La Presse Pontissalienne 274 - Novembre 2022

12 Pontarlier

La Presse Pontissalienne n°274 - Novembre 2022

Le chalet de la Malmaison en assainissement individuel

SPORT

120 licenciés Le C.S.R.P. relève les spatules Le Club des Skieurs et Randonneurs Pontissaliens entame

pement, c’est sa compacité. Cela représente 12 m 3 , soit cinq fois moins qu’une station classique” , détailleAlexandre Potier, respon sable eau-exploitation à la C.C.G.P. Les travaux d’installation ont eu lieu du 3 au 13 octobre. L’occasion d’améliorer aussi l’accès des engins de damage dans le hangar situé à l’arrière du chalet. n

La communauté de communes duGrand Pontarlier vient d’investir 30 000 euros dans la mise en conformité de ce chalet qui sert de base d’entraînement pour le C.S.R.P . “Le dispositif comprend une fosse toutes eaux, prolongée par une unité de filtration remplie d’éclats de noix de coco. Il est calibré pour traiter 25 équivalents habitants. L’avantage de cet équi

les confinements sanitaires, la dynamique du club et le profes sionnalisme d’un entraîneur qui fait l’unanimité. “Une perle rare” , confie SébastienNicod. On pour rait ajouter la capacité à s’adap ter à la transition climatique avec une offre d’activités sup ports de plus en plus diversi fiée. En venant au C.S.R.P., le jeune sait qu’il va skier, rouler, courir et faire d’autres sports exté rieurs. “On fait, par exemple, de plus en plus de courses de ski roue.Au départ, il s’agissait d’une préparation à l’hiver mais la dis cipline prend de l’importance. Je pense qu’il y aura bientôt deux championnats de ski en été et en hiver. Notre priorité reste quand même axée sur la saison hiver nale” , poursuit Sébastien Nicod. Au menu des nouveautés : la création d’un team regroupant 17 skieurs poursuivant leurs études après le Bac. Ils seront entraînés par Simon Fischer. Après le départ d’Anouk Faivre Picon, les ambitions sportives du club reposent une dizaine de jeunes athlètes : Pom’Rives, Jules Bobillier, Léo Pochard, Tom Pochard, Lucie Gillet, Romain Michaud et les deux têtes d’af fiche : Edgar Vallet en combiné nordique et Thomas Joly en longues distances. Phénomène

cette saison nordique avec pas mal de nouveautés au programme, à commencer par un changement de présidence, Damien Tissot ayant transmis le relais en avril dernier à Sébastien Nicod.

L es hommes passent, la politique du club reste. “Beaucoup de parents pen sent que la compétition est élitiste.Au C.S.R.P., on encourage les jeunes à participer aux courses sans s'occuper des classements. Cela ne sert à rien de se fier au chronomètre jusqu’en catégorie U15 avec des adolescents en

apporte sa touche personnelle. Soucieux d’impliquer davantage de personnes dans la gestion du club, il a doublé l’effectif du comité du club. Une vingtaine de bénévoles sont désormais mobilisés et répartis dans quatre commissions : administration, sport, supports et communica tion. “Je tenais à ce que chacun ait une activité, une tâche. On sait maintenant qui fait quoi. C’est plus efficace. On a aussi créé une section développement durable pour que nos pratiques soient en phase avec le respect de l’environnement.” Côté sportif, c’est toujours Sergi Brau, l’entraîneur salarié qui est à la manœuvre, encadrant les séances et les classes ski. Club nordique, le C.S.R.P. pro pose trois disciplines : ski de fond, biathlon et ski de saut. Le nombre de licenciés, 120 actuel lement, est en progression constante depuis quatre ans. Plusieurs raisons à cela : l’en gouement général autour du biathlon, l’envie de renouer avec les activités de plein air après

pleine croissance. On reste fidèle à la philosophie du club. On pri vilégie l’apprentissage du ski en sachant qu’on pourra pratiquer ce sport toute sa vie” , explique Sébastien Nicod qui était déjà secrétaire du C.S.R.P. depuis huit ans. Informaticien de profession, le nouveau président, 51 ans,

L’installation de la fosse toutes eaux et le système de traitement fibre coco sont enterrés derrière le hangar du dameur le tout est recouvert de gravats.

tendance, on retrouve auC.S.R.P. un groupe loisirs réservé aux anciens qui souhaitent se retrou ver sur des entraînements col lectifs en vue de participer à dif férentes courses populaires comme laTransju. “On continue aussi à mutualiser les entraîne ments des jeunes avec les clubs de l’A.S.O.P. et l’Olympic Mont d’Or. Ces jeunes se fréquentent déjà dans les établissements sco

laires. Ils se connaissent. Le C.S.R.P. ne vit plus recroquevillé sur lui-même.” Dernière information et non des moindres, le club pontissalien accueillera le championnat régio nal individuel de ski. Soit entre 400 et 500 coureurs qui se retrou veront le 19 mars 2023 à laMal maison, si l’enneigement le per met. n F.C.

Sergi Brau l’entraîneur salarié, avec Sébastien Nicod le président du C.S.R.P.

EN BREF

PATRIMOINE

Une station d’assainissement autonome Le Refuge Michel Baverel toujours vaillant Connu aussi sous le nom du chalet du Larmont, ou refuge des Éclaireurs, ce curieux bâtiment attenant au Fort Catinat appartient à la Ville de Pontarlier qui en a confié la gestion aux Éclaireurs de France.

Pompiers Un nouveau chef de centre pour les sapeurs pompiers du centre d’incendie et de secours (C.I.S.) de La Chaux-de Gilley. L’adjudant-chef Joël Jacquet a pris officiellement ses fonctions de chef de centre le 4 octobre dernier. Il est secondé par le sergent-chef Grégory Jeannier. L’adjudant-chef Jacquet s’est engagé comme sapeur-pompier volontaire dans le département du Doubs en juin 1988, où il a commencé au C.I.S. de La Chaux-de-Gilley, alors corps communal à l’époque. Ce centre rassemble 18 sapeurs pompiers volontaires. Ils disposent de 2 engins pour assurer leurs missions. Au cours de l’année 2021, ils ont réalisé 73 interventions dont 71,30 % de secours à victimes, 16,40 % d’accidents sur la voie publique, 8,20 % d’incendies. Leur secteur de première intervention

L es derniers travaux au refuge Baverel ont été effectués par la Ville du 13 au 20 octobre dernier. Ils consistaient à équiper le site d’une station d’assainissement autonome. “C’est une mise en conformité obligatoire pour traiter des eaux usées et restituer une eau propre. Le dispositif est enterré à côté du refuge. Il comprend une fosse toutes eaux reliée à un système de filtra tion à base de fibre de coco. L’installation est calibrée pour gérer les eaux usées de 25 équivalents habitants” , explique Alexandre Potier, responsable d’exploi tation à la direction Eaux et Assainis sement du Grand Pontarlier. Le coût de cet investissement s’élève à 39 000 euros. Une modernisation supplémentaire pour ce bâtiment qui a déjà fait l’objet de moult remaniements. Son origine remonte à la construction du fort Catinat réalisé sous la direction du futur maréchal Joffre après la guerre de 1970. “À l’époque, il y avait deux bâti ments parallèles en pierre qui servaient très certainement à loger les officiers du fort” , explique Michèle Gresset des Éclai reuses et Éclaireurs de France. Le site était à l’abandon en 1935 quand les

Éclaireurs de France s’y installent sous la conduite d’un certain Paul Stainacre, photographe bien connu des Pontissa liens. Début des premiers travaux avec l’abattage des cloisons intérieures qui séparaient les cellules individuelles où couchaient autrefois les officiers. Les portes-fenêtres sont transformées en fenêtres. Reste à ajouter la troisième aile qui donne la forme enUdu bâtiment. Toute une histoire. En 1945, des baraquements Adrian en bois avaient été placés sur le champ de

Quand il n’est pas utilisé pour les activités des Éclaireurs de France, le refuge est disponible à la location. Renseignements au 06 79 59 02 66.

foire pour accueillir les prisonniers de guerre devant revenir par la Suisse. Elles n’ont jamais été utilisées. L’une d’elles fut transportée au refuge et installée à l’aide d’André Mockli, charpentier, pour réunir les deux bâtiments qui ne formèrent plus qu’une seule unité. Les Éclaireurs ont ensuite fait de nombreux travaux en utilisant souvent des matériaux de récupéra tion. L’armée avait accordé

Sous la conduite d’un certain Paul Stainacre.

à l’association une convention d’occu pation. Quand le fort et le refuge ont été cédés à la Ville de Pontarlier, une nouvelle convention a été mise en place. À partir de là, c’est la commune qui a pris en charge les travaux axés notamment sur la mise aux normes d’un établissement accueillant du public : cuisine, sanitaires, chauffage, huisseries… Le refuge est utilisé pour les activités des Éclaireurs. Il est aussi mis à disposition d’autres

associations et de particuliers. Après avoir repris pendant deux ans la gestion des locations, la mairie de Pon tarlier a de nouveau confié cette mission aux Éclaireurs. Le refugeMichel-Baverel porte le nom d’un Éclaireur qui a été fusillé sous l’Occupation pour faits de résistance. “On peut dire un grand merci à Paul Stainacre et saluer aussi la com mune. Sans les Éclaireurs, ce refuge n’existerait pas et sans laVille non plus” , observe Michèle Gresset. n

s’étend sur 5 communes : La Chaux, La

Longeville, Montbenoît, Montflovin et Ville-du Pont. défendant ainsi près de 2 400 habitants.

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