La Presse Pontissalienne 276 - Janvier 2023

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La Presse Pontissalienne n°276 - Janvier 2023

PONTARLIER Sponsoring sportif L’entreprise Marceau partenaire de Thomas Joly et Céline Chopard-Lallier Implanté à Doubs, le concepteur et fabricant de systèmes de manutention de palettes continue à miser sur le ski de fond longue distance en soutenant deux valeurs montantes de la discipline intégrées au Team Nordic Expérience. Des valeurs communes.

Zoom Thomas Joly vise un top 5

quoi les longues distances? “On se retrouve dans les valeurs du nordique. Ce qui nous intéresse c’est le rapport humain avec les athlètes” , jus tifie François Marceau. “Beaucoup de nos salariés font du sport. Ils forment même des équipes pour disputer des trails et des tournois sportifs” , abonde Olivier Cuenot, le directeur de l’entre prise. Le choix des longues distances correspond aussi au fonctionnement économique de Marceau qui réalise 98 % de son chiffre d’affaires hors Franche-Comté comme les coureurs du team qui disputent toutes leurs courses en dehors de la région à l’ex ception de la Transjurassienne. “On a même eu des retours de clients qui habi taient à l’autre bout de la France, sim plement parce qu’ils étaient supporters des champions du team. Inversement, cela nous permet aussi de nous afficher localement du fait que Thomas et Céline sont du Haut-Doubs” , note Olivier Cue not. Marceau s’engage à soutenir les deux skieurs jurassiens sur une saison avec la ferme intention de renouveler ce partenariat dans la durée. Thomas Joly et Céline Chopard-Lallier ont pu visiter l’entreprise de Doubs le 22 décembre dernier. n F.C. Après quelques titres régionaux en sprint et sur des moyennes distances, le fondeur pontissalien spécialiste du classique a préféré basculer sur un format de course plus long qu’il apprécie davantage. n Les deux skieurs longue distance du Haut-Doubs et les dirigeants du C.S.R.P. et du ski-club Val de Morteau ont visité l’entreprise Marceau le 22 décembre. le top 10 et faire un top 5 sur une grande course” , annonce Thomas Joly.

Bernois. De son côté, Anaïs Bescond guide désormais les Bleus en para biathlon. Pas question pour Marceau de mettre un terme aux partenariats avec le nor dique. “On poursuit avec le C.S.R.P. et on soutient désormais Thomas Joly, autre coureur de fond du C.S.R.P. et Céline Chopard-Lallier, elle aussi skieuse longue distance du ski-club du Val de Morteau.” Cet accompagnement se fait par le biais du Team Nordic Expérience, un groupe international de 13 skieurs dont font partie les deux champions locaux. Pourquoi le nordique ? Et pour À 24 ans, le skieur du C.S.R.P. entame sa troisième saison sur le circuit longue distance qui comprend 15 courses. Il a terminé l’hiver dernier 8 ème sur une épreuve de 55 km en Norvège, soit son meilleur résultat en course avec une belle 4 ème place au classement général jeune. “J’aimerais revenir dans

S port confidentiel à l’échelle nationale, le ski nordique reste néanmoins la spécialité du Haut-Doubs et sans aucun doute possible sa plus grande pourvoyeuse de médailles olympiques. Ce sport individuel, comme tant d’au tres, peine aussi à trouver les ressources financières qui permettent à ses cham pions de pratiquer dans les meilleures Céline Chopard-Lallier a toujours soif de victoires Après avoir remporté la plupart des courses longue distance organisées en France l’hiver dernier dont la Transju rassienne, la locomotive du Ski-club Val de Morteau ambitionne toujours de faire bien, sinon mieux cette saison. “Cette victoire à la Transjurassienne était la plus belle. J’aimerais revivre ça et gagner d’autres courses à l’étranger, en allant pourquoi pas disputer des longues dis tances aux États-Unis” , explique l’ancien membre de l’équipe de France qui, elle aussi, a fait le choix d’une reconversion sur le long. n

conditions possible. Bien consciente de la situation, l’en treprise Marceau aide depuis plusieurs saisons les clubs locaux comme le C.S.R.P. “On soutenait aussi depuis 2018 deux skieurs jurassiens. À savoir Alexis Jeannerod du C.S.R.P. qui courait sur le circuit longue distance et la biath lète Anaïs Bescond licenciée au ski-club Morez-Morbier-Bellefontaine. En contre

partie, le nom de l’entreprise figurait sur leurs bandeaux et sur la carabine de tir d’Anaïs” , rappelle François Mar ceau de l’entreprise éponyme. Les deux champions ont pris leur retraite pour se tourner vers une car rière d’entraîneur. Alexis Jeannerod encadre les meilleurs jeunes skieurs du Giron Jurassien à l’échelle des can tons de Neuchâtel, du Jura et du Jura

LOISIRS

Pédagogie appliquée Les scouts se familiarisent à la dissuasion lupine Un groupe de jeunes éclaireurs de France

casion d’aller s’initier à des obser vations nocturnes de troupeaux de vaches et génisses dans les alpages. En mai dernier, ils sont montés à la Grange-Raguin avec deux caméras thermiques. “On essaie d’anticiper l’arrivée du loup. On a également investi dans l’achat d’un piège photogra phique. Chacun s’y est mis pour financer cet achat. Les jeunes ont vendu des calendriers. Il y a une démarche de solidarité et d’action collective caractéristique du scoutisme.” Reste à savoir comment utiliser l’instrument, où le placer… “On le pose généralement sur un tronc d’arbre à 1 mètre de hauteur. Le support doit être situé sur un point de passage de la faune.” Une façon comme une autre de repérer d’éventuels loups. “On compte se lancer au printemps dans la fabrication de fladry qui

avec le groupe des Éclés un projet de découverte du loup. Ce travail est mené en partenariat avec l’as sociation “Paysans Nature du Haut-Doubs” qui réunit une dizaine d’exploitations” , poursuit Fabien Mersch. Le propos n’est pas ici de savoir si on est pour ou contre le loup mais de s’approprier un sujet d’actualité et de mettre en œuvre des solutions qui sont aussi conformes aux valeurs du scou

à Pontarlier travaille depuis plusieurs mois sur la connaissance du loup et les méthodes alternatives qui pourraient dissuader le prédateur de s’en prendre aux troupeaux. Pas de solution miracle.

L e scoutisme a connu un regain d’intérêt suite à la crise sanitaire. Même les éclaireurs de France ont bénéficié de cet engouement. “On accueille aujourd’hui une trentaine d’enfants répartis dans deux groupes. Les lutins et lou veteaux pour les 6-10 ans et les Éclés pour les 11-15 ans” , explique Fabien Mersch, respon sable des deux groupes pontis saliens. Lesquels se retrouvent en moyenne toutes les trois semaines sur une journée, le temps d’un week-end ou plu sieurs jours d’affilée.

Le scoutisme est un mouvement éducatif pour les jeunes. Son but : contribuer par l’éducation, à la formation de citoyens libres, responsables, solidaires et enga gés, en les aidant à développer leur potentiel physique, intel lectuel, spirituel et social. “C’est une méthode pédagogique fondée sur la vie en petits groupes et dans la nature. En 2022, on a travaillé sur deux projets. Le pre mier s’articule autour de l’inclu sion avec le projet de rencontrer des enfants handicapés et de pré parer avec eux une journée d’ani mation. On développe également

tisme. “On fait régu lièrement des sorties pour découvrir la faune et la flore du massif jurassien. À partir de là, on aborde petit à petit les enjeux liés à la présence du loup dans le massif.” Les scouts pontissa liens ont déjà eu l’oc

Mieux anticiper l’arrivée du loup.

Pendant les vacances de Noël, les jeunes scouts du groupe Éclés s’initient à l’art du piège photographique.

chiens de protection… On veut fabriquer nous-mêmes nos pro pres fladry” , souligne Fabien Mersch qui est aussi titulaire d’un diplôme d’animateur nature. n

désignent des fils électriques sur lesquels sont suspendues des bandes brillantes et sonores. C’est un moyen d’effarouchement tem poraire qui ne dispense pas les éleveurs d’avoir des bergers, des

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