Le Doubs Agricole 40 - Novembre 2022

P.M. : Je succède ainsi à Christophe Jacquin. Florent Jacquemin-Verguet qui était directeur financier et administratif a pris la direction générale de F.C.E. en janvier dernier. Il succède à Philippe Pierrat parti en retraite. En quelques mots, cette coopérative qui compte 200 adhérents s’est d’abord concentrée sur la collecte d’animaux avant d’acquérir à Besançon et Valdahon des outils d’abattage et de

trouvé des solutions en se mettant autour d’une table pour aboutir ensemble à un cadre d’intervention satisfaisant. On voit aussi le succès des dimanches à la ferme, des comices. On est demandeur de dialogue. Je voudrais aussi rappeler que la Chambre d’agriculture s’occupe de la forêt avec un autre service dédié opérationnel sur le choix des essences, l’aménagement des chantiers LDA : Comment définir votre ambition à la tête de la Chambre d’agriculture ? P.M. : On va essayer de faire les choses bien, pour que notre agriculture soit encore plus vertueuse et résiliente dans 30 ou 40 ans. Il faut se poser les questions, ne pas se voiler la face. LDA : Autre “promotion” récente, vous avez pris la présidence de la coopérative Franche-Comté Élevage. C’est une lourde responsabilité ? forestiers, la problématique des scolytes, le plan de relance.

transformation qui ont permis de mieux valoriser les animaux et d’apporter une meilleure rémunération aux adhérents. On dispose également d’un réseau de

“On est demandeur de dialogue.”

distribution plus étoffé avec cinq centres répartis sur le Grand Est. La partie amont de la filière est bien en place. Nos efforts portent désormais sur la partie aval en gardant cet objectif de rester sur des marchés viande spécialisés autour des signes de qualité. C’est là que le développement doit se faire si l’on veut rester compétitif. Le groupe Franche-Comté Élevage emploie 350 salariés. n Propos recueillis par F.C.

L’agriculteur de Trévillers cumule les postes à responsabilité que ce soit à la tête de la Chambre d’agriculture Doubs-Territoire de Belfort ou en présidant la coopérative Franche-Comté Élevage.

le lisier qui ont des actions complémentaires. On se fixe comme objectif d’avoir le moins d’impact possible par rapport aux milieux en sachant aussi que le changement climatique agit sur la qualité de l’eau. LDA : Face aux sécheresses qui réduisent les quantités des fourrages, certains s’adaptent en réduisant le cheptel de génisses. Une bonne solution ? P.M. : Oui, cette stratégie tend à se développer en se concentrant davantage sur les animaux productifs. Sur le volet économique, la Chambre d’agriculture essaie d’être en veille avec les interprofessions pour saisir toutes les opportunités qui permettront de garder de la valeur ajoutée sur nos territoires. LDA : Comment percevez-vous le phénomène d’agribashing qui n’est pas forcément exacerbé dans le Doubs ? P.M. : Cela nous blesse car on est des passionnés mais il faut aussi entendre ça. Quand des gens se posent des questions, je les invite à venir nous voir. On a été montré du doigt avec le casse-cailloux. On a

LDA : Quid de la gestion de l’eau ? P.M. : On est des gros consommateurs d’eau avec l’abreuvement des bêtes, le nettoyage des ateliers, l’irrigation pour certains. On doit là aussi trouver des solutions pour réduire nos consommations, recycler l’eau, investir dans la réalisation de citernes qui permettront d’alléger les prélèvements sur les réseaux d’eau publics. LDA : On sait la sensibilité du milieu karstique à toutes sortes de pollutions. L’agriculture est P.M. : C’est aussi un sujet prioritaire sur lequel on travaille depuis plus de 40 ans. Des actions ont été menées en premier sur les effluents d’élevage. Il s’agissait d’investir pour augmenter les capacités de stockage et éviter les débordements de fosses. On a axé les efforts pour recréer de l’autonomie sur les exploitations en privilégiant le fumier ou le lisier. Conséquences : on a réduit par cinq ou six la consommation d’engrais sur le territoire. À la chambre d’agriculture, on préconise la mixité entre le fumier et souvent pointée du doigt. Votre point de vue sur ces questions liées à l’impact environnemental ?

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