La Presse Pontissalienne 299 - Décembre 2024

Pontarlier 15

La Presse Pontissalienne n°299 - Décembre 2024

L es immigrés occupent 7 % des emplois de la région Bourgogne Franche-Comté selon une étude récente de l’I.N.S.E.E. régional. Près de 205 000 immigrés, majeurs et mineurs, vivent en Bourgogne-Franche Comté, dont 76 600 tra vaillent. Ces derniers 7% L e c h if f re

PATRIMOINE Une protection, mais des contraintes Protection des monuments aux morts : le revers de la médaille La Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté a lancé il y a quelques années une grande campagne de protection des monuments aux morts francs-comtois. Plusieurs concernent le Haut-Doubs.

nalité française. Les immigrés occupent sur

lement bénéfique parce qu’elle valorise un peu plus notre entrée de village. Avec ce monument et le chemin de croix, on en est fiers” dit-elle. La commune de Val-d’Usiers a d’ailleurs lancé le projet de réfection du célèbre chemin de croix de Sombacour. Elle a lancé une souscription via la Fondation du patrimoine. “Le premier objectif de dons de 26 000 euros a été atteint, nous espérons aller encore plus loin” se félicite Michèle Guyon. Le coût du chantier devrait atteindre au moins 280 000 euros. n J.-F.H. tout des emplois dans le net toyage, le bâtiment, l’aide à domicile, l’hébergement, la restauration ou la santé, avec des conditions de travail sou vent difficiles. Un tiers d’entre eux n’a aucun diplôme en Bourgogne-Franche-Comté, soit trois fois plus que les autres actifs en emploi. Mais à l’inverse, un quart des immi grés sont surdiplômés pour leur emploi. l

L a Direction régionale des affaires culturelles (D.R.A.C.) de Bour gone-Franche-Comté a mis six ans pour passer au peigne fin quelque 1 707 monuments aux morts de Franche-Comté. Ce travail de fourmi a conduit à l’inscription au titre des monuments historiques de 26 d’entre eux, sélectionnés sur des critères définis par le ministère de la Culture, soit du fait de l’originalité des sujets et leurs ornementations, soit à cause de l’ori ginalité du matériau ou de la technique de sculpture à caractère expérimental ou novateur, soit par la spécificité du décor, soit encore pour saluer la noto riété du concepteur ou du sculpteur du monument. Plusieurs monuments aux morts du Haut-Doubs pontissaliens sont ainsi concernés par ce nouveau classement : Touillon-et-Loutelet, Frasne, La Cluse et-Mijoux, Pontarlier et Sombacour. Ce classement, s’il confère une notoriété plus importante et une protection plus précise, comporte aussi des contraintes. Le maire de Touillon-et-Loutelet en

témoigne : “Nous avions sollicité ce classement pour que ce monument et ses abords soient mieux protégés, et que les travaux que nous engageons soient mieux soutenus par l’État. Le problème, c’est qu’en l’inscrivant au titre des monuments historiques, cette protection concerne un rayon de 500 m autour du monument. Si bien que pour n’importe quel petit chantier autour du monument, ne serait-ce que la création d’un abri de jardin chez un particulier, les Bâtiments de France

sont moins de la moitié à avoir acquis la natio

conçu par le sculpteur Jules Guillin a été édifié au pied du célèbre ensemble monumental composé de 13 oratoires de style néo-gothique disposés le long du chemin, érigés, eux, entre 1872 et 1895. “Ce classement qu’on n’avait pas sollicité apporte en effet pas mal de contraintes note de son côté Michèle Guyon, adjointe au maire de Somba cour, commune de Val-d’Usiers. On ne peut pas faire ce qu’on veut quand on engage des travaux. Même pour le net toyer, on doit utiliser des produits par ticuliers et on doit demander à la D.R.A.C. Mais cette protection est éga

sont concernés et ça ral longe les procédures administratives” illus tre Sébastien Popu laire. Ce monument de Touillon-et-Loutelet, un obélisque en granit des Vosges, avait été conçu par l’architecte Paul Robbe (qui fut également maire de Pontarlier). Même constat à Som bacour où le monument

“Même pour le nettoyer, on doit utiliser des produits particuliers.”

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Le monument aux morts de Som bacour fait partie des quelques monuments classés par la D.R.A.C. dans le Haut-Doubs pontissalien.

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