senté par les élèves de l’école à la salle Saint-Michel de Maîche. En première partie, une comé- die, “Où est passée ma choré- graphie ?” Rens. 03 81 64 08 97 ou 06 76 87 81 29. Studio Danse organise aussi un stage de flamenco les 3 et 4 juillet et un stage de danse cubaine les 6, 7 et 8 juillet. " Exposition “Remonter le temps”, exposi- tion à découvrir jusqu’au 31 octobre prochain au musée d’horlogerie du Château des Monts au Locle (Suisse). Une magnifique collection privée de clés de montres et remontoirs. Rens. au 00 41 32 931 16 80. ”Renseignements : Toutoccas Besançon - Z.I. de Thise Tél. : 03 81 80 63 13 Fax : 03 81 80 72 77 Mail : toutoccas@wanadoo.fr site internet : toutoccas.fr
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Christophe Clady : “Le particulier a plusieurs avantages à passer par nous pour vendre son bien.”
A vec trois magasins situés à Besançon, Vesoul, Lons-le-Saunier et un quatrième en projet l’enseigne Toutoccas’ aborde sa vingtième année avec sérénité. La longé- vité est un gage de compétence et d’expé- rience pour cette entreprise familiale spécia- lisée dans le dépôt-vente. Un concept qu’elle affine au fil du temps pour garantir le meilleur service à sa clientèle. Ici tout se vend et tout
de prix. De l’autre, il assure l’acheteur de déni- cher la bonne occasion pour tous les meubles et accessoires qui concernent la maison. “90 % de notre activité est de vendre les biens des particuliers. Les 10 % restant correspondent à la vente de literie neuve, adaptée aux lits de toutes les époques et très bien placée en termes de prix. L’avantage est pour le client qui achè- te une chambre à coucher est de pouvoir repar- tir avec la literie adaptée” précise Christophe Clady. que du côté de la gestion rigoureuse des dépo- sants. “Le particulier a plusieurs avantages à passer par nous pour vendre son bien. Tout d’abord pour des raisons pratiques car il n’a pas à recevoir des inconnus à son domicile. Ensuite, il est assuré que nous vendrons son bien au prix du marché et dans les meilleures conditions. Enfin, et c’est un point important, il y a la transparence d’un contrat et la garan- Rien n’est laissé au hasard, tant dans l’organisation du magasin où s’exposent par exemple sur 2 000 m 2 les salons, les meubles, les lits,
tie de paiement. Grâce à ce docu- ment précis, la personne sait ce qu’elle va encaisser quand le pro- duit sera vendu et la commission que nous prenons pour la tran- saction.” Après deux mois d’exposition,
apporté à la clientèle. L’équipe du magasin a mis en place des facilités de paiement et pro- pose un service transport. Si vous le souhai- tez, Toutoccas’ vient enlever les meubles à votre domicile où vous les livre sur deman- de. “On propose aussi ce service transport lors de successions après un décès. Nous sommes en mesure d’estimer le mobilier de le mettre en vente et de se charger du débarras de gre- niers, caves, et du traitement des encom- brants… si les héritiers le souhaitent.” Tou- toccas’ élargit son offre de service sans jamais faire de concession sur la qualité de la pres- tation. Prochainement, vous pourrez découvrir cette enseigne sur son site Internet interactif. Une autre manière de vivre le dépôt-vente. !
le prix de vente est minoré de 20 %. Mais en général, 80 % des objets déposés sont ven- dus dans le premier mois. En passant par Tou- toccas', le vendeur n’a pas de mauvaises sur- prises. L’acheteur non plus. “Lorsque l’on vend de l’électroménager par exemple, le client a 24 heures pour l’essayer.” L’autre particula- rité de ce dépôt-vente est qu’il évolue en fonc- tion des saisons. À l’approche de l’été, c’est le temps des salons de jardins et des vélos. En hiver, il s’ouvre plus largement sur les chambres à coucher, la literie et les skis. Mais toute l’année, nous proposons un choix de plus de 10 000 articles pour ravir les amateurs de bonnes affaires et les chineurs invétérés ! Toutoccas’, c’est aussi l’accueil et le service
“Nous sommes en mesure d’estimer le mobilier et de le vendre dans les meilleures conditions.”
s’achète “du 45 tour de Johnny Hallyday à la chambre à coucher, en passant par le salon, le surplus militaire et les meubles d’importa- tion” résume Christophe Clady, gérant du maga- sin de Besançon. Le principe de ce commerce est simple mais efficace. D’un côté, il satisfait tous les parti- culiers qui cherchent à vendre leur mobilier sans tracas et dans les meilleures conditions
V A L D E M O R T E A U
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F.C. Sochaux
Jean-Claude Plessis : “On aura une bonne équipe l’année prochaine”
À l’heure des bilans, le président du F.C. Sochaux évoque avec passion la saison remarquable qu’a connue son équipe et envisage l’avenir sereine- ment en se montrant pragmatique.
doit changer ? Les charges sur les salaires des joueurs par exemple ? J.-C.P. : Jattends que le ministre écoute un peu plus les doléances dumonde sportif. Certes, les par- tenaires financiers sont là, mais comment empêcher que certains joueurs partent à létranger et que certains partenaires en fassent autant. Nous devons réfléchir tous ensemble sur les droits à limage. Le foot français est en difficulté et je diraismême que cest la Fran- ce qui est en difficulté. Pour ne citer quun exemple, essayer donc de trouver des artisans en ce moment. Ils ne sont plus assez nombreux et les jeunes se désin- téressent complètement des métiers manuels. Enfin, pour en revenir au football, nous ne
philosophie qui consiste à miser sur la formation. Pourquoi courir lemonde pour engager des joueurs qui, finalement, ne sont pas meilleurs que ceux que nous avons formés. Il faut rester les pieds sur terre. Sochaux na pas la capa- cité de jouer la Ligue des Cham- pions tous les ans. Financière- ment, nous sommes commeAuxer- re. Les grosses équipes peuvent se permettre de recruter à tout va sans se préoccuper de la mas- se salariale. Ce nest pas notre cas. Càd : Vous voulez dire que le F.C. Sochaux a des problèmes financiers ? J.-C.P. : Non, mais il faut tout de même savoir que tous les clubs français perdent de largent. Il
C est à dire : Vous avez participé à trois tours de la Coupe de lU.E.F.A., vous avez gagné la Coupe de la Ligue et vous ter- minez à quelques longueurs du trio de tête. Vous êtes un président comblé ? Jean-Claude Plessis : Je signe- rais immédiatement pour quon connaisse une saison comme cel- le-là lannée prochaine. Ce fut une belle saison avec un groupe tout à fait remarquable. Et les faux pas face à Lens et Ajaccio sont finalement compréhensibles car nous avions atteint lun de nos objectifs qui était la qualification pour lU.E.F.A. en remportant la Coupe de la Ligue, donc nous navions plus besoin de points. Cest compréhensible, mais je dois bien vous avouer quon sen serait bien passé. Certains joueurs sont un peu perturbés car ils sont pré- occupés par leur avenir immé- diat. Càd : Et lavenir du F.C. Sochaux, quel est-il ? J.-C.P. : Notre objectif pour la pro- chaine saison est clair. Nous vou- lons terminer dans les 10 pre- miers au classement et réaliser un parcours honorable dans les
coupes en allant le plus loin pos- sible. Càd : Et cet objectif, vous lat- teindrez avec quelle équipe ? J.-C.P. : Comme vous le savez, certains joueurs sont sur le départ. Je parle bien sûr en premier lieu de Benoît Pedretti. Dans le cadre de sa carrière, cest bien quil aille saguerrir dans un club qui lui propose dautres challenges. Il en va de même pour Pierre-Alain Frau, sur le départ également. Notre objectif nest pas de garder les gens à vie. Mais on aura une bonne équipe lannée prochaine Càd : Guy Lacombe va-t-il par- tir ? J.-C.P. : Vous pensez bien que si le cas se présentait, on ne pour- rait pas garder contre sa volon- té le directeur du jeu. Pour le moment, la balle est dans son camp. Càd : En perdant Pedretti et Frau, le F.C. Sochaux ne risque-t-il pas de connaître une période creuse ? J.-C.P. : Notre objectif est de res- ter comme on est. Peut-être que cela ne plaira pas à tout le mon- de, mais nous garderons notre
Jean-Claude Plessis : Jattends que le ministre écoute un peu plus les doléances du monde sportif.
Ligue 2. En ce qui concerne notre partenariat qui, au fil des années sétait lentement transformé en sponsoring , il va bien évidem- ment changer. Le F.C. Sochaux na pas pour vocation de finan- cer un autre club, quelle que soit la hauteur de ce financement. Pour ce qui est des prêts de joueurs, bien sûr, ils continue- ront, les techniciens verront cela. Le B.R.C. doit désormais prendre son avenir en main et voir avec les collectivités pour disposer dun stade et de structures pour la L 2. Je ne remets pas en cause ce qui a été fait par les différentes équipes dirigeantes, je dis sim- plement quils doivent prendre les choses en main afin dêtre prêts pour le mode profession-
nel.
faut jouer avec ses moyens et ne pas les dépasser. Regardez Monaco, ils sont en finale de la Ligue des Champions et je leur souhaite bon vent, mais
sommes pas les plus à plaindre et les joueurs non plus, même sils paient plus dimpôts en France quà létran- ger.
Càd : Si vous aviez un souhait à émettre pour le football, lequel serait-il ? J.-C.P. : En fait, jen ai plusieurs. Dans un premier temps, je sou- haite que le football français conti- nue à aller dans le bon sens, dans le sens du sérieux que dicte la D.N.C.G. Puis, je souhaite bien évidemment voir gagner léqui- pe de France au championnat dEurope des nations au Portu- gal. Enfin, je souhaite pouvoir prendre quelques jours de vacances, ce qui ne mest plus arrivé depuis trois ans. !
Tous les clubs français per- dent de lar- gent.
ils ont dépensé tellement dargent cette année quils risquent dêtre en dépôt de bilan à la fin de sai- son. Le président Aulas de Lyon a souvent le mauvais rôle car il dit beaucoup de choses qui peu- vent déranger. Mais il na pas tort lorsquil évoque le droit des clubs à disposer de leur image pour les droits télé. Càd : Alors quattendez-vous concrètement, quest-ce qui
Càd : Si de votre côté vous avez connu une bonne saison, il nen a pas été de même pour léquipe de Besançon que vous soutenez. Le partenariat qui vous lie au B.R.C. sera t-il reconduit lannée prochaine ? J.-C.P. : Jai vu beaucoup de matches du B.R.C. cette année et je pense quils avaient les moyens de faire mieux. Pour moi il y a une place pour le B.R.C. en
Propos recueillis par S.M.
Rencontre L’entraîneur de Sochaux en visite chez Feufeu
Rentrée 2004
Mobilisation autour de l’école des Combes-Remonot
Municipalité, parents d’élèves et enseignants se mobilisent pour obtenir l’ouverture d’une classe à la rentrée prochaine. Le seuil de 104 élèves deman- dé par l’inspecteur d’Académie en février dernier est atteint. Pourtant, l’incertitude demeure.
En 2003, lécole a été agran- die, permettant laccueil dune cinquième classe. La munici- palité a développé une politique pour inciter les enfants à fré- quenter lécole à partir de 2 ans. Or, les enfants de 2 ans étaient refusés lan dernier,
drait peut-être commencer par donner des postes supplémen- taires aux écoles, pour des classes qui ne soient pas sur- chargées. Une lettre a été envoyée début mai à linspecteur dAcadémie. Si sa réponse savère négati-
L e fonctionnement de léco- le des Combes-Remonot est particulier. Avec une centaine délèves inscrits, 3 classes sont aux Combes et une à Remonot. Les effectifs ne sont pas réguliers, obligeant un découpage des classes parti- culier. Les années sont très irrégulières, même si ça tend à se régulariser, explique Marie Vieille-Blanchard, enseignan- te. Il est évident quon ne peut pas diviser leffectif total par le nombre denseignants (4). Alors que les textes officiels pré- conisent le travail par cycle, nous sommes obligés de procé- der avec une répartition en fonc- tion des effectifs. Cette année, les C.P. étaient avec les C.M.2 et les grandes sections de mater- nelle avec les C.M.1. Ce type de fonctionnement est possible mais demande une surcharge de travail pour les enseignants et une organisation pour les enfants eux-mêmes, qui sadap- tent heureusement très bien. Face à cette situation, les parents délèves, les ensei- gnants, la déléguée départe- mentale de lÉducation natio- nale et léquipe municipale se mobilisent. Le 3 février der- nier, linspecteur dAcadémie en visite à lécole des Combes- Remonot, avait parlé de lou- verture dune cinquième clas- se dès lors que leffectif total de 104-105 élèves serait atteint. Lobjectif est atteint aujour- dhui, mais linspecteur dAca- démie ne sest pas encore pro-
noncé sur ce cas. Si nous sommes dans lobligation de travailler à 4 enseignants, nous ne pouvons pas répartir les enfants dans les classes en fai- sant une simple division par 4, continue Marie Vieille-Blan- chard : nous devrions partager des cours en 2, voire en 3, ne pas accueillir les enfants de 3 ans, après avoir dû déjà refu- ser ceux-là mêmes à 2 ans en 2003
faute de place, et seront peut-être encore refusés cette année, à 3 ans. Nous avons inscrit
ve, conclut Marie Vieille-Blanchard, nous lui demande- rons de venir expli- quer sur place com-
Lobjectif des 104 élèves est atteint.
notre enfant pour la rentrée pro- chaine et nous espérons quil pourra être pris, explique cet- te maman. Il avait déjà été refu- sé lan dernier. LÉducation nationale parle de réduire les échecs scolaires, mais ne sen donne pas les moyens. Il fau-
ment gérer lécole, et de faire la répartition lui-même. Des actions seront en tout cas pré- vues à la rentrée, et certaine- ment même avant. Espérons quil ne sera pas nécessaire den arriver là. ! G.C.
Guy Lacombe, élu meilleur entraîneur de Ligue 1 de foot- ball en 2003, a été reçu jeudi 6 mai dernier à lAuberge de la Roche de GrandCombe-Châteleu. Cest à linitiative de lartisan mortuacien Michel Faivre- Pierret, un des plus fidèles supporters du F.C. Sochaux, que cette rencontre a été organisée.
En 2003 lécole a été agrandie, ce qui permettrait daccueillir une cinquième classe.
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Salvi décor : un nouvel espace peinture-décoration Situé en face du cabinet de radiologie à Morteau, ce magasin est ouvert depuis le 1 er mai. L’entreprise Pierre Salvi met ici toute son expérien- ce au service des particuliers en matière de décoration et peinture.
Les murs intérieurs servent de panneaux d’exposition.
“De multiples teintes réalisées dans la minute grâce à cette machine à teinter.”
P rofessionnel jusqu’au bout des pin- ceaux. Cette nouvelle enseigne mor- tuacienne s’adresse à une clientèle de particuliers souhaitant réaliser eux- mêmes des travaux de décoration en utilisant des produits de qualité. Pas facile aujourd’hui de s’y retrouver sans les conseils avisés d’un spé- cialiste qui saura prendre en compte vos besoins pour vous proposer la solution pas forcément la plus économique mais la plus pertinente à long terme. Avec plus de 30 ans d’expérience dans la pein- ture professionnelle, l’entreprise Salvi Pierre est particulièrement bien placée pour se positionner sur ce marché actuellement en plein essor. “Il manquait un site spécialisé sur le Val de Morteau. Les gens étaient contraints d’aller sur Pontar- lier ou Besançon” , explique Serge Salvi. Un peu à l’étroit dans ses anciens locaux, l’en- treprise a profité du transfert à l’emplacement actuel pour ouvrir ce show-room à destination du
grand public. En franchissant le seuil de ce com- merce qui s’étend sur 100 m 2 environ, le client découvre un large choix de peintures, papiers peints, sols, parquets, moquettes. “On met l’ac- cent sur la qualité et l’innovation. Ce commerce est un point-relais lasure Sikkens. Tous les pro- fessionnels s’accordent à reconnaître que cette marque, c’est le top qualité de la peinture lasu- rée. Elle présente une longévité exceptionnelle particulièrement bien adaptée aux conditions cli- matiques assez rudes dans le Haut-Doubs.” L’agencement du magasin a été pensé pour accueillir le client dans les meilleures disposi- tions. Un espace lumineux et spacieux dont les murs et les sols servent de support à diffé- rents types de revêtement. “En sachant combien il est parfois difficile de visualiser une peinture ou un parquet à partir d’un échantillon, il nous semblait utile de procéder de la sorte. C’est plus réaliste.” Salvi décor est équipé d’une machine à teinter très performante, capable de réaliser de multiples teintes dans la minute. La machine proprement dite est commandée depuis un poste informa- tique. Il suffit de rentrer les bonnes références
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pour obtenir la peinture recherchée. Le produit, c’est une chose, encore faut-il avoir le matériel adéquat pour l’appliquer. Livré à lui-même, le débu- tant n’a pas toujours les connais- sances nécessaires pour faire le bon choix. Plus de souci à se faire chez
Salvi décor où il se verra proposer l’outil adap- té à chaque produit, chaque finition. Un plus très appréciable qui évitera bien des désagréments, surtout au moment de la mise en pratique. En
décoration, c’est tellement plus agréable de tra- vailler de bons produits avec les outils corres- pondants. On s’en aperçoit surtout au moment du résultat final. !
Ouverture du lundi au vendredi : 8h30 - 12h et 14h - 18h30 Samedi : 9h - 12h
SALVI Pierre Peintures SAS Rue Fontaine L’Épine - BP 43103 25 503 MORTEAU CEDEX Tél.: 03 81 67 05 62 - Fax : 03 81 67 47 42
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Une hausse sensible des foyers surendettés Chômage, familles mono-parentales, prix des loyers sont les principales raisons qui expliquent l’augmentation du nombre de dossier de surendettement dans le Doubs. Haut-Doubs
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L e coût du logement repré- sente en moyenne plus du tiers de la capacité finan- cière dun ménage. Selon lagen- ce départementale dinformation sur le logement, cest une des causes première du surendette- ment. À léchelle du département du Doubs, le nombre de ménages qui connaissent une déroute financière est en augmentation. En 2002, la commission de sur-
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Pour cette association, les muta- tions de la société sont au cur des difficultés rencontrées par certains ménages. La cause du surendettement, cest moins le coût du logement que le change- ment de situation. La perte dem- ploi et la famille mono-parenta- le, sont deux éléments pour expli- quer le surendettement. Lors- quune personne se retrouve seu- le avec un salaire, elle va devoir
quune banque. Il suffit parfois dun simple appel téléphonique pour être crédité. Le plafond dendettement qui normalement ne doit pas être supérieur à 33 % des revenus de la personne est allégrement dépassé. Cest dautant plus vrai si le bénéficiaire du prêt à un bas salaire. Cest un souci. Voilà pourquoi nous souhaiterions que les sociétés de crédit autres que les banques, accèdent au fichier des incidents de paiement avant daccorder un prêt à des taux din- térêt qui avoisinent parfois les 19 %. Lobjectif étant que ces orga- nismes ne prêtent pas à des familles déjà endettées et qui vont senfoncer un peu plus précise lU.D.A.F. Mais parallèlement, ces sociétés de crédit entretiennent le ryth- me de la consommation. Les familles qui cèdent parfois trop facilement devant lappât du prêt ont leur part de responsabilité dans leur situation de suren- dettement. Certains ont plus grands yeux que grand ventre. Lorsquun banquier ne veut plus débloquer dargent à son client car il est endetté, cest une erreur de se tourner vers un organisme de crédit. Il savère donc que le surendettement dépend par- fois du comportement de lindi- vidu qui vit au-dessus de ses moyens. !
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endettement a recensé 1 425 dossiers et 1 557 en 2003. Le Jura (509 en 2002 et 585 en 2003), la Haute-Saône (523 en 2002 et 549 en 2003) et le Territoire-de-Belfort (435 en 2003 contre 335 en 2002) enregistrent éga-
assumer des charges qui étaient jusque-là portées par le couple. Cela veut dire par exemple un loyer, une voiture, un télépho- ne, une télévision, etc. indique lU.D.A.F. Tout peut aller très vite. Une séparation, le chô-
Parfois, les foyers tombent dans une spirale infernale.
Claude Vanony fait étape au Russey Le 19 juin au soir, le célèbre humoriste vosgien fêtera sa 60 ème collaboration avec Disco Vacances. Pour l’occasion, il aura droit, ainsi que le public, à quelques sur- prises. Plus de 2 heures de bonne humeur en perspective. Le Russey
lement une nette progression. Dans le détail, sur ces deux années, larrondissement de Pon- tarlier (secteurs de Pontarlier, Montbenoît, Morteau, Le Rus- sey), enregistre une hausse du nombre de foyers surendettés qui est passé de 124 en 2002 à 142 en 2003. À période égale, 789 dossiers de surendettement sont dénombrés à Besançon en 2003 contre 713 en 2002. Lunion départementale des asso- ciations de familles (U.D.A.F.) dont les bénévoles aident les per- sonnes à établir un dossier de surendettement, suit de près lévolution de ces statistiques.
mage, et un individu a faible revenus peut se retrouver dans limpossibilité dhonorer les rem- boursements dun emprunt. Par- fois, les foyers tombent dans une spirale infernale dans laquelle ils senlisent. Une personne qui perd son emploi a une capacité de remboursement qui est nulle. Les gens qui sont dans ce type de situation difficile cherchent un certain réconfort quils trouvent dans la consommation indique lU.D.A.F., pointant du doigt les organismes de crédit qui tentent le consommateur en lui propo- sant des prêts faciles dans des conditions moins exigeantes
E st-il encore besoin de présenter Claude Vano- ny ? Affublé de son infa- tigable chapeau, la moustache toujours frétillante, le comique venu des Vosges poursuit inlas- sablement une discrète mais impressionnante carrière. Ça fait près de 50 ans quil tour- ne en spectacles. Depuis tren- te ans, il fait entre 80 et 120 galas par an confie Fred Raci- ne de Disco Vacances. Incomparable, lhumoriste a le
me, fait un peu partie de ces gens indémodables sur les- quelles le temps na pas de pri- se. Il a des fans de père en fils. Replongez-vous dans vos racines, salle des fêtes du Rus- sey le 19 juin, avant le pas- sage de lartiste en novembre prochain à lOlympia. !
don du parler vrai. Il parle de choses que tout le monde a un jour ou lautre vécu, cest sa for- ce. Il offre deux fois 1 h 15 dun spectacle où les gens narrêtent pas de rire, du début à la fin. À loccasion de son 60 ème gala à travers le Grand Est de la France avec Disco Vacances, plusieurs surprises seront réservées à lartiste et au public. Ce conteur inégalable, défenseur dun terroir véritable au sens le plus noble du ter-
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ménagers contribuent beaucoup à leur architecture. Je pense au réfrigérateur en inox, au plan de travail équipé d’un wok. C’est aus- si synonyme d’une autre maniè- re de préparer les repas” souligne Antoine Raoul, responsable des Cuisines Vaissier à Besançon. Cet- te enseigne réputée pour sa com- pétence et son conseil est spé- cialisée dans les cuisines clas- siques et contemporaines. Vais- sier n’est pas un “marchand de cuisine”, mais plus que ça, en témoigne sa longévité. Antoine Raoul et son équipe vous accom- pagnent dans votre projet. Ils sont à l’écoute de vos besoins, de vos attentes pour composer la cuisi- ne qui vous convient. Ces spé- cialistes parlent “d’agencement”.
Ils prennent le temps de simuler par informatique l’organisation de votre cuisine dans votre maison. Si une incohérence apparaît entre la couleur des murs et les teintes de la future cuisine, ils vous l’ex- pliqueront avant d’envisager des solutions. L’objectif étant toujours de trouver l’équilibre entre fonc- tionnalité et esthétisme, surtout lorsqu’il s’agit d’une cuisine contemporaine. "
cœur de la création pour appor- ter à la cuisine le caractère d’un espace ouvert à la famille, à l’échange. Le choix des couleurs étiré entre aluminium et chocolat, le choix du plan de travail en ardoi- “Les appareils ménagers contribuent beaucoup à l’architecture de la cuisine.” se ou en granit légèrement bou- chardé pour aboutir à un effet matière atténuant la brillance de la pierre polie, offrent autant de possibilités pour composer la cui- sine qui vous ressemble. Ques-
tion de goût. Contemporain rime aussi avec fonctionnalité. Le volume des pla- cards et des tiroirs est étudié pour faciliter le rangement des usten- siles. Ils sont équipés de procé- dés techniques qui vous simpli- fient la vie au quotidien. Un seul exemple, l’évier prévu à une hau- teur adaptée afin d’éviter les maux de dos à l’utilisateur souvent contraint de se voûter. Pour faire vivre une cuisine contem- poraine, il faut songer également aux appareils qui doivent être en harmonie avec les meubles pour ne pas nuire à l’esthétisme de l’en- semble. “Par rapport à une cui- sine rustique, la fonctionnalité est accrue. Ces cuisines sont plus faciles d’entretien et les appareils
Lignes épurées, senti- ment d’horizontalité, formes et couleurs qui expriment les tendances de l’architecture d’au- jourd’hui inspirée du “Sty- le International Bauhaus”, la cuisine entre dans l’ère
du design . Le contemporain s’in- vite dans la création de modèles qui se distinguent par leur esthé- tisme. Une page se tourne dans l’univers des cuisines longtemps confiné à un aspect rustique qui a aussi son intérêt. Mais l’arri- vée de nouvelles gammes déve- loppées par des marques comme Siematic donnent à cet ensemble de meubles une envergure teintée de sobriété et d’équilibre dans les proportions. L’agencement est au
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