Le Doubs Agricole 46 - Novembre 2025

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“On est une famille”, explique Christophe Gaubert, le président de Juramonts Comté ici en compagnie de Catherine Gaubert, la directrice.

Bien rangés et vêtus d’un poncho jaune, les participants ont reconstitué le logo de Juramonts Comté.

la qualité de l’affinage se dégrade, les prix chutent, l’Union est au plus mal. En juin 1970, les producteurs décident de reprendre en gestion directe la C.C.C.A.P. qui, le 1 er juillet 1970, entre au capital de Reybier à qui elle confie l’affinage de ses comtés. Le 15 septembre 1975, la C.C.C.A.P. devient Juramonts Comté Union d‘affinage de Poligny. En 1991, suite à différents rachats, Juramonts transfère l’affinage au groupe Entremont qui sera racheté en 2011 par la coopérative Sodiaal. Laquelle décide de regrouper les activités franc-comtoises et savoyardes de la division A.O.P. d’Entremont au sein de la société Monts et Terroirs. Juramonts ne

détient alors plus que 2,1 % du capital de son affineur. En 2012, décision est prise avec d’autres apporteurs de fromage de créer la holding financière Terroirs de Franche-Comté pour prendre 25 % de capital dans Monts et Terroirs. Deux ans plus tard, T.F.C. devient T.F.C.S. : Terroirs de Franche-Comté et des Savoies qui dispose désormais de 35 % du capital Monts et Terroirs. “73 fruitières ont adhéré à l’Union en 80 ans. Par le jeu des regroupements, il en reste 18 aujourd’hui, ce qui représente 560 producteurs qui livrent 8 300 tonnes de comté en blanc à Monts et Terroirs, soit 12 % des volumes de la filière” , résume Christophe Defert qui considère que

Juramonts Comté est “une grande famille.” Catherine Gaubert la directrice est sensiblement sur la même longueur d’onde. “Depuis 2014, on a une façon de travailler très coopérative. On parie sur le collectif. On a mis en place des groupes d’échanges. Il y a aussi un groupe réservé aux fromagers, un groupe Whatsapp où chacun peut s’exprimer.” Les enjeux à venir sont multiples pour cette union coopérative. “ Aujourd’hui, c’est le sanitaire. On doit aussi se poser la question du renouvellement des producteurs. 53 % des exploitants sont nés entre 1962 et 1972. Sans les hommes, on n’est rien” , estime Christophe Defert. n

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