Le Doubs Agricole 39 - Mars 2022

A C T U A L I T É

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A n n I V E r S A I r E

Le comice de Montbenoît fête son centenaire Saint-Gorgon-Main accueillait en 1922 le premier comice organisé sur le canton de Montbenoît. un centenaire célébré le 16 avril au stade Florence baverel. Au program- me : présentation de vaches et de chevaux, challenges biathlon, exposition, bal et bonne humeur saugette.

Le comité d’organisation avec de gauche à droite : Jean-Pierre Lombardot, Yoann Rousset, Xavier Marguet et Simon Guinchard.

catégories : espoir, jeune et adulte. “Tout se déroulera sous un chapiteau chauffé de 1 000 m 2 . Il y aura au total 150 vaches” , poursuit le président en remerciant les partenaires, une quarantaine, de leur généreuse contribution au financement de cette journée mémorable. Les chevaux comtois seront aussi présents. On trouvera également sur le site une exposition de photos, articles de presse et documents qui racontent à leur manière les origines et l’évolution du comice du canton de Montbenoît. Qui dit comice, dit forcément banquet. Le repas aura lieu à partir de 12 heures Deux autres temps forts sont à signaler avec à 16 heures le challenge biathlon réservé aux sponsors et à 19 heures la même épreuve réservée aux autres organisateurs comices. “Il y aura aussi

des animations pour les enfants, une buvette et de la petite restauration.” Comme pour toute fête saugette, le centenaire se terminera autour d’un bon repas suivi du traditionnel bal gratuit animé par le groupe Let Dzur et DJ Tanguy. “Ce rendez-vous est plutôt une vitrine des plus belles bêtes du canton et une journée placée sous le signe du partage et de la convivialité. Cela ne remplace pas le vrai comice programmé le 24 septembre à Maisons-du-Bois-Liévremont. Rappelons qu’il s’agit d’un des plus gros comices du canton avec plus de 550 bêtes présentées” , annonce sans aucun chauvinisme Simon Guinchard qui fait partie des organisateurs. Une belle mise en bouche avant le Super Comice de Pontarlier qui marquera la fin des comices le 22 octobre. n

S ans la crise sanitaire, les Sau- gets qui ne sont jamais en retard d’une fête auraient célé- bré l’an dernier les 150 ans du tout premier comice organisé à l’échel- le de l'arrondissement de Pontarlier. “Ces rassemblements se tenaient à l’époque uniquement à Pontarlier. En cherchant dans les archives, on a découvert que le passage en version cantonale a eu lieu en 1922. Labergement-Sainte-Marie a accueilli le premier comice du canton de Mouthe et celui du canton de Montbenoît s’est déroulé à Saint-Gorgon-Main” , explique Jean-Pierre Lombardot, le président

de l’association Comice du canton de Montbenoît. À défaut de pouvoir célébrer en plein confinement le tout premier comice de l’arrondissement, les organisateurs ont finalement retenu la version cantonale avec un centenaire fêté au stade de biathlon Florence Baverel le 16 avril prochain. “Le site est idéalement placé pour ce type de rassemblement” , justifie Xavier Marguet, vice-président de l’association organisatrice. Centenaire ou pas, un comice rime toujours avec animaux et la journée débutera à 10 heures avec un concours où chaque exposant aura le droit de présenter une vache dans les trois

b E S A n ç o n

Le miel et les abeilles de Châteaufarine Le centre de formation de Châteaufarine a installé deux ruches, supports pédagogiques pour les filières dispensées ici : agriculture, forêt et paysage. Première récolte attendue au printemps prochain.

pédagogique a vu le jour à Châteaufarine. “Ce rucher est le premier projet abouti entrant dans ce dispositif” se féliciteMichel Guyot, le directeur du C.F.A.-C.F.P.P.A. de Châteaufarine. En chevilles ouvrières de ce projet inédit, on trouve trois garçons, étudiants en B.T.S. gestion forestière : Gabriel, Thibaud et Gaétan. “Ces ruches sont le thème de notre deuxième année de B.T.S. Nous avons vraiment l’impression de faire quelque chose d’utile” disent les trois jeunes. Les ruches sont installées à la lisière du verger entretenu par le centre de formation. “Avec un système de gestion différenciée, en fauchant certaines parcelles et pas d’autres en même temps, nous favorisons les

I ci, on est à quelques dizaines de mètres à peine de la R.N. 57, une des routes les plus passantes de la région, et à un jet de pierre de la zone com- merciale de Châteaufarine et ses centaines de mil-

liers de mètres carrés artificialisés. Le centre de formation de Châteaufarine est un petit îlot de verdure encore préservé de l’agitation. C’est là que l’équipe péda- gogique expérimente depuis quelques semaines l’entretien de deux ruches où

plantes nectarifères. C’est une autre manière d’entretenir notre verger, qui aurait été impensable il y a dix ans” note Yannick Perchet, formateur en paysages. Après l’installation de ces ruches, un des prochains projets pédagogiques du C.F.A.

Un petit îlot de verdure préservé de l’agitation.

vivent actuellement “environ 30 000 abeilles par ruche” précise Michel Mesnier, président du syndicat api- cole du Doubs avec qui le centre de formation a signé un partenariat de trois ans pour le suivi de ces ins- tallations. C’est dans le cadre du dispositif “Enseigner et produire autrement” (E.P.A.) instauré par le ministère de l’Agriculture il y a quatre ans que ce programme

de Châteaufarine sera justement la réhabilitation de son verger, dont certains arbres fruitiers vieillissent, “afin de valoriser les variétés locales de fruits.” Retour à l’essentiel, à quelques encablures du plus grand centre commercial de Franche-Comté. La première récolte du miel de Châteaufarine, sans doute du miel de pissenlit et de colza, est prévue fin mai prochain. n

L’équipe pédagogique, les partenaires et les élèves impliqués dans la démarche sont conseillés par les bénévoles du syndicat apicole du Doubs.

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