Journal C'est à Dire 162 - Janvier 2011
Le journal gratuit du Haut-Doubs
11 janvier 2011 N° 162
Le journal du Haut-Doubs
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S
ESPACE VALENTIN BESANÇON (Sortie valentin Nord ) 03.81.80.85.00 Ouvert le dimanche 16 janvier 2011 de 10h a 12 h 14h à 19 h
S O M M A I R E
Les pompiers veulent la vérité. Le décès accidentel du pompier Alain Huguenin avant Noël a suscité l’émoi chez les pompiers du Val de Morteau. Mis au placard à Besançon, il n’a jamais digéré sa mutation. (page 4) Le patron d’Altitude rassure. Après deux années difficiles, l’entreprise Altitude de Morteau devrait renouer avec la croissance en 2011. Son responsable Jean-Louis Dabrowski annonce qu’il souhaite conquérir de nouveaux mar- chés en développant de nouveaux produits. (page 5) 1 000 habitants de plus. En neuf ans, la population du Val de Morteau n’a pas cessé de croître. Toutes les communes sont en hausse d’après les derniers chiffres du recense- ment révélés par l’I.N.S.E.E. (page 12) Maîche reprend son souffle. L’association pour la promotion de Maîche (A.P.P.M.) prend un nouveau départ. Le dialogue avec la mairie est renoué et Christophe Contejean prêt à reprendre les rênes. (page 29) Le Haut-Doubs vire-t-il à gauche ? Au regard des dernières élections locales, on note une poussée de la gauche, surtout dans les plus grandes communes. (page 34)
Les grandes sagas industrielles du Haut-Doubs
Les bénévoles en pleins préparatifs pour le Téléthon 2010 aux Gras, village Téléthon
du Val de Morteau.
(Dossier pages 15 à 20)
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R E T O U R S U R I N F O
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Grand’Combe, 110 ans en arrière
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Bientôt la T.N.T. pour tout le monde dans le Val de Morteau
ÉDITORIAL
Parenthèse Nous entrons dans une période de dix-huit mois au cours desquels la sérénité des débats autour des orien- tations politiques du pays et plus proche, de nos territoires, sera pol- luée par la politique au sens étri- qué du terme. Dès mars, les élec- tions cantonales donneront le feu vert au marathon électoral. Dans le Haut-Doubs, lʼenjeu est de taille, non pour lʼavenir de notre territoire mais pour la répartition des forces entre une gauche qui tentera dʼasseoir encore plus sa majorité au Dépar- tement et une droite qui sʼéchinera à reconquérir les sièges perdus en 2004. Pour le Haut-Doubiste lamb- da , bien sûr que ces échéances élec- torales ne changeront en rien son quotidien. Sʼensuivront dans certains départements des sénatoriales en septembre, puis la présidentielle demai 2012 avant de terminer à bout de souffle par les législatives un mois plus tard. Le tout, dès ce début dʼannée 2011, sera obstrué par lʼinterminable psychodrame autour des primaires à gauche qui sous cou- vert dʼexercice paroxystique de démo- cratie pourrait tourner au final à un nouveau fiasco, et les querelles lan- cinantes entre sarkozystes et post- sarkozystes. Bref, autant de sujets qui passionnent les foules… Mais qui ont néanmoins le mérite de mas- quer les véritables problèmes du pays et dʼocculter les enjeux majeurs de la France de demain. Que voit-on au final au cours dʼannées préélecto- rales sinon une mise entre paren- thèses des grandes ambitions et des projets structurants pour les terri- toires ? Rien dʼambitieux ne sera en effet lancé, ni dans le Doubs ni en Franche-Comté ni même en Fran- ce. Les années préélectorales, cʼest aussi le temps des grands renon- cements, celui dʼun Manuel Valls par exemple qui tente de se faire une place sous les projecteurs pour se démarquer de ses amis de toujours, celui aussi des dangereuses opéra- tions de récupération des électorats perdus. La droite ne manquera pas par exemple de remettre au cœur des débats lʼinsupportable ques- tion de lʼinsécurité pour ratisser plus large. Lʼextrême-droite jouera la sur- enchère dans le populisme tandis que la gauche de la gauche res- sortira le sketch du grand soir. Au final et pour redonner à la France un semblant de ressort dans cette pério- de post-crise, ces longs mois pré- électoraux tombent au plus mal. Jean-François Hauser
L e soir du réveillon de Noël, le village de Grand’Combe- des-Bois avait fait le pari de replonger un siècle en arrière en organisant une messe de Noël version 1900 avec costumes et traditions d’époque. L’événement, présenté dans notre dernière édition a été sui- vi par de nombreux habitants. “La soirée s’est très bien passée, étant donné que nous avons eu le temps idéal pour une soirée de Noël : il a neigé et le triangle tiré par 6 chevaux comtois a pu faire réellement faire un travail de chasse-neige sur la route tra- versant le village jusqu’à l’église” commente un des membres de l’association “Les Comtois en Folie”. Un traîneau a également été attelé pour emmener le père
Jean-François Fransisco depuis l’entrée du village jusqu’à l’église. La foule attendait pour voir les attelages. Elle est ensuite entrée dans l’église pour la messe où les personnages de la crèche sont entrés à tour de rôle dans l’église. Là, une magnifique crèche créée par Dominique Fran- çois avec armature en bois et “toile de fond” en papier mâché imitant parfaitement les rochers attendait les personnages et les animaux. À la sortie, les chevaux et le triangle ouvraient - à nouveau - le chemin menant à la salle de la mairie pour y déguster vin chaud, jus de pomme de chaud, clémentines et pain d’épices offerts par la commune de Gran- d’Combe-des-Bois.
D epuis le 16 novembre, tous les foyers français sont censés recevoir la télévi- sion numérique terrestre (T.N.T.). Or, dans le Val de Morteau, la mise en route est laborieuse. Une partie des foyers des Fins, de Montlebon, de Villers-le-Lac et des Gras principalement sont toujours privés d’un certain nombre de chaînes, dont les principales. Les bouquets TF1 et France Télévisions manquent à l’appel. Le problème vient du relais de la Drayère aux Gras dont dépendent tous ces foyers. En revanche, ceux qui sont connectés à l’antenne du Meix Musy, un des quatre relais qui couvrent le secteur, ne rencon- trent pas de difficultés. La société Itas-Tim qui a en char- ge la diffusion de la T.N.T. sur le Val de Morteau depuis le relais
de la Drayère vient seulement d’être alertée de ce dysfonc- tionnement que ses services n’avaient pas remarqué. “Tous nos sites sont télé-gérés. D’après nos écrans de contrôle, le relais de la Drayère fonctionne par- faitement. Cela fait longtemps que les gens se plaignent, pour- tant nous venons seulement d’être informés” regrette la socié-
té Itas-Tim. Elle dépêche une équipe technique sur place pour déterminer les raisons de ce dysfonctionnement et y appor- ter une réponse rapide. L’anomalie pourrait ne pas venir du relais mais de son environ- nement. D’autres ondes pour- raient brouiller la diffusion de la T.N.T. d’après Itas-Tim. Tout cela est à déterminer.
Des foyers des Fins et de Montlebon entre autres ne reçoivent pas la T.N.T.
Sous la neige, six chevaux comtois ont ouvert le passage menant à l’église de Grand’Combe-des-Bois. Belleherbe n’a plus de médecin
D epuis janvier, les villages de Belleherbe, Charmoille, Chamesey, Cour-Saint- Maurice, Bretonvillers, Proven- chère… nʼont plus de médecins en raison du départ à la retraite du docteur François Cachot, com- biné au départ du docteur Patrick Fay, fraîchement arrivé dans la maison médicale et des services de Belleherbe où il avait été accueilli six mois plus tôt. “Cʼest un coup dur” commente laconi- quement le maire de Belleherbe Philippe Franchini. Il ne sʼattendait pas au départ si rapide du doc- teur Cachot. “Nous avons appris son départ à la retraite à la fin du mois de décembre” dit-il. Second coup dur : le départ pré- cipité du nouveau médecin dont lʼarrivée avait été saluée par tous les élus en novembre dernier lors de lʼinauguration de la maison médicale. Venu de Paris, le doc- teur Patrick Fay nʼaura fait quʼun court séjour dans le Haut-Doubs. Il quitterait la maison médicale faute de patientèle, et rejoint Valen- ce. La communauté de communes entre Barbèche et Dessoubre a rencontré jeudi 6 janvier ledit patri- cien pour espérer son retour dans six mois en avançant de nouveaux
arguments. Rien nʼa filtré. Lot de consolation, la maison médicale dont la construction aura coûté près dʼ1 million dʼeuros à la collectivité accueille un kinési- thérapeute, un cabinet dʼinfirmières et désormais un podologue. Une fois encore, les élus vont devoir se muer en commerciaux pour espérer attirer durablement un généraliste. Pendant ce temps, les patients se rendent à Pier- refontaine-les-Varans, Sancey- le-Grand ou Maîche. À Belle- herbe, le désert médical nʼest pas un mirage. Cʼest malheureuse- ment une réalité.
est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie
B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Janvier 2011 Crédits photos : C’est à dire, C.C.I., Anaïs Clerc, Mairie de Morteau,“Morteau et environs d’hier à aujourd’hui”, Michel Simonin. A collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés),
L’inauguration en novembre de la maison médicale s’était faite en présence du docteur Patrick Fay, qui quitte déjà Belleherbe pour le soleil de Valence.
Publi-information Les assurances Gauthier s’installent à Morteau Courtiers en assurances aux Fins pour le premier et à Fuans pour le second, Thierry et Dominique Gauthier unissent leurs compétences et s’installent ensemble à Morteau. Le point avec le gérant Thierry Gauthier.
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C’ est à dire : Vous êtes tous deux courtiers en assu- rances et vous travaillez pour plusieurs compagnies. En quoi consiste votre métier ? Thierry Gauthier : Le principe d’un courtier en assurances est en effet de travailler avec plusieurs compagnies d’assurances différentes, à la différen- ce d’un agent général qui est affilé à une seule compagnie. L’intérêt de notre métier est justement de sélectionner Zoom sur : L’assurance auto sans franchise L es assurances Gauthier propo- sent actuellement une offre inno- vante en matière dʼassurance auto : lʼoffre “route tranquille”. “Il s’agit d’un produit novateur qui permet de rem- bourser la franchise restant à votre charge lors d’un sinistre même res- ponsable jusqu’à un montant de 500 euros. Cette garantie peut être sous- crite en complément d’une assuran- ce auto quelque soit votre assureur, que vous soyez assurés chez Gau- thier ou ailleurs. Avec cette formule, l’assurance auto devient donc sans franchise dans la limite des 500 euros” explique Thierry Gauthier. De plus, dans cette garantie est inclus la sécurisation des permis de condui- re car les frais de stage de récupé- ration de points sont pris en char- ge. A lʼoccasion de lʼouverture de lʼagence, les assurances Gauthier vous offrent la gratuité de cette option pendant 6 mois. Demandez les détails dans votre nouvelle agence Gauthier Assurances.
pour nos clients la meilleure solution en fonction du risque à garantir. Nous collaborons avec une quinzaine de com- pagnies, que ce soit les grands groupes les plus connus ou des petites mutuelles. En fonction de chaque risque, le choix de la compagnie ne sera pas le même. Chacune d’entre elles a des produits- phares, un grand groupe n’est pas forcément bon dans tous les domaines. De notre côté, comme nous sommes en lien avec de nombreuses compa- gnies, cela nous permet de fai- re un travail plus fin et plus précis, pour trouver la meilleure solu- tion au meilleur coût. Càd : Un courtier en assurances comme vous assure-t-il le même sui- vi qu’un agent général affilé à une seule compagnie ? T.G. : Bien sûr. L’autre avantage pour les clients, c’est que nous nous occu- pons de tout : pas seulement de la sous- cription, mais également de la gestion des dossiers, du suivi des sinistres, etc. Le client n’aura qu’un seul interlocu- teur. Le public a souvent tendance à penser que les courtiers ne sont que des intermédiaires lors d’une recherche
de service, d’un achat ou d’une adhé- sion.sans assurer de suivi. Il est vrai que cela peut être le cas dans certaines professions mais pas en matière de courtage d’assurances où nous gérons le dossier comme tout autre agent d’assurances.
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Càd : Êtes-vous spécialisé dans un type de risque ? T.G. : Notre offre de service s’étend à toute assurance : auto, habitation, santé, aus- si bien des mutuelles com- plémentaires classiques que
“Nous sommes libres et indépendants.”
T.G. : Mon cousin Dominique était à Fuans, moi aux Fins. Nous souhaitions un bureau commun pour centraliser la gestion des dossiers et avec l’évolution de nos structures, nous devions embau- cher une personne expérimentée ce qui est désormais le cas puisque Elise Per- rot vient de nous rejoindre. Notre choix d’implantation s’est donc porté sur Mor- teau. Il est toujours plus agréable pour les clients de venir dans un endroit accessible, accueillant et plus convivial. Et sur Morteau, il y a une réelle deman- de de la part des assurés de disposer d’un cabinet de courtage d’assurances. De là, nous rayonnons dans tout le Haut-Doubs, de Maîche à Pontarlier, mais également sur le Plateau sur
les secteurs de Valdahon, Pierrefon- taine-Les-Varans et Orchamps-Vennes. Nous allons bien sûr continuer d’aller au domicile de la clientèle qui le sou- haite. Càd : Comment allez-vous vous dif- férencier des autres assureurs locaux ? T.G. : Justement en faisant comprendre que désormais sur Morteau, il y a une autre façon de s’assurer. Nous sommes libres et indépendants de toute com- pagnie, nous sommes juste mandatés par nos clients. Notre atout, c’est que nous ne défendons pas une compagnie en particulier, nous défendons nos clients.
pour les travailleurs frontaliers…Nous faisons également de la prévoyance, de l’assurance décès ou de la couverture en cas d’arrêt de travail. Et nous pro- posons également de nombreux pro- duits d’épargne, assurance-vie ou épargne-retraite. De plus, nous nous adressons autant aux particuliers qu’aux professionnels (commerçants, artisans, professions libérales…). En résumé, nous proposons de tout, pour tous. Càd : Quel est l’intérêt pour vous de venir vous installer sur Mor- teau ?
Les Assurances Gauthier ouvriront leurs portes le 17 janvier au 14, chemin des Pierres (ancien salon de coiffu- re, face au bâtiment Ruggeri).
Thierry Gauthier, gérant, entouré de Dominique Gauthier et d’Élise Perrot, chargée de l’accueil clientèle et du suivi des dossiers.
OUVERT : Le lundi après midi de 13 h 30 à 18 h 30 Du mardi au vendredi de 9 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 18 h 30 Le samedi matin de 9 heures à 12 heures
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14, chemin des Pierres (Face au bâtiment Ruggeri) 25500 MORTEAU Tél. : 03 81 67 02 62 - Fax : 03 81 67 04 32 www.assurancesgauthier.fr
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V A L D E M O R T E A U
Les pompiers veulent la vérité Le décès accidentel du pompier Alain Huguenin a plon- gé les pompiers du Val de Morteau dans la stupeur. Mis au placard à Besançon, il n’a jamais digéré sa muta- tion. Le malaise est palpable chez les soldats du feu. Morteau
En bref…
Montagnes Le collectif des Montagnes du Jura a reçu le 1 er prix dans la catégorie “meilleur site Inter- net dʼorganismes régionaux” à lʼoccasion de la 9ème édi- tion des trophées de la com- munication. http://www.montagnes-du- jura.fr Construction La société Haut-Doubs Créer Bâtir innove avec la mise en ligne dʼun site nouveau site Internet surprenant grâce au premier configurateur de mai- son individuelle en ligne. www.hautdoubscreerbatir.fr Week-ends Avec la carte Avantages Jeunes, plusieurs week-ends en Europe à petit prix. Amster- dam les 5 et 6 mars pour 157 euros, puis Venise, Prague, Londres, Barcelone… Renseignements au 03 81 21 16 16. www.jeunes- fc.com Loto Super-loto organisé par la Lyre Mortuacienne le samedi 22 janvier à 20 h 30 à la sal- le des fêtes du Russey. Pré- paré et animé par Michel, ouverture des portes à 19 heures.
S igne de la tension qui a accompagné le décès acci- dentel du pompier Alain Huguenin sur une route de Loray le 16 décembre dernier, le député Jean-Marie Binétruy a été congédié des obsèques par les collègues pompiers de M. Huguenin. Ils n’ont pas sou- haité que l’élu mortuacien ren-
du S.D.I.S. un e-mail par lequel il les informait de sa décision de démissionner des pompiers, las. “Par ce mail , je veux remercier tous ceux qui m’ont aidé à sup- porter les conséquences de ma mutation du centre de secours de Morteau à la D.D.I.S., due aux calomnies de certains et à une décision que je trouve arbi-
de hommage au leur. Tant les élus locaux, selon eux, auraient manqué de tact vis-à- vis de celui qui a été injustement muté au
traire.” Il n’en dira pas plus. Deux mois plus tard, il trouvait la mort sur la rou- te. Aujourd’hui, ses amis
En trois ans, 28 pompiers ont quitté les effectifs.
Une des toutes dernières photos d’Alain Huguenin (à droite), avec ses amis pompiers, alors qu’ils préparaient du bois.
ont eu un rendez-vous le 27 décembre dernier avec le pré- sident du S.D.I.S. Léon Bessot qui n’a pas su apporter de répon- se plus précise sur les vraies rai- sons de la mutation d’Alain Huguenin à Besançon. En cou- lisses, personne ne cache les graves difficultés relationnelles qui sont nées quelque temps après l’arrivée du major Kauffmann à la tête du centre de secours de Morteau. En octobre 2008, 17 sapeurs-pompiers volontaires avaient pris la décision de se mettre en disponibilité. La plu-
part sont revenus, quelques-uns ont été “mis sur la touche.” Selon nos informations, l’un d’eux vient d’obtenir gain de cause devant le tribunal administratif. La juri- diction a annulé la décision pri- se par la hiérarchie de “muter” ce pompier dans un centre de secours extérieur. Ceux qui ont réintégré la caserne font leur tra- vail de pompier volontaire, tou- jours avec la même application, mais le cœur n’y est plus tout à fait. Récemment, l’Amicale des pompiers a également enregis- tré quatre démissions. En trois
ans, 28 pompiers ont ainsi quit- té les effectifs mortuaciens. Alors face à des effectifs en bais- se et pour assurer les gardes, le centre de secours mortuacien fait régulièrement appel à des volon- taires d’ailleurs, jusqu’à Pierre- fontaine-les-Varans ou Vercel. Inutile de dire que l’ambiance est un peu plus plombée depuis la disparition brutale d’AlainHugue- nin dont ses proches collabora- teurs et sa famille veulent aujour- d’hui laver l’honneur.
siège départemental des pompiers à Besançon, l’obligeant à faire la route quotidiennement entre son domicile de Montlebon et le siège du S.D.I.S. (service départemen- tal d’incendie et de secours) à Besançon. Officiellement, si Alain Hugue- nin avait été muté, c’est parce que la hiérarchie supprimait le poste d’adjoint au centre de secours de Morteau. Le 14 sep- tembre dernier, Alain Hugue- nin envoyait à tous ses collègues
et ses proches veulent connaître la vérité. Pourquoi cette muta- tion “arbitraire” , pourquoi ces non-dits, pourquoi une telle dégra- dation des conditions de travail et de l’ambiance parmi les pom- piers deMorteau ? Pourtant, affir- ment ses proches, “Alain ne vou- lait pas prendre la direction du centre de secours de Morteau, il voulait juste finir sa petite vie à Morteau, il s’est fait humilier” lâche un de ses frères. Les proches du pompier décédé
J.-F.H.
Travaux Après la Grande rue, les abords de l’hôtel de ville
C ombien de femmes aux formes généreuses n’ont-elles d’autre choix que de faire appel à la vente par correspondance pour trou- ver une jupe ou un ensemble qui leur convien- nent ? Et encore, combien de fois sont-elles contraintes de renvoyer le vêtement, déçues qu’il ne corresponde en rien à leurs attentes ? Confron- tée elle-même à ce problème récurrent, Chrys- telle Vuillemin a décidé d’ouvrir une boutique entièrement dédiée aux grandes tailles. Sachant que 15 % de la population adulte française est en surpoids et que ce phénomène risque enco- re de prendre de l’ampleur dans les années futures, ce nouveau magasin répondra forcé- ment à un créneau qui n’existe pas dans le Haut- Doubs, à 30 km à la ronde. Rien qu’en Franche- Comté, l’obésité a fait un bond de 134 % entre 1997 et 2009. Chrystelle Vuillemin a fait un autre constat : “Quand dans un magasin il y a un rayon grandes tailles, c’est toujours des vêtements noirs ou d’un classique à mourir. La population en surpoids est complètement oubliée. J’estime au contrai- re que quand on est une femme ronde, on est sou- vent pétillante et pleine de vie. Il n’y a aucune Un nouveau magasin de prêt-à-porter ouvre ses portes à Morteau. Son unique créneau : les grandes tailles, du 44 au 58. Habiller ses formes, c’est aussi une manière de prendre confiance en soi. 2, place Carnot - 25500 MORTEAU Tél. : 06 74 59 59 80 Chryst’XL Publi-information Chryst’XL, le spécialiste des grandes tailles
Les élus de Morteau ont approuvé le projet de réaménager les abords de l’hôtel de ville. Dans la continuité des travaux réalisés il y a quelques années dans les rues du centre-ville.
tions nécessaires à la mise en place de structures amovibles (podiums, chapiteaux, etc.), tout en assurant la modularité et l’interchangeabilité des struc- tures entre les différents orga- nisateurs de manifestations et animations. L’autre consiste à prévoir une structure perma-
C’ est un périmètre de 7 000 m 2 qui entoure la place de l’Hôtel de vil- le à Morteau : il englobe la pla- ce dite des Marronniers, la pla- ce de la Halle, la rue Gilbert- Ménie et la rue Barral, un sec- teur “actuellement entièrement dédié à la voiture” note la vil- le. L’idée est de “rationaliser
et sécuriser la circulation notam- ment aux abords de l’école, tout en améliorant le cadre de vie et l’environnement com- mercial.”
nente dédiée aux mani- festations, de préfé- rence implantée pla- ce de la Halle. “Des aménagements minimes permettraient
La pertinence d’une telle opération ?
Chrystelle Vuillemin, responsable du magasin Chryst’XL.
Deux scénarios de tra- vaux sont envisagés
raison qu’on ne trouve pas de vêtements gais et colorés” estime Chrystelle Vuillemin. Dans son magasin de la place Carnot qui ouvri- ra ses portes début février, Chrystelle Vuille- min proposera de larges gammes de vêtements (pantalons, jupes, T-shirts, vestes, surchemises, caleçons, tuniques…), du 44 au 58, voire 60, dans des marques spécialisées comme “Be the Queen”, “Franck Anna”, “Veto”, “One o One” ou encore “Liliane H”. “Pour les quatre premières, nous aurons l’exclusivité sur la région. J’ai pris soin d’oser les couleurs” précise la responsable. Dans la boutique Chryst’XL, l’intimité sera res- pectée, avec des cabines spacieuses et une vraie convivialité. “J’ai voulu donner une ambiance différente des magasins classiques, je souhaite que les clientes se sentent comme à la maison.” L’ouverture de ce magasin spécial grandes tailles est prévue au début du mois de février.
pour ce périmètre. Le premier consiste à prévoir les réserva-
d’assurer la fermeture et l’équipement pour les manifes- tations de tout type. Hors mani- festations, la structure serait affectée au stationnement” pré- cise la ville. L’enveloppe globale des travaux est estimée à 1 million d’euros hors taxes en l’absence de struc- ture fixe, et à 1,4 million avec l’implantation d’une structure fixe de 20 x 35 m. L’opposition, par la voix de son leader Henri Leiser, n’a pas man- qué de s’interroger sur la per- tinence d’une telle opération d’aménagement urbain en pério- de de crise. Pour le maire de Morteau, cet aménagement urbain serait “indispensable au développement du bien vivre ensemble.” Selon elle, “les popu- lations ont aussi besoin de lieux à vivre.” La décision d’engager l’opération a été approuvée par 24 voix (4 abstentions) lors du dernier conseil municipal.
Ouvert du mardi au samedi De 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 19 h (ouverture à 10 h le mercredi et le samedi) Ouvert non-stop les jours de foire Ouverture du magasin début février
Les abords de l’hôtel de ville seront entièrement rénovés. Coût : entre 1 et 1,4 million d’euros selon le scénario retenu.
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V A L D E M O R T E A U
Commerce et industrie
Jean-Louis Dabrowski, patron de la société “Altitude” à Morteau fait le point sur la situation de l’entreprise qui emploie trente salariés. Après deux années difficiles, des espoirs sont attendus en 2011 notamment avec l’ouverture de nouveaux marchés. “Nous sortirons des résultats bénéficiaires”
C’ est à dire : Votre entreprise “Altitude” connaît des diffi- cultés. La sortie de crise n’est encore là ? Jean-Louis Dabrowski : Concernant “Altitude”, les choses sont simples. C’est une société qui fabrique et distribue des baromètres de marine et des sta- tions météo électroniques. 70 % des produits de la gamme mari-
ne sont exportés. Notre société a souffert en 2009. Son chiffre d’affaires a reculé de 19 %. Mal- gré tout, avec des efforts d’économie, l’exercice s’est ter- miné à l’équilibre. Le problème est que nous travaillons beau- coup pour le nautisme, or c’est un marché qui a pris de plein fouet la crise économique. Il y a eu moins de bateaux neufs construits et moins de tran-
sactions sur le marché du bateau d’occasion. La situation s’est améliorée en 2010 notamment sur la fin de l’année. Nous sor- tirons des résultats bénéficiaires. Càd : Pourtant, il semblerait qu’il y ait eu des retards dans le paiement des salaires au sein de votre entreprise. Le confirmez-vous ? J.-L.D. : Le mois de septembre effectivement n’a pas été bon du fait d’un problème de logistique. Les salaires ont été versés avec 48 heures de retard. Mais c’est la seule fois où cela s’est pro- duit. La situation financière de la société est correcte, nous avons des lignes de crédit. Càd : Pas de licenciements donc ? J.-L.D. : Nous sommes trente salariés et nous avons licencié deux personnes en 2008 et 2009. Càd : Comment se présente l’année 2011 pour “Altitude” ? J.-L.D. : Je suis optimiste. Nous avons une activité commercia- le forte. Nous sommes référen- cés chez de grands clients. La deuxième chose qui a son impor-
Jean-Louis Dabrowski est le président sortant de la C.C.I. du Doubs.
tance est que lors du dernier salon nautique d’Amsterdam notre nouvelle ligne de baro- mètres de marine a été bien per- çue par la clientèle. Nous avons beaucoup d’espoirs. Càd : Avez-vous envisagé de vous diversifier pour ne plus
teur devrait être prêt en 2012.
consulaire pour construire un réseau proche du terrain, plus efficace. Notre rôle n’est pas de faire venir les entreprises en Franche-Comté, mais d’aider celles qui sont en place à se déve- lopper à l’international et à se diversifier. Càd : Comment comptez-vous organiser votre temps entre votre entreprise, et la C.R.C.I. si vous êtes élu ? J.-L.D. : C’est plus complexe que compliqué. Je suis avant tout un chef d’entreprise. Il faut savoir déléguer. J’ai la chance d’avoir chez “Altitude” comme à la C.C.I. une équipe motivée pour m’épauler. Je rappelle qu’un pré- sident de C.C.I. ou de C.R.C.I. est là pour animer et impulser une politique. Ce n’est pas un directeur général qui dirige les services. Propos recueillis par T.C.
Càd : Quels sont les secteurs qui résistent le mieux à la crise en Franche-Comté ? J.-L.D. : Des secteurs comme l’agroalimentaire ont traversé la crise sans trop de dégâts. C’est le cas aussi de l’instrumentation médicale.
dépendre seulement du marché de la plai- sance ? J.-L.D. : En effet, nous cherchons à nous posi- tionner sur le marché des industriels. Nous
“La situation financière de la société est correcte.”
Càd : Après avoir présidé la C.C.I. du Doubs, vous êtes can- didat à la présiden- ce de la Chambre
régionale du Commerce et de l’Industrie de Franche-Com- té. Les élections ont lieu le 26 janvier. Qu’est-ce qui vous intéresse dans ce mandat ? J.-L.D. : Quel que soit le man- dat, ce qui m’intéresse c’est de continuer à construire. On a une page blanche dans le réseau
avons une station météo qui est adaptée par exemple au secteur de l’éolien. J’ai également un projet avec la société Legrand et deux laboratoires de mettre au point un détecteur de radon à usage professionnel. Ce gaz naturel très présent en Franche- Comté, est cancérigène. Ce détec-
L’entreprise Altitude emploie 30 salariés.
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Loisirs La rando nordique,
nouvelle activité de glisse Faire sa trace dans la poudreuse est désormais possible avec les ski “backcountry”. Trois itinéraires gratuits ont été mis en place avec location possible au Chauffaud et à Morteau. Une initiation est pré- vue dimanche 16 janvier.
L es avantages du ski de fond et du ski alpin sans les inconvénients. Voilà en résumé la définition du ski nordique, appelé “back- country”, qui débarque depuis cette année sur nos crêtes grâce en partie à la communauté de communes du Val de Morteau et à deux passionnés demontagne
sont proposés. Départ, arrivée, distance, dénivellation, niveau de difficulté, points d’intérêt et points de restauration sont inscrits. Pour monter cette activité, il a fallu obtenir l’autorisation de tous les propriétaires de ter- rains. Un travail de longue halei- ne. “Si nous avons créé les iti-
que sont Patrick Bohard, de l’auberge “Sur la Roche” située au Chauf- faud et Yvan Binot, moniteur de ski indé- pendant et responsable
néraires, c’est pour cana- liser les gens et surtout pour respecter la tran- quillité de la faune et de la flore. À 99 %, les skieurs empruntent des
“Le skieur peut aller à son rythme.”
de l’auberge C.A.F. du Chauffaud. Pourvu d’écailles, le ski permet à l’utilisateur de grimper. Dans les descentes, il n’a plus qu’à se laisser glisser. Les skis dispo- sent de carre pour tourner. C’est un peu la technique du télémark. “Il n’y a pas l’aspect skating où il faut faire des kilomètres. Le skieur peut aller à son ryth- me. Ce type de randonnée se prê- te très bien à notre secteur” explique Patrick Bohard. Des cartes sont prêtées (gratuite- ment moyennant caution) aux futurs skieurs. Trois itinéraires
chemins forestiers” fait remar- quer Yvan Binot. La location à l’auberge de la Roche est de 11 euros la demi-journée (ski, chaussures, bâtons) et de 15 euros la journée. Un autre point est disponible à Morteau, chez Sport Aventures. La pou- dreuse vous attend. E.Ch. Renseignements au 03 81 68 12 55 ou au 03 81 68 08 94 www.randonneenordique .com
Patrick Bohard (à gauche) et Yvan Binot, à l’origine de cette activité en lien avec la communauté de communes.
Loisirs La randonnée raquettes gratuite… jusqu’à quand ?
Pour marcher sur les itinéraires “raquettes” bali- sés et damés du Val de Morteau, c’est toujours gra- tuit. Ce qui n’est plus le cas du côté de Métabief. Une nouveauté qui fait grincer des dents.
importants. Pour exemple, un entretien à la saison des pistes de raquettes du Mont d’Or se chiffre à 30 000 euros. “Jusqu’à présent, c’était la redevance du ski de fond qui payait l’entretien et le balisage des pistes de raquettes. Ce n’est pas tout à fait logique” explique Jean-Luc
Au Larmont, nous restons gra- tuits. Les administrés payent déjà des impôts. Pourquoi pas faire payer les joggers ! ” ironi- se l’élue à la communauté de communes du Larmont Natha- lie Bertin, opposée à faire payer sur son secteur. Politique différente du côté de
R assurez-vous, le bon air pur de nos montagnes demeure gratuit à l’inverse de la randon- née raquettes, payante depuis le début de l’hiver sur les secteurs du Mont d’Or (Métabief-Mal- buisson-Les Fourgs) et Mouthe. Le prix pour accéder aux sentiers damés, balisés et sécurises est de 3 euros par jour pour un adulte. D’un côté, les usagers criant à la “taxation”, de l’autre, les sites nor- diques rappelant que seules les pistes balisées nécessitent un for- fait en raison de leur entretien par des personnes qualifiées. Res- te aux touristes les pistes du Lar- mont, deMorteau et du Saugeais, toujours gratuites. “Je suis tota- lement contre cette redevance.
la communauté de com- munes du Mont d’Or- Deux lacs et celle des Hauts du Doubs où ces dernières disent avoir suivi les préconisations
Girod, vice-président du Pays du Haut-Doubs, entité qui regroupe 6 communautés de com- munes (Larmont, Mont- benoît, Mont d’Or-Deux
“Pourquoi pas faire payer les joggers !”
de l’espace nordique jurassien (E.N.J.). La mission de l’E.N.J. est d’harmoniser les activités nordiques et la redevance ski de fond sur l’ensemble du mas- sif jurassien dans le Doubs, le Jura et l’Ain. Attention, prati- quer la raquette hors-piste “demeure gratuit” rappelle l’office de tourisme de Mouthe. Seules les pistes entretenues et sécu- risées sont payantes pour évi- ter, dit-on, des déficits trop
Lacs, Hauts du Doubs, Fras- ne-Drugeon, Levier-Val d’Usiers). Il regrette au passage que Pon- tarlier ou le Val de Morteau aient décidé de rester gratuits. : “Ce sont eux qui ne font pas com- me les autres en ne faisant pas payer les raquettes” dit-il. Quand il est déjà bien difficile de contrô- ler les skieurs de fond, il semble délicat d’imaginer un vrai contrô- le à l’échelle des raquettes. E.Ch.
S’engager sur les pistes damées du Mont d’Or coûte désormais 3 euros par jour.
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Val de Morteau Le Secours catholique a besoin d’aide Début février, les bénévoles frapperont aux portes des maisons du Val de Morteau pour récolter des fonds. L’association répond à l’urgence en matière de logement, habillement, lien social.
L a première quinzaine de février, une soixan- taine de bénévoles du Secours catholique ira à la rencontre des habitants du Val de Morteau dans le cadre de la collecte locale “S.O.S. hiver”. Une quête nécessaire entièrement reversée à la sec- tion locale qui répond à l’urgence sociale, sans différences d’âge, de sexe, de religion. L’équipe accueille toutes les per- sonnes pour leur permettre de vivre, parfois même de survivre, en les logeant dans son accueil de nuit doté de deux chambres (lit, cuisine, sanitaire, douche), à proximité de la chapelle de Morteau. La prise en charge en matière financière, vêtements,
soutien moral et vêtements est assurée par la structure qui a offert en 2009 près de 250 nui- tées (environ 35 personnes accueillies). Le jour, une ligne directe (06 81 45 38 03) répond et accueille des personnes en
çon. Ce travail - mené par des béné- voles - ne s’arrête pas à ce simple accueil. L’activité vestiaire (situé à proximité de la chapelle) per- met de s’habiller en vêtements quasiment neufs ou en tout cas
situation précaire. “Ce sont parfois des familles, une femme avec des enfants, par- fois un sans domicile fixe ou quelquefois des gens de passage que
remis en état pour une somme symbolique. “Les vêtements, chaussures, sont mis en vente le ven- dredi de 15 heures à 17 heures ” rappelle le responsable. Environ 15
Une somme d’argent en fonction de l’urgence.
à 20 familles par semaine. Un accompagnement scolaire est également proposé ainsi qu’un accueil familial de vacances au mois de juillet. “Cet accueil de familles du Val de Morteau est en perte de vitesse” , déplore
nous accueillons. Nous accep- tons tout le monde, sauf les ani- maux” résume Étienne Jean- ningros, le responsable du secours catholique du Val de Morteau, qui travaille en rela- tion avec la délégation de Besan-
Les bénévoles prêts pour la campagne S.O.S. hiver qu’ils mèneront début février.
Val de Morteau “Je crois en un tourisme de qualité et de courte durée” Président de l’office de tourisme du Val de Morteau-Saut du Doubs, Jean-Pierre Vien- net brigue un nouveau mandat à la tête de cet organisme qui aura pour nouvelle mission d’animer et de gérer le musée de la montre de Villers-le-Lac.
Étienne Jeanningros. Autre action, pas la moins atten- due : la commission “secours”. Les membres étudient chaque demande et allouent une som- me d’argent en fonction de l’urgence : “On peut par exemple donner 50 euros à une person- ne en surendettement qui ne peut pas payer sa facture d’électricité, autant à une personne qui ne peut plus mettre d’essence et devant se rendre à un entretien
qu’aux individus seuls. Pour que ce secours soit péren- ne, ouvrez votre porte et votre porte-monnaie aux bénévoles. E.Ch.
d’embauche, ou offrir des tickets de bus…” précise Étienne Jean- ningros, qui ne cache pas que les aides vont davantage aux personnes ayant des enfants
Secours Catholique Val de Morteau 2, rue Fauche Le samedi de 9 heures à 11 heures Le vendredi : vente des vêtements (à côté de la chapelle) Tél. : 06 81 45 38 03
C’ est à dire : Vous êtes candidat à votre suc- cession à la présiden- ce de l’office de tourisme. Quelle est votre motivation ? Jean-Pierre Viennet : Je sol- licite un nouveau mandat de pré- sident car j’ai été un ardent défenseur du rachat du musée de la montre de Villers-le-lac par la communauté de communes du Val de Morteau (N.D.L.R. : elle est propriétaire de la collec- tion depuis le 20 décembre). C’est l’office du tourisme qui va gérer et animer ce musée. Je souhai- te mener à bien ce projet. Càd : Il était important pour vous que ce musée devienne la propriété de la collecti- vité ? J.-P.V. : Les élus de la commu- nauté de communes se sont investis fortement en acquérant ce musée. C’est un engagement pour construire l’avenir. L’horlogerie fait partie de notre patrimoine local. Nous avons ici deux musées, une école d’horlogerie, et Horlo’Troc, une manifestation dédiée à l’horlogerie. Les choses s’organisent autour de cette thé- matique. Je souhaite maintenant que l’on puisse construire des partena- riats avec le musée de Morteau et Constant Vaufrey. Ces deux structures sont complémentaires. Càd : Comment comptez-vous animer ce musée ? J.-P.V. : Tout d’abord, on s’aperçoit que les gens d’ici le connaissent mal. Nous voulons donc organiser une journée portes ouvertes pour que cha- cun puisse venir le découvrir. Par ailleurs, des vitrines pour- raient être dédiées à l’horlogerie franco-suisse. On peut aussi envi-
sager d’organiser des expositions temporaires dans le musée de Villers-le-Lac pour le dynami- ser. Càd : Quel bilan tirez-vous de la fusion des deux offices de tourisme de Morteau et de Villers-le-Lac ? J.-P.V. : Le bilan des offices de tourisme de Morteau et de Vil- lers-le-Lac est positif. La fusion de ces deux entités qui forment désormais l’office de tourisme du Val de Morteau-Saut du Doubs, s’est faite naturellement. Ce regroupement nous permet d’avoir une vision d’ensemble. Nous sommes là pour animer, informer, communiquer. Càd : Pour autant, le touris- me peine à émerger dans le Haut-Doubs. Comment ce ter- ritoire peut-il se démarquer pour attirer davantage de visiteurs ? J.-P.V. : Il faut l’admettre : nous
ne sommes pas une destination touristique évidente. La Franche- Comté arrive au 18 ème rang sur 22 au classement des régions en terme de choix de destination. À Morteau, les touristes restent deux jours maximum au cam- ping. Néanmoins, je suis convain- cu que dans ce contexte il faut jouer la carte de la qualité d’accueil, d’hébergement, d’information. Je crois en un tou- risme de qualité et de courte durée. Nous avons des atouts qui sont le patrimoine horloger, la saucisse de Morteau, et le “paléolac” (Doubs, bassin du Doubs, et barrage du Chatelot). Ce sont des axes forts pour se différencier des autres secteurs que sont la vallée de la Loue et le secteur Mont d’Or-Deux Lacs. À terme, pour que le tou- risme ait une plus forte valeur économique, il faudra que soit créé le parc naturel transfron- talier. Propos recueillis par T.C.
Jean-Pierre Viennet se représentera lors des élections qui auront lieu le 4 février.
Toutes les alliances sont chez L’Orade Du 15 au 30 janvier, la bijouterie L’Orade
Laurent, Ade- line Lambert et Émilie Jeannin vous accueillent à L’Orade.
I l y a des bijouteries qui cristallisent les bonheurs de la vie. L’Orade à Pon- tarlier en est une. Elle accueille les futurs mariés qui prennent le temps de choisir leurs alliances parmi un ensemble de références d’une rare diversité. Des alliances diamants, des alliances bico- lores, en or blanc, en platine et mainte- nant en palladium, un métal esthétique et tendance, les collections exposées dans les vitrines marient les styles classiques et contemporains. Ce n’est pas tout. Du 15 au 30 janvier, L’Orade crée l’événement avec “la quinzaine de l’alliance”. Pendant deux semaines, plus de 1 000 modèles d’alliances seront pré- à Pontarlier vous invite à venir découvrir plus de 1 000 modèles d’alliances à personnaliser. Sûr que les futurs mariés trouveront leur bonheur.
sentés dans la bijouterie. Une opération exceptionnelle et un choix unique offert aux futurs mariés ! Pour un couple d’alliance en or acheté, L’Orade vous offre un repas gastronomique. “Cela fait quatre ans que nous sommes installés à Pontarlier. Deux à trois fois par an, on amène de la nouveauté à notre clien- tèle. En ce début d’année, nous avons souhaité mettre l’accent sur les alliances” explique Laurent Lambert, gérant de L’Orade. Faut-il encore rappeler que ces anneaux ne sont pas des bijoux com- muns, ils sont le symbole authentique d’une union qui subsiste après la fête éphémère du mariage.
C’est parce que les alliances ont ce carac- tère unique, teinté d’émotion, que L’Orade donne aujourd’hui la possibilité à ses clients de les personnaliser dans les moindres détails. La bijouterie dispose d’un échantillonnage spécifique qui per- met à chaque client de choisir immédia- tement son modèle d’alliance en défi- nissant la couleur (or blanc, platine, dia- mant, palladium, etc.), sa largeur (ruban, demi-jonc, etc.), son profil, et sa fini- tion (brossée, sablée, mate). Sans oublier qu’il est toujours possible de faire gra- ver les anneaux. Le seul plaisir de choi- sir les alliances donne envie de se marier…
L’Art de plaire Collection AUTOMNE - HIVER TEXAM
-30% -50% SOLDES * L ES *à partir du 12 janvier -30% -30% -30% -30% -50% -50% -50% -50% -50%
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l Hommes (Tailles 36 à 64) l Femmes (Tailles 36 à 54) Prêt-à-Porter MORTEAU RUE PERTUSIER Ouvert le lundide 14h à 19h et du mardi au samedide 9h à 12h et de 14h à 19h BESANÇON ESPACE CHATEAUFARINE Tél. : 03 81 41 07 18 Ouvert du lundiau samedide 10h à 19h et le samedide 9h à 19h
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V A L D E M O R T E A U
Téléthon 2010 : aussi bien, sinon mieux Quel bilan peut-on tirer du Téléthon 2010 sur le Haut-Doubs ? Premiers éléments de réponse livrés par Jean Garreau, le coordinateur de l’A.F.M. sur le secteur. Haut-Doubs
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C’ est à dire : Êtes-vous déjà en possession des résultats défini- tifs du Téléthon 2010 ? Jean Garreau : Non, on les aura seulement à la fin du mois de février. Mais on peut d’ores et déjà annoncer la tendance. On sera aussi bien que l’an der- nier, sinon à peine mieux si j’en juge pas les premiers échos des organisateurs. Càd : Que rapportent ces échos ? J.G. : Aux Gras, la somme rever- sée à l’A.F.M. atteint autres villages Téléthon. À Maîche, on atteint 23 109,50 euros, à Arçon, ça progresse aus- si, comme aux Granges-Narboz. Le défi des 10 heures de loto organisé à Pontarlier avait “rap- porté” 18 100 euros en 2009. On est à 19 300 euros cette année. On parle bien sûr de recettes nettes. Il faut savoir qu’aux Gras par exemple, toutes les charges comme la location du chapiteau étaient déjà couvertes par les sponsors avant même l’ouverture du Téléthon. Càd : Et le 36 37 ? J.G. : Là aussi, la tendance est 44 099 euros, soit 3 000 euros de plus qu’en 2009. Je n’ai pas encore les chiffres de tous les
à l’évolution légèrement positi- ve en sachant qu’elle s’applique à 11 départements du Grand Est. Après 24 éditions du Télé- thon, on pouvait craindre l’usure des donateurs. Mais il semble qu’on ne ressente absolument pas ce phénomène. Je suis, une fois encore, un peu “scotché”. Càd : Vous avez accompagné Bernard Barataud qui reve- nait vivre le Téléthon dans le Haut-Doubs. Pouvez-vous dire quelques mots sur cet- te expérience ? boz. Il était vraiment accueilli comme le père du Téléthon. C’était très chaleureux. Càd : Vous repartez pour une nouvelle campagne ? J.G. : Je n’en suis pas sûr, car j’ai plein d’autres engagements. La coordination du Téléthon, c’est plus de 300 heures de mobi- lisation par an. La prochaine campagne débute déjà en mars. Mon rôle consiste à aller expli- quer, conseiller les collectivi- tés et les associations qui s’engagent dans l’organisation. Quoi qu’il en soit, ça reste une expérience extraordinaire. C’est J.G. : Il était d’abord là pour revoir ses amis d’Arçon. Il s’est dépla- cé également aux Gras et aux Granges-Nar-
Le bilan financier des Gras Chiffre dʼaffaires dʼavant soirées : 31 892,52 euros dons des professionnels : 8 515 euros dons des associations : 1 744,02 euros loto (Club de lʼamitié) : 6 000 euros concert (La Chantorelle) : 570 euros “vente de km” (Maison familiale Les Fins) : 700 euros vente de flambeaux (Les Rosillards 2010) : 1 018,50 euros tombola (Les Rosillards 2010) : 7 800 euros vente de verres (Les Rosillards 2010) : 5 067 euros vente D.V.D. (Télé Chateleu) : 500 euros Chiffre d’affaires du vendredi 3 : 29 574,50 euros Chiffre d’affaires du samedi 4 : 34 407,08 euros Chiffre dʼaffaires total : 95 896,10 euros Dépenses (total) : 51 796,56 euros achats de marchandises : 26 978,61 euros achats de petits matériels : 69,80 euros fioul : 2 175 euros fournitures diverses : 2 204,34 euros frais de personnel (artistes et sécurité) : 1 950 euros locations (chapiteau, chauffage, remorque…) : 15 254,81 euros location sonorisation : 3 000 euros taxes : 44 euros assurances : 120 euros Bénéfice global : 44 099,54 euros
Des audioprothésistes de réputation
Bilan 3 ROUTE PRÉS DES COMBES 25500 LES FINS (face à Intermarché) vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2011 AUDITION NADLER Tél. 03 81 67 62 50 L es Gras se sont totalement inscrits dans l’esprit Téléthon. Une fréquentation record, une ambiance familiale, une organisa- tion impeccable. Les Rosillards ont parfaitement rempli leur mis- sion, avec, cerise sur le gâteau, un bénéfice de plus de 44 000 euros reversés à l’A.F.M. Un chèque de 44 099,54 euros
“Une évolution légèrement positive.”
très gratifiant d’entendre les gens nous appeler Monsieur Télé- thon. On donne beaucoup mais on reçoit au centuple. Propos recueillis par F.C.
Une foule immense a assisté aux deux soirées
Téléthon des Gras.
Les enfants ont participé aux animations sous le regard des parents.
Le chèque a été remis le 23 décembre dernier par les bénévoles des Gras à Jean Garreau, coordinateur de l’A.F.M. pour le Haut-Doubs.
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V A L D E M O R T E A U
tronique. Avec la poursuite de la réforme des lycées, ces deux sec- tions seront remplacées à la ren- trée prochaine par une 1 ère Menaces autour des filières technologiques Avec la réforme des lycées, une des deux classes de Sciences et Techniques Industrielles risque de disparaître au lycée Edgar-Faure de Morteau. Mobi- lisation de parents d’élèves. Lycée prend qu’on puisse ainsi mena- cer des filières technologiques particulièrement efficientes. Sta- bilité des effectifs, taux de réus-
Christian Jouillerot et toute son équipe vous souhaitent une bonne année 2011
S.T.I.2.D. : Sciences et Technologiques de l’Industrie et du Déve- loppement Durable. Ce qui entraînera donc la disparition d’une classe.
site au bac proche de 95 %, intégration profes- sionnelle immédiate : tous les indicateurs sont au vert. Sans oublier que
Les parents sont montés au créneau.
“J e trouve ça tout bonne- ment scandaleux” , réagit Éric Blanchemanche. Ce parent d’élève s’inquiète à juste titre de l’orientation de son fils Mathias actuellement scola- risé en seconde générale et tech- nologique au lycée Edgar-Faure de Morteau. Il a fait ce choix dans
le but de préparer un bac en Sciences et Techniques Indus- trielles. Diplôme en poche, il pour- ra ensuite finaliser son cursus en vue de devenir ingénieur du son. L’établissement mortuacien comprend deux classes de 1 ère S.T.I., l’une spécialisée en génie mécanique, l’autre en génie élec-
l’établissement assure également une continuité naturelle en B.T.S. avec 92 % de réussite. Cette for- mation de technicien supérieur se verrait partiellement asséchée dans son recrutement avec cet- te suppression de classe S.T.I. “La réforme obligera aussi des jeunes à poursuivre leur scolari- té dans d’autres établissements. C’est assez déstabilisant” , déplo- re Éric Blanchemanche. Son fils vit dans l’expectative. Il espère être retenu parmi les 30 resca- pés de la nouvelle classe. Quand on sait la pénurie récur- rente de main-d’œuvre qualifiée dans les secteurs techniques, on peut effectivement s’interroger sur la pertinence de telles mesures. C’est pénaliser des branches d’activités dynamiques qui offrent de réelles possibili- tés d’emploi local et d’évolution de carrière. C’est aussi se priver de filières particulièrement bien adaptées au monde du travail. L’heure de la mobilisation a son- né. Éric Blanchemanche, comme d’autres parents d 'élèves, a aler- té les instances politiques qui font remonter le message à qui de droit. F.C.
Aussitôt informés, les parents sont montés au créneau en lan- çant une pétition avec le soutien des enseignants et des élus de la communauté de communes du Val de Morteau. Personne ne com-
18 €
55 €
Éric Blanchemanche s’inquiète pour l’avenir de son fils Mathias qui n’est pas sûr de pouvoir poursuivre sa scolarité en filière technologique.
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