La Presse Pontissalienne 292 - Mai 2024
Le dossier 23
La Presse Pontissalienne n°292 - Mai 2024
l Villers-sous-Chalamont Reconversion Changer de métier, pour plus de responsabilités
Le parcours de Virginie Courtet témoigne d’une reconversion réussie. Passée d’aide-soignante en Suisse à mi-temps, à infirmière en France à temps plein, elle ne regrette pas d’avoir voulu donner, à 40 ans, une nouvelle orientation à sa vie professionnelle.
“Trouver un métier dans lequel on va rester” Des profils d’agents des services hospitaliers qualifiés (A.S.H.Q.) qui viennent pour développer des capacités d’aides-soignantes. Mais aussi des profils plus variés venus chercher des formations qualifiantes. À l’I.F.S.I. (Institut de formation en soins infirmiers) de Pontarlier, la reconversion vers l’univers du soin est un quo tidien. “Nous accueillons beaucoup de personnes qui n’étaient pas dans le soin avant d’arriver chez nous” rappelle Christiane Bideau, la directrice des soins du centre hospitalier de Pontarlier et directrice de l’I.F.S.I. depuis 2021. “Des professionnels qui travaillaient dans le commerce ou en usine et que nous faisons monter en compétences.” L’institut mène un travail avec France Travail pour présenter ce que sont les métiers du soin. “En reconversion, le but est de trouver un métier dans lequel on va rester” explique Valérie Frelet, une des deux conseillères France Travail spécialisée dans la reconversion chez les jeunes. “D’ailleurs nous utilisons aussi le terme de transition qui indique qu’il y a un lien avec l’ancien métier pratiqué. Aussi, une étude de la D.A.R.E.S. (Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques) publiée en début d’année, a montré que la majorité des souhaits de reconversion dans le Haut-Doubs étaient des métiers valorisés et bien rémunérés : comme ceux de l’horlogerie à cause des nombreux postes à pourvoir en Suisse.” L’I.F.S.I. recherche des candidats pour la rentrée de septembre. Le 16 juin est la date de clôture pour les inscriptions aux épreuves de sélection pour entrer en formation aide-soignante ou auxiliaire de puériculture. n
L’ envie d’évoluer. D’avoir plus de reconnaissance et de responsabilités dans son métier. En août 2022, Virginie Courtet a démissionné de son poste d’aide soignante dans une maison de retraite suisse, où elle avait tra vaillé pendant 12 ans, pour entrer à l’Institut de formations para médicales (I.F.P.) de Pontarlier. “J’ai passé et obtenu le concours d’entrée obligatoire pour les per sonnes en reconversion” explique t-elle. Aujourd’hui, à 40 ans, elle est étudiante en soins infirmiers en deuxième année à l’I.F.P. Avec pour objectif de devenir infirmière. “C’est le grade au-dessus d’aide soignante, où l’on fait les piqûres, transmet les dossiers aux méde cins, administre les médicaments.” Un travail plus intéressant. “Voilà 3 ou 4 ans que j’avais envie de ce changement. Je voulais m’épa nouir plus dans mon milieu pro fessionnel. J’ai eu la chance que mon mari me suive dans cette
idée de reconversion profession nelle car forcément ce projet a induit un changement dans l’or ganisation familiale et person nelle. Et heureusement, contrai rement à ce que j’aurais pu peut-être penser au départ, je me plais énormément à l’I.F.P. Je ne perçois pas forcément la différence d’âge avec les autres étudiants ou étudiantes qui sont très matures. J’apprends beaucoup de choses et nous sommes vraiment bien encadrés.” Même si retourner à l’école à 40 ans ne semble pas être une chose aisée, Virginie semble s’en accommoder. “Oui c’est difficile. Les premières semaines je me suis demandé ce que je faisais là. Je n’avais pas fait de maths depuis 22 ans ! C’est ma revanche sur l’école que j’ai quittée en Bac pro.” Avec 20 semaines de cours et 20 semaines de stage dans l’année, le planning de Virginie, mère de 3 enfants dont le plus petit a 7 ans, est chargé. Elle doit souvent
Virginie Courtet
invite àne pas hésiter à l’idéede changer demétier.
quelque chose de plus épanouis sant qui m’a motivée. Je remercie mon mari et mes enfants qui m’ont toujours soutenue et aidée.” Aujourd’hui Virginie recom mande, pour les personnes qui pourraient se poser des questions, sans hésiter de songer à la recon version. “Moi je me suis dit, il ne me reste plus que 25 ans à tra vailler. C’est maintenant ou jamais. Alors oui je recommande la reconversion. Pour ma branche, je recommande l’I.F.P. de Pon tarlier les yeux fermés.” n A.A.
travailler le soir de 21 heures à minuit pour réviser. Mais en aucun cas, elle ne regrette de s’être lancée. “J’aime ce métier d’infirmière car il y a plus de déci sions à prendre. Il y a plus de res ponsabilités dans la distribution des médicaments et le calcul des doses.” Et pour elle, il s’agit plus d’avoir des responsabilités sup plémentaires que d’augmentation de salaire. “Je gagnais plus en Suisse” rappelle-t-elle. “EnFrance j’ai le même salaire… mais en étant passée de mi-temps à temps plein. C’est vraiment l’idée de faire
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