La Presse Pontissalienne 274 - Novembre 2022
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
3 €
NOVEMBRE 2022
Mensuel d’information du Haut-Doubs
www.presse-pontissalienne.fr
N° 274
FIN DE VIE, SUICIDE ASSISTÉ… LE DÉBAT EST RELANCÉ
DENIS PAGNIER, LE MARI DE PAULETTE GUINCHARD TÉMOIGNE POUR LA PREMIÈRE FOIS
le dossier en p. 20 à 25
Lynx, loup, chiens de troupeau Polémiques à répétition dans les alpages Élevage p. 26 et 31
Pierre Bichet aurait 100 ans Les mille vies de l’artiste pontissalien l’ÉvÉnement p. 6 à 8
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2 Retour sur info - Pontarlier
La Presse Pontissalienne n°274 - Novembre 2022
Chapelle-des-Bois et le loup Le Pont des Rosiers rouvert à la circulation le 21 novembre
A u milieu des débats passionnés qui agitent en ce moment le Haut-Doubs à cause du loup, Jean-Marie Bour geois, originaire de Chapelle-des-Bois, fait appel à l’histoire. “Le loup réapparaît dans le Haut-Doubs après deux siècles d’absence. On peut dater précisément sa disparition à Chapelle-des-Bois grâce à l’ouvrage de l’abbé Léon Bourgeois, auteur d’une monographie locale, qui à la fin du XIX ème siècle écrivait : “En 1825, il y eut des loups enragés. On fit une battue, et ces bêtes féroces finirent par disparaître entièrement.” Effectivement, une épidémie de rage sévissait à cette époque et la pré sence du loup devenait extrêmement dan gereuse, tant pour le bétail que pour les habitants” note Jean-Marie Bourgeois. Cette battue devait réunir les chasseurs
et les braconniers, car depuis la Révolution chacun pouvait chasser, les contrebandiers et les douaniers, car ces derniers étaient armés. “Les vétérans des guerres napo léoniennes étaient encore nombreux et n’étaient pas d’un tempérament à rester passifs” note M. Bourgeois. Cet abbé Bourgeois, né en 1844, gardait dans sa jeunesse les vaches de son grand père sur la pâture des Carrias. Il connaissait donc bien la situation, mais il témoignait aussi d’après les récits de concitoyens plus anciens. Il indiquait que “le loup n’existe plus à Chapelle-des-Bois. Il était commun au siècle dernier. Vers 1820, on en rencontrait fréquemment et les bergers portaient avec eux des armes à feu pour se défendre contre leurs attaques.” La cohabitation avec le loup n’était pas idyl
lique et beaucoup d’habitants s’équipaient alors d’une arme, fusil, pistolet ou canne épée. “Actuellement, le territoire de la commune est composé, pour plus des trois quarts de forêts et de pâturages boi sés. Faut-il abandonner tout ce territoire au loup ?” se demande le Chapeland. “Le peuplement de chevreuils a fortement diminué. Le coq de bruyère, déjà menacé, risque de disparaître définitivement. Le loup s’en prend désormais au bétail. Mais après les animaux d’élevage, quelles seront les victimes suivantes ? Ces der niers jours, trois chevreuils ont été mas sacrés par les loups la nuit à proximité d’habitations. Faut-il désormais être armé pour sortir dès la nuit tombée ou pour aller en forêt ?” interroge-t-il, au grand dam des défenseurs du prédateur. ■ mai, les travaux sont en cours pour une livraison programmée au premier semestre 2023.” Le bâtiment abritera huit logements : 5 T3 et 3 T2 adaptés aux personnes âgées. “On va définir prochainement les critères d’attribution avec la volonté de permettre aux habitants de Mignovillard de continuer à vivre au bourg. Cela permettra aussi de libérer les grosses fermes où ils résidaient jusqu’à présent.” On trouvera aussi une micro-crèche, un plateau médical et para médical. “Il y aura de quoi accueillir trois praticiens. On espère y attirer un médecin généraliste” , poursuit le maire. Construit avec des bois communaux trans formés à la scierie du village, le bâtiment sera alimenté par une chaufferie bois avec réseau de chaleur jusqu’à la mairie-école. Il sera équipé de panneaux solaires pour chauffer l’eau, de panneaux photovol taïques pour la production d’électricité verte. Sans oublier la récupération d’eau de pluie pour les sanitaires, sauf ceux de la micro-crèche. Le montant du projet s’élève à 3,4 millions d’euros avec un taux d’aide de 50 %. ■
L es travaux de reconstruction du Pont des Rosiers, qui permet à la R.D. 437 de franchir le Doubs entre Oye-et-Pallet et Pon tarlier, sur la commune de La Cluse et-Mijoux, ont pris plus de temps que prévu. “Malgré les aléas géo techniques imprévisibles repérés début septembre, l’achèvement des fondations par micropieux a permis à l’entreprise, au maître d’œuvre et au maître d’ouvrage de redéfinir un planning de réalisation de cette reconstruction” note le Conseil dépar temental responsable du chantier. En octobre, les entreprises ont pu procéder à plusieurs avancées : construction des appuis, notamment au niveau de la rive gauche, et ache minement par convoi exceptionnel des 13 poutres en béton précontraint de 35 tonnes chacune sur site. Puis mi-octobre, pose des 13 poutres par grutage depuis la rive gauche du Doubs. Avant de pouvoir réaliser pendant la deuxième quinzaine d’oc tobre le coffrage, ferraillage et coulage du tablier en béton armé de 25 cm d’épaisseur. “Les trois premières semaines de novembre seront consa crées à la prise du béton armé pour atteindre une résistance nominale, à la construction d’une chaussée et
La circulation pourra être rétablie le 21 novembre, même si les travaux ne seront pas terminés (photo L. Cheviet).
à la réalisation des épreuves de char gement pour vérifier le bon fonction nement de la structure” poursuivent les services techniques. La réouverture à la circulation sur chaussée provisoire dans les deux sens de circulation est donc prévue le 21 novembre. Le chantier ne sera pas pour autant terminé. “Des travaux portant sur les superstructures (étan chéité, dispositifs de retenues, bandes cyclables, trottoirs) seront engagés au printemps prochain, dans des conditions d’exploitation optimisées pour diminuer aumaximum les gênes à la circulation” ajoute le Conseil départemental. ■
Le projet centre-bourg bien engagé à Mignovillard
L a commune de Mignovillard avait choisi de racheter la maison Bour geois située au centre du village pour mener une ambitieuse opération de renou vellement urbain. “On a démoli cette bâtisse en décembre 2021” , rappelle le maire Flo rent Serrette. L’objectif était de la remplacer par un bâtiment offrant de nouveaux ser
vices à la population et répondant aussi à l’urgence climatique en privilégiant les ressources locales et renouvelables. Le chantier a débuté au printemps par la réalisation d’un bassin de trop-plein d’eau de 200 m 3 pour éviter les débordements du réseau en période de fortes précipita tions. “On a engagé la construction début
Les travaux ont débuté au printemps
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pour une livraison attendu au premier semestre 2023.
Éditorial Fin de vie
attentive de tous les protagonistes, sans a priori , sans dogmatisme, sans idéologie, sans polémiques. Bref, tout le contraire de ce qui se passe en France ces dernières années. Jamais une loi ne doit être pensée pour régler quelques cas particuliers, mais l’actuelle législation qui concerne la fin de vie laisse encore poindre trop de souffrances individuelles. Des Français se voient contraints de s’exiler en Belgique ou en Suisse pour finir leur vie loin de leur foyer. Le témoignage poignant de Denis Pagnier, de Chaux-Neuve, le mari de l’ex-secrétaire d’État Paulette Guin chard recueilli dans ce numéro les laisse entrevoir. Le Comité consultatif national d’éthique lui-même reconnaît une incom plétude de la législation actuelle. Rouvrir ce débat est sans doute une bonne chose. Le faire dans l’état actuel de fracturation de notre société n’est peut-être pas la plus judicieuse des décisions. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser
d’inachevé et une vraie frustration. Le sujet de la fin de vie fait appel autant à la médecine, qu’à l’éthique, voire à la philosophie. Il serait d’une part réducteur de ne le confier qu’à un panel de 150 citoyens, fussent-ils représentatifs de la société française, et plus encore dangereux de soumettre cette question à un réfé rendum. La question de la fin de vie ne peut en effet se résumer à une simpliste question pour ou contre. Elle doit faire appel au contraire aux plus infinies nuances dans son approche et être sou mise à un débat aussi serein que possi ble. Si le référendum est écarté, ce sera donc au Parlement de trancher. On peut alors craindre que le sujet soit récupéré par les différentes composantes de l’As semblée comme un nouveau motif de cli vages et d’invectives stériles. Ce dossier mérite évidemment un examen appro fondi, des débats constructifs basés sur l’écoute, des propos nuancés et une écoute
Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645
L e président de la République avait promis dans la dernière campagne pour sa réélection de rouvrir le débat autour de la fin de vie. Il tient son engagement et le fera dans les prochaines semaines avec le lancement d’une conférence citoyenne sur la ques tion, suivie au printemps, d’un possible projet de loi modifiant l’actuel système pour le rendre plus souple, en clair : ren dre possible en France le suicide assisté, voire l’euthanasie. Cette question émi nemment sensible méritera évidemment un autre sort que la première convention citoyenne qu’Emmanuel Macron avait convoquée lors de son premier mandat, une convention consacrée au climat dont le gouvernement au final n’aura quasi ment rien retenu des propositions émises, et laissé à ses participants un amer goût
Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni.
Mise en page : Olivier CHEVALIER Conception pubs : Jef Bossard.
équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod.
Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Apach’Évasion,Archives Pierre Bichet, F. Cart, L. Cheviet, Club des collectionneurs du Mont d’Or, F. Marillier-F.D.C. 239, J.-P. Girard, Lycée LesAugustins. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Novembre 2022 Commission paritaire : 0227 D 79291
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4 L’interview du mois
La Presse Pontissalienne n°274 - Novembre 2022
POLITIQUE
Le président du Département du Jura
“Chalain est un joyau qui mérite tous les sacrifices” Personnage politique truculent, haut en couleur et aussi habile que malicieux, Clément Pernot n’hésite à prendre ses responsabilités que ce soit à la tête du Département du Jura ou au sein de la communauté de communes Champagnole-Nozeroy-Jura. Entretien.
La Presse Pontissalienne : Qu’est-ce qui se passe au lac de Chalain ? Clément Pernot : Ce lac est l’un des joyaux naturels du Jura. Avec les sécheresses à répétition, il s’eutrophise de façon alar mante en été, ce qui augmente la mor talité des poissons. On a été alerté par les pêcheurs il y a cinq ans. Ce phénomène s’observe sur d’autres plans d’eau en France comme au lac d’Aiguebelette en Savoie. Un conseil scientifique a été mis en place pour étudier la situation. Il a travaillé en étroite collaboration avec une commission spécifique du Départe ment du Jura. L.P.P. : Vous avez pris des mesures ? C.P. : La pollution du lac est multifacto rielle. Dans un premier temps, on a engagé des travaux obligatoires pour configurer les réseaux d’assainissement. On a également décidé de maintenir la cote naturelle du lac qui était rabaissée chaque été. En faisant cela, on inonde une bonne partie de la plage de Marigny. Celle de Doucier demeure mais néces sitera des aménagements. On était déjà dans un secteur saturé sur le plan de la circulation, victime en quelque sorte d’une surfréquentation notoire. L.P.P. : Que va-t-il advenir du camping le Domaine de Chalain ? C.P. : On a décidé de mettre fin à l’exploi tation massive de l’hôtellerie de plein air. On a engagé une étude sur un projet de fermeture partielle. Suite à un inven taire du parc d’hébergement, on main tiendra peut-être une petite activité sur une capacité d’accueil qui ne dépassera pas une centaine de places. Rien n’est encore acté et la décision sera prise dans les mois à venir. L.P.P. : Que représentait l’activité du domaine de Chalain en termes d’emploi ? C.P. : Une cinquantaine d’emplois avec une dizaine de professionnels dont les postes seront maintenus dans le nouveau projet. Ce qui se passe à Chalain, c’est d’abord une catastrophe naturelle avec un lac en perdition. Il faut lui donner un second souffle.
L.P.P. : Dans un autre registre, le Département du Jura a opté pour le retour de la limitation à 90 km/h dès que cela a été possible. Sans regret ? C.P. : Rappelons que la mise en place des 80 km/h s’est faite de façon autoritaire par Édouard Philippe. Les Départements étant les premiers gestionnaires d’espaces routiers, on a été vraiment surpris par la méthode du Premier ministre. Heu reusement la loi a évolué en permettant d’envisager le retour aux 90 km/h sur les routes les plus sûres. On a mené ce travail en collaboration avec les com missions de sécurité routière. Depuis septembre 2020, 350 km de routes dépar tementales étaient concernées. On vient de rajouter 145 km supplémentaires. L.P.P. : Vous soutenez toujours l’idée d’une autoroute entre Poligny et Vallorbe ? C.P. : Tout à fait. On milite activement pour bénéficier d’une infrastructure rou tière en quatre voies entre Poligny et Vallorbe. On voudrait que cela figure au contrat de plan État-Région, à l’exemple de ce qui s’était fait pour la route des Microtechniques. Pour moi, c’est une injustice à plus d’un titre pour les Juras siens qui manquent cruellement d’in frastructures routières plus sécurisées et plus rapides. Dans ce département du Jura qui a très peu d’infrastructures T.G.V., c’est lemoins qu’on puisse attendre de l’État. C.P. : Cela avait été estimé autour de 900 millions d’euros. Il n’existe aucune voie rapide permettant d’accéder entre les premiers et seconds plateaux juras siens. Les passages existants, je pense à la montée de Poligny en direction de Champagnole, sont en travaux perpétuels à cause de la fréquentation et des contraintes topographiques. On réclame une vraie accessibilité aux plateaux jurassiens. Poligny-Vallorbe, c’est aussi un axe Jura-Doubs qui ouvrirait de nou velles perspectives de mobilité. Pour mémoire, rappelons que ce dossier avait été enterré par DominiqueVoynet. C’était L.P.P. : On a une idée du montant d’un tel pro jet ?
L.P.P. : L’activité du camping était-elle la principale cause de pollution ? C.P. : Non, ce n’était pas le facteur essentiel. C’est vraiment en relevant le niveau du lac qu’on agira le plus efficacement. Cela déterminera aussi les possibilités de plage. Pour l’activité touristique, on s’oriente plus vers une formation de tou risme de proximité. L.P.P. : Fermer le Domaine ne doit pas être une décision facile ? C.P. : Chalain est le plus grand lac naturel du Jura. Il appartient au Conseil dépar temental. De ce fait, je suis en respon sabilité d’assurer la pérennité de cette merveille. C’est sûr que ce n’est pas une décision facile à prendre. Elle correspond néanmoins à une aspiration de la popu lation plus favorable à un tourisme qua litatif, respectueux de l’environnement. On s’engage dans une mutation du modèle touristique. L.P.P. : Le chantier est lourd… C.P. : Oui, car on repart d’une feuille blanche qui évoluera aussi dans le temps. En 2023, on fera en sorte que le site soit accessible à la baignade puis on affinera ce modèle de tourisme, de site de loisir à la journée en travaillant aussi sur les ailes de saison au printemps et à l’au
“Une autoroute entre Poligny et Vallorbe, c’est aussi un axe Jura-Doubs qui ouvrirait de nouvelles perspectives de mobilité”, estime Clément Pernot, le président du Conseil départemental du Jura.
premiers producteurs de lait à comté du département du Jura. C’est une fierté. L.P.P. : Vous avez récemment pris position sur le dossier des attaques du loup. Qu’en est-il exac tement ? C.P. : Le Conseil départemental a accepté de participer avec l’État au financement des jumelles de vision nocturne qui seront utilisées par les louvetiers en charge de protéger les troupeaux. Ma position est claire : on ne peut pas laisser le loup massacrer les troupeaux. Il faut privi légier l’élevage et c’est à l’État d’organiser la gestion du loup. Je ne pense pas que les deux soient compatibles. L.P.P. : Beaucoup d’observateurs soulignent le redressement économique assez exemplaire de Champagnole. Comment l’expliquer ? C.P. : On a vécu une période catastrophique après l’effondrement du tissu industriel issu de l’après-guerre. Les choses chan gent depuis une vingtaine d’années. On a aujourd’hui une industrie mécanique de très haut niveau et des entreprises historiques en pleine mutation comme Érasteel spécialisé dans les aciers rapides et le traitement de surfaces, les fonderies Thévenin, SaniJura. Le second axe concerne le développement commercial de Champagnole qui associe des grandes enseignes dans les zones et un centre ville toujours attractif. C’est aussi une vraie satisfaction que d’avoir reconstruit cette dynamique économique. Ici, nous sommes toujours en résistance ! L.P.P. : Le développement économique rime souvent avec pression foncière, c’est le cas à Champagnole ? C.P. : Oui, les deux sont liés d’autant plus que vient s’ajouter depuis quelques
l’une des conditions avancées pour qu’elle accepte d’être ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’En vironnement avec, bien sûr, la fin du Grand canal. Un tel axe de communication ouvre aussi tout le sud de la Franche-Comté vers Lyon et le sud de la France. Cela a du sens. Ce n’est pas qu’une obsession pernotesque. L.P.P. :Vous présidez la com munauté de communes Champagnole-Nozeroy Jura. Laquelle est issue de la fusion entre la com’com
“On ne peut pas laisser le loup massacrer les troupeaux.”
de Champagnole-Porte du Haut-Jura et celle du plateau de Nozeroy. Elle englobe 66 communes et plus de 25 000 habitants. Cette fusion effective depuis janvier 2017 est-elle une réussite ? C.P. : Au départ, j’étais même favorable à un regroupement associant aussi Poli gny, Arbois et Salins. Cela n’a pas pu se faire mais la loi contraignait néanmoins Nozeroy à se regrouper avec Champa gnole. La première année n’était pas facile mais les choses se sont vite arran gées. Le territoire y a gagné, c’est indé niable. Pour moi, c’est une véritable chance. Avec plus de moyens, on a pu investir dans différents projets : les bâti ments scolaires, la fibre, la création d’un office de tourisme plus grand et plus lisi ble, la maison France Services. On est aujourd’hui dans une harmonie de gestion assez sympathique. On s’enorgueillit même du fait que grâce à l’apport de Nozeroy, nous sommes maintenant les
tomne. Il y aura toujours des activités écono miques : restaurants, complexe aquatique, commerces, et des nou veautés liées aux activi tés de plein air… On continuera à valoriser la pratique de la randonnée, du vélo, duV.T.T. Chalain est un joyau qui mérite tous les sacrifices. Ici, les intérêts privés s’effacent devant l’intérêt général de préserver ce trésor naturel. Nous sommes en responsabilité d’agir ainsi vis-à-vis des géné rations qui nous succé deront.
“Ce qui se passe à Chalain, c’est d’abord une catastrophe naturelle.”
L’interview du mois 5
La Presse Pontissalienne n°274 - Novembre 2022
EN BREF
années l’arrivée de frontaliers venus du Haut-Jura et du Haut-Doubs à la recherche de biens abordables. Ici aussi les prix de l’immobilier évoluent à la hausse. On espère que la législation foncière ne vienne pas perturber ce développement qui n’est pas évalué comme il le mérite par rapport à cer taines grandes villes qui sont dans la facilité. L.P.P. : La com’com dont vous êtes le président est située dans une zone rurale qui n’échappe pas à la désertification médicale. La situation est tendue ou pas ? C.P. : Oui, sachant qu’on va avoir un nouveau combat à relever avec la fer meture des urgences et du S.M.U.R. à l’hôpital de Champagnole en novembre et en décembre. Laisser un bassin de vie de 60 000 habitants sans service d’urgence, c’est scandaleux. On a un gros souci de santé publique. Mais on va bientôt inaugurer une maison de santé à Champagnole. L.P.P. : La com’coma-t-elle eu raison de soutenir le nouvel abattoir ? C.P. : C’était un dossier très fragile mais on a bien fait de s’entêter. On va bientôt accueillir une entreprise spécialisée dans la fabrication de salaisons et sau cisses I.G.P.Morteau. Elle sera baptisée Premier Plateau. Ce projet qui est porté par les maisons Chazal et Chays sera réalisé au pied de l’abattoir. Il comprendra à terme une cinquantaine de salariés. L’abattoir va aussi en pro fiter. Le rêve d’un pôle alimentaire se réalise. n Propos recueillis par F.C.
Hommage À l’occasion du 100ème anniversaire de l’actrice française Micheline Presle,le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma lui rend hommage à travers une exposition d’affiches de ses films à découvrir dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier jusqu’au 30 novembre. Exposition L’exposition “Faire les foins” conçue par les Archives municipales, Jean-Pierre et Michel Gurtner et Philippe Marguet est visible jusqu’au 13 novembre à la Chapelle des Annonciades à Pontarlier. Ouverte tous les jours sauf le lundi de 14 h à 18 h. Entrée gratuite. Emploi La Banque de France recrute 160 assistants par concours sur l’ensemble du territoire. Cette campagne de recrutement est ouverte aux diplômés de l’enseignement supérieur Bac + 2 ou 3. L’institution prévoit l’embauche par concours de 160 nouveaux collaborateurs. Infos https://www.recrutement. banque-france.fr Libellules Après le succès de l’Atlas des Papillons de jour de Bourgogne et Franche-Comté, Bourgogne Franche-Comté Nature sort un bel Atlas des libellules. Rens.: www.bourgogne-franche-comte nature.fr
6 L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n°274 - Novembre 2022
LES MILLE VIES DE PIERRE BICHET
Le peintre pontissalien contemporain sans doute le plus connu aurait eu 100 ans ce 29 novembre 2022. À travers ces trois pages, La Presse Pontissalienne rend hommage à l’artiste, certes, mais aussi à l’homme qui a passé sa vie à aiguiser sa curiosité dans de nombreux domaines de la science (photo d’introduction Archives Pierre Bichet).
l Rétrospective
Ses amis écrivains et scientifiques
Pierre Bichet, le boulimique de vie
P ar où commencer ? Le Pierre Bichet, peintre, logiquement. Mais il y a aussi le Pierre Bichet résistant et maquisard, le Bichet scientifique, féru de géologie et de volcanologie, ami intime d’Haroun Tazieff qui l’a accompagné à travers le monde au bord des plus célèbres volcans de la planète. Ou encore le Pierre Bichet écrivain, et cinéaste puisque c’est le Pon tissalien qui a filmé les expéditions de Tazieff pour en faire des succès cinéma tographiques internationaux (Les ren dez-vous du diable notamment en 1959). Tous ces personnages réunis en un, son fils Vincent Bichet, géologue de profes sion, les a évidemment tous connus. “Notre maison était un lieu de passage pour de nombreux amis de mon père, des peintres comme Bernard Buffet, des philosophes, des scientifiques, des écri vains comme Bernard Clavel, des alpi nistes comme Gaston Rébuffat. Je me souviens très bien quand HarounTazieff venait manger à la maison” noteVincent Bichet qui était enfant dans les années soixante. Cette rencontre avec le grand volcano logue français a eu lieu à Pontarlier à l’occasion d’une conférence que Tazieff
En près de 70 ans, Pierre Bichet aura réalisé plus de 400 lithographies, peint plus de 700 tableaux, et parcouru le monde pour assouvir ses autres passions : l’archéologie, la géologie et la volcanologie. Son fils Vincent témoigne.
du massacre du maquis de Malleval par les Allemands. Il en aura gardé un pro fond anti-militarisme. “Il ne nous a jamais parlé de cette période jusque dans les années quatre-vingt. Il a pourtant continué à voir les survivants du maquis du Vercors bien après. J’ai découvert ces aspects de la vie de mon père sur le tard” dit son fils. Curieux de tout, Pierre Bichet s’est éga lement essayé à des disciplines émer gentes, comme le delta-plane dans les années quatre-vingt. Le Pontissalien plus que quinquagénaire a été le premier à s’élancer en aile delta depuis le sommet du volcan Etna en Sicile ! Pierre Bichet, qui a eu rapidement l’op portunité de bien vivre de sa peinture (après des débuts difficile où sa femme Suzanne subvenait aux besoins du foyer)
était venu donner. “Ces deux fortes per sonnalités se sont rapidement liées d’ami tié. Tazieff a dit à mon père qu’en tant que peintre, il devait sans doute avoir le sens du cadrage. C’est comme ça qu’il l’a embarqué avec lui pour un premier
tour dumonde en 1956. Mon père a dû appren dre à se servir d’une caméra sur le bateau !” Une des autres facettes moins connues de Pierre Bichet, c’est son implication dans la Résistance et notam ment avec les maqui sards du Vercors. Avec son ami pontissalien Paul Bulle, Bichet a été un des rares rescapés
Le premier à s’élancer depuis l’Etna en delta-plane.
L’atelier de Pierre Bichet recèle encore quelques tableaux et lithographies inédits.
L’événement 7
La Presse Pontissalienne n°274 - Novembre 2022
l Engagement Pas de mandat Pierre Bichet l’insoumis Pierre Bichet n’est jamais entré en politique malgré les sollicitations. Ce qui ne l’empêchait pas de donner son avis, sans prendre de pincettes.
O n ne sait pas si aujourd’hui il aurait épousé les thèses des Insoumis. Une chose est sûre : Pierre Bichet était un esprit libre, écologiste avant l’heure, anti-clérical et anti-confor miste. “Pierre Bichet, c’était un tem pérament. Il disait ce qu’il pensait. Et parfois ça faisait du bruit. Il ne sup portait pas les inégalités” relate Samuel Cordier. La protection du patrimoine et des ressources naturelles étaient aussi un combat pour lui le militant écolo giste avant l’heure. “Combien de fois il s’est pris le bec avec les maires de Pontarlier, Edgar Faure ou Roland Vuillaume notamment sur des sujets locaux quand ces élus décidaient de détruire des éléments du patrimoine pour étendre la ville” se souvient son
qui puise ses racines dans ce qu’il avait vu de la guerre le poussait éga lement à s’élever contre certaines déci sions, comme celle prise dans les années quatre-vingt par le maire de Pontarlier pour débaptiser le Grand Cours et le Petit Cours à Pontarlier et affubler ces espaces verts du nom de place du Maréchal Juin et place De Lattre. Pierre Bichet enfin ne cachait pas son anti-cléricalisme. Lui qui avait été élevé chez les bonnes sœurs jusqu’à l’âge de 6 ans s’est rapidement affran chi du dogme catholique, “tout en res tant attaché à la culture religieuse” nuance son fils. Pour preuve, encore visible dans son atelier, un portrait de Saint-François d’Assise auquel il consacrera plusieurs tableaux. n J.-F.H.
fils Vincent. “Mon père a toujours été rebelle, à l’autorité comme à la bien pensance” ajoute-t-il. Pierre Bichet n’a pas été pour rien dans l’éviction d’Edgar Faure que les Pontissaliens ont fini par chasser de la mairie. Les anciens Pontissaliens se souviennent
aussi sans doute des affrontements qui ont opposé Pierre Bichet à un ancien adjoint à la Culture, Jean-Marie Thié baud. Le premier, homme de gauche, supportant difficile ment les orientations politiques du second, plutôt versées vers l’extrême droite. Son anti-militarisme
“Mon père a toujours été rebelle” dit Vincent Bichet.
Vincent Bichet nous a reçus dans l’atelier de son père. Sur le chevalet, intact, le dernier tableau inachevé de Pierre Bichet.
Biographie Pierre Bichet, les dates-clés de sa vie l Pierre Bichet est né le 29 novembre 1922 à Pontarlier l Il se marie en 1949 avec Suzanne Duval. Le couple aura 5 enfants. Ils auront eu le malheur d’en perdre trois (L’aîné Luc, décédé en bas âge), Laurent (mort à 28 ans) et Isabelle (à 23 ans). Jean-Luc, né en 1952 et Vincent, né en 1963 sont les deux enfants encore vivants du couple. l Il découvre la peinture enfant à travers le salon de peinture qui deviendra le salon des Annonciades. l La guerre l’aura profondément marqué. Arrêté par la Gestapo, il séjournera à la prison de Pontarlier en 1943, s’échappe et gagne la zone libre où il devient maquisard dans le Vercors. Il échappera au massacre des Allemands. Il terminera la guerre sur le front des Alpes en France et en Italie. l Il réussit en 1942 le concours d’entrée à l’École nationale supérieure des beaux arts de Paris, qu’il réintègre en 1945 au retour de la guerre. l De retour de Paris, il s’installe définitivement à Pontarlier à la fin des années cinquante. l Après avoir découvert la spéléologie, puis la volcanologie aux côtés d’Haroun Tazieff au début des années cinquante, il fera de nombreux voyages à travers le monde pour assouvir cette passion de 1956 à 1993. l Il se passionne également pour l’archéologie et entreprend des fouilles dans la plaine de l’Arlier en 1961.
La palette et les pinceaux sont restés dans leur jus depuis 2008.
l Il devient président du Salon des Annonciades en 1964. l Pierre Bichet est décédé le 18 février 2008 à l’âge de 85 ans.
était un esprit libre qui vivait l’instant présent, “sans contrainte note Vincent Bichet. Tazieff lui disait : “Tiens, il y a une éruption dans un volcan en Éthiopie, je pars demain. Tu fais quoi ?” Mon père répondait aussitôt : “Je viens avec toi…” “C’était un esprit indépendant” confirme Samuel Cordier, originaire du Haut Doubs et aujourd’hui conservateur du musée archéologique de Strasbourg, sans doute le meilleur connaisseur de la vie et de l’œuvre de Pierre Bichet. Samuel Cordier a connu Pierre Bichet alors qu’il était enfant, quand sa grand-mère, elle même amie d’enfance du peintre, emme nait son petit-fils aux Annonciades et lui a présenté celui à qui plus tard il devait consacrer une grande partie de ses recherches. Jusqu’à consacrer à Bichet une grande biographie, toujours en pré
paration. “Sachant que j’admirais beau coup son mari, M me Bichet (N.D.L.R. : décédée en juin dernier à l’âge de 95 ans) m’avait un jour demandé si j’acceptais de faire sa biographie. J’y travaille toujours et j’espère la finaliser dans quelques mois. Cette biographie mettra en relation l’œuvre de Bichet avec son époque et tentera d’ex pliquer pourquoi son travail nous parle toujours aujourd’hui. Pour moi, à travers ses peintures et ses lithographies, Pierre Bichet a exprimé son pays et les gens qui y vivent comme personne, avec une telle sensibilité !” estime Samuel Cordier. “C’était un peintre régionaliste, mais son régionalisme était universel” opineVincent Bichet. Durant toute sa carrière, entre l’âge de 18 ans et son décès à 85 ans, Pierre Bichet aura signé “entre 410 et 420 lithographies,
et plus de 650 peintures, sans doute même 200 ou 300 de plus, on ne les connaît pas toutes” avoue M. Cordier. Certaines sont dans des collections publiques, la plupart appartiennent à des privés. Pierre Bichet n’oubliait pas d’être généreux. Il avait cédé les droits de ses lithos à l’association Semons l’espoir qui depuis le démarrage de l’opération dans les boulangeries du secteur a écoulé plus d’1,2 million de reproductions ! Contribuant ainsi à faire entrer Pierre Bichet et ses œuvres dans la plupart des foyers du Haut-Doubs. n J.-F.H.
Samuel Cordier, alors étudiant, est un des plus fins connaisseurs de la vie et de l’œuvre de Pierre Bichet.
8 L’événement
La Presse Pontissalienne n°274 - Novembre 2022
l Hommage
l Pontarlier Une plaque sur sa maison natale I déalement, cette plaque commémorative devrait être posée le mardi 29 novembre, ou plus pro bablement le week-end suivant la date-anni versaire de la naissance de Pierre Bichet le 29 novembre 1922, cent ans après jour pour jour, ou presque. Mais la Ville de Pontarlier attendait encore les autorisations formelles des propriétaires de cette maison située à l’angle des rues Sainte Anne et de la République, là où est né le peintre, pour pouvoir caler la date du dévoilement de cette plaque. “La plaque sera posée côté rue Sainte-Anne. Elle sera en pierre calcaire” révèlent les services de laVille. La maison de l’angle abritait le commerce de tissus que tenaient ses parents, elle était située quasiment en face de la chapelle des Annonciades. C’est comme ça que le jeune Pierre Bichet a connu et commencé à fréquenter les créateurs du salon, ses prédécesseurs en peinture que sont Roz, Cha rigny, Bouroult et Fernier. Après la plaque sur la maison natale, à quand une rue pontissalienne dédiée à l’illustre peintre ? n
Cérémonie au printemps
M algré deux abstentions sur les 15 élus des Fourgs, le conseil municipal vient de valider la décision de baptiser son groupe scolaire du nom du peintre pontissalien. Deux abstentions, et quelques râleurs qui n’ont pas manqué d’écrire leur désapprobation au maire de la commune en estimant que “les per sonnalités natives des Fourgs ou ayant joué un rôle important par leur implication dans les domaines de l’éducation et de la culture ne manquaient pas.” Suggérant, par exemple, un hommage à Claude-Joseph Tissot, un homme c’est au tour des Fourgs de baptiser son école du nom de Pierre Bichet. Une décision prise à l’unanimité, ou presque. Pierre Bichet donnera son nom à l’école des Fourgs Après la commune des Fins en 2003, du vivant du peintre,
Le groupe scolaire sera bientôt baptisé et portera le nom de Pierre Bichet.
neaux qui doivent être posés en façade de ce groupe scolaire adossé à une médiathèque, le tout réaménagé dans l’ancienne cure du vil lage. Si l’inscription du nouveau nom de baptême de l’école des Fourgs doit se faire dans les toutes prochaines semaines, la mairie préfère attendre le printemps pour procéder à une inauguration solennelle, en présence des deux enfants de Pierre Bichet notamment, du préfet et de la députée du Haut-Doubs. n J.-F.H.
de lettres originaire du village. Face à cette mini-polémique, le maire Roger Belot assume totalement ce choix. “Pierre Bichet était notamment très proche d’un de mes pré décesseurs à la fin des années quatre-vingt-dix, Louis Long avec qui il avait d’ailleurs travaillé sur le projet de groupe scolaire et proposé la mise en place de lithographies. Pierre Bichet aimait beaucoup le village des Fourgs, il y avait consacré plusieurs tableaux et lithographies” note le maire qui dit être fier de ce choix démo cratique. La commune a commandé des pan
La maison natale de P. Bichet
État civil d’octobre 2022
24/10/2022 – Thibault de Anthony PONTARLIER, charpentier et de Olivia PRETRE, aide-soignante. 24/10/2022 – Raphaël de Gaspard JEANCLER, pharmacien et de Elodie DAVID, masseur kiné sithérapeute. 24/10/2022 – Nino de Thomas BLONDEAU, char pentier et de Agathe VALLET, masseur kinésithé rapeute. 24/10/2022 – Lyana de Alexis COURDIER, couvreur et de Pauline VIVOT, fonctionnaire de police. 25/10/2022 – Ezio de Kévin SIMONIN, program meur commande numérique et de Coraline MAILLE, infirmière. 25/10/2022 – Robin de Jérémie FERREUX, gérant d’entreprise et de Maud LANDRY, secrétaire médi cale. 25/10/2022 – Alessio de Romain DROZ-GREY, conseiller vendeur et de Sylvie CELLI, hôtesse d’accueil. 27/10/2022 – Valentin de Julien MILLEVOYE, chef de projet industriel et de Floriane DUTOT, plani ficatrice. 25/10/2022 – Emma de Humphery NNADOZIE, ouvrier et de Majolie BANDOLO, auto-entrepre neur. 24/10/2022 – Anouck de Adrien BESANCON, machiniste forestier et de Lucie SONNEY, froma gère. 24/10/2022 – Zoé de Mickaël BINDA, chauffeur poids lourd et de Lucile DUBOZ, conseillère ban caire. 25/10/2022 – Leeroy de Cyril DO NASCIMENTO, auto-entrepreneur et de Carolina SOARES, ven deuse. 25/10/2022 – Alba de Jordan GAUTHIER, horloger et de Élodie MARQUES, horlogère. 27/10/2022 – Sixt de Morgan GARNIER, contrôleur qualité et de Karen VALLET, hypnothérapeute. 26/10/2022 – Camila de Lucas BOILLAT, ingénieur informatique et de Fiona DUBOIS-DUNILAC, ges tionnaire en ressources humaines. mArIAgE 08/10/2022 – Jacques COMTE, attaché produits revente et formateur et Caroline LEMIRE, infir mière.
22/10/2022 – Sélim ÖZKARACA, opérateur de production et Sümeyye ISIKLI, assistante admi nistrative. 22/10/2022 – Matthieu MILLET, équipier polyvalent et Clara MOISSENET, assistante de service social. 29/10/2022 – Selahaddin AKPINAR, comptable et Yasemin ÖZER, agent territorial spécialisé des écoles maternelles. déCèS 01/10/2022 – Paulette MILLET, 75 ans, retraitée, domiciliée à Ville-du-Pont (Doubs). 01/10/2022 – Salih JUKANOVIC, 89 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Sadika TURSUNOVIC. 01/10/2022 – Marie PISTOLET, 83 ans, retraitée, domiciliée à Guyans-Vennes (Doubs), veuve de Mario TIRONI. 02/10/2022 – Michel BONNEFOY, 93 ans, retraité, domicilié à Voires (Doubs), veuf de Simone JOLY. 03/10/2022 – Roger BERTHOD, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Colette MINARY. 04/10/2022 – Pierre GIRARD, 64 ans, sans pro fession, domicilié à Malpas, célibataire. 04/10/2022 – Claude FRANZIN, 84 ans, retraité, domicilié à Pontarlier, époux de Liliane MARTIN. 05/10/2022 – Denise COURTOT, 84 ans, retraitée, domiciliée à Le Russey (Doubs), veuve de Raymond ANDRE. 06/10/2022 – Jean-Louis DUBESSAY, 75 ans, retraité, domicilié à Les Fourgs (Doubs), époux de Jocelyne CÔTE. 06/10/2022 – Herbert BREMER, 84 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Lucienne REBOUILLAT. 06/10/2022 – Josiane GIOVANELLI, 76 ans, retrai tée, domiciliée à Pontarlier, épouse de Hubert SALVI. 07/10/2022 – Josette COINDON, 85 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs), veuve de Pierre HEN NEQUIN. 08/10/2022 – Aimé BOUTEILLER, 75 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), célibataire. 09/10/2022 – Michel BOURNEZ, 87 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Josiane FAIVRE-PICON.
11/10/2022 – Bernard CUENOT, 70 ans, chef d’entreprise, domicilié à Bannans (Doubs), époux de Dominique MAIRE. 10/10/2022 – André DUBOIS, 83 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Christiane COLLET. 13/10/2022 – Marie GRANDPERRIN, 87 ans, retraitée, domiciliée à Charquemont (Doubs), veuve de Pierre BION. 14/10/2022 - Renée ROLLIN, 76 ans, retraitée, domiciliée à Champagnole (Jura), épouse de Jean BAVOYSI. 16/10/2022 – Andrée PROUD’HON, 91 ans, retrai tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Daniel LORENZINI. 17/10/2022 – Norbert MARTIN, 67 ans, retraité, domicilié à Montlebon (Doubs), époux de Agnès EUVRARD. 19/10/2022 – Hugues TODESCHINI, 74 ans, retraité, domicilié à Petite Chaux (Doubs), époux de Claudine BLONDEAU-TOINY. 19/10/2022 – Renée BAUDIS, 102 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Georges JALLON. 21/10/2022 – Josette ALEX, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Gérard GERMAIN. 22/10/2022 – Geneviève CHABOD, 89 ans, retrai tée, domiciliée à Gilley (Doubs), épouse de Bernard BRUTILLOT. 22/10/2022 – Martine GRESSET, 68 ans, retraitée, domiciliée à Vaux et Chantegrue (Doubs). 22/10/2022 – Colette SALOMON, 94 ans, retraitée, domiciliée à Ouhans (Doubs), veuve de Louis TYRODE. 23/10/2022 – Pierre BOSSON, 83 ans, retraité, domicilié à Métabief (Doubs), veuf de Yvette CASOLARI. 24/10/2022 – Jean HURTE, 77 ans, retraité, domi cilié à la Cluse et Mijoux (Doubs). 26/10/2022 – Viviane QUACH, 84 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 27/10/2022 – Marie-Madeleine SAILLARD, 87 ans, retraitée, domiciliée à Saint-Point-Lac (Doubs), épouse de Georges REMONNAY.
11/10/2022 - Kayden de David FOISSOTTE, fer railleur et de Romy PRUDHON, agent de sécurité. 15/10/2022 – Flavie de Martial JAY, agriculteur et de Lucie DODANE-DROMARD, comptable. 16/10/2022 – Rosalia de Lylian ORTIZ, aide-soi gnant et de Mélanie RASPAOLO, aide-soignante. 15/10/2022 – Mia de Franck BERNABINI, torré facteur et de Marion LABAUNE, infirmière. 16/10/2022 – Simon de Loïc BERTIN, menuisier – charpentier et de Cécile BOURGEOIS, secrétaire médicale. 16/10/2022 – Tiago de Dylan JEANNERET, pré parateur intérieur automobile et de Jessy CAILLIEZ, agent des services hospitaliers. 20/10/2022 – Lana de Alexis DELAFIN, infirmier en psychiatrie et de Laetitia DECKER, boulan gère. 19/10/2022 – Enora de Luc BLONDEAU, ingénieur et de Chloé DAVID, infirmière en psychogériatrie. 19/10/2022 – Jules de Jérôme CUCHE, agriculteur et de Alice FUSILLIER, chargée de tourisme. 20/10/2022 – Alizée de Joël MYOTTE-DUQUET, agriculteur et de Lucie MAGELLI, commerciale. 20/10/2022 – Agathe de Julien CAFFIER, gérant hôtel restaurant et de Jessica MOUTEL, gérante hôtel restaurant. 21/10/2022 – Ulysse de Valentin ALCANTARA, ingénieur agro-alimentaire et de Camille GOUX, animatrice en périscolaire. 22/10/2022 – Aronn de Morgan DEJARDIN, chauf feur routier et de Pauline ALLART, hôtesse de caisse. 22/10/2022 – Adam de Abdelhafid GOURARI, agent technicien d’hôpital et de Kheira TADJER, fromagère. 24/10/2022 – Isaac de Alexis FAILLENET, employé en horlogerie et de Clémence CUENOT, employée en horlogerie. 21/10/2022 – Serhan de Mickaël ESEN, opérateur de production et de Ayse AKCAY, vendeuse. 24/10/2022 – Mia de Mikaël PILPAY, électricien et de Emilie TEMPERE, assistante maternelle. 22/10/2022 – Enes de Abdullah AKKUS, prépa rateur de commande et de Laura BEILHARTZ, secrétaire de mairie.
NAISSANCES 01/10/2022 – Alizée de Erwan KERGOAT, pompier et de Virginie BONNOMET, aide-soignante. 01/10/2022 – Noan de Jonathan DELORME, logis ticien et de Elodie ROGNON, auxiliaire de pué riculture. 30/09/2022- Haroun de Florian CORNU, électricien et de Maroua MHAOUER, conseillère commer ciale. 02/10/2022 – Nohan de Arnaud DROZ-GREY, chef de dépôt et de Émilie VUILLIEN, hôtesse de caisse. 01/10/2022 – Roxane de Stéphane NICOLIER, chauffeur poids lourds et de Marlène SEURET, opératrice en horlogerie. 30/09/2022 - Lina de Adrien ROUSSELET, horloger et de Tiphaine PARENT, gestionnaire de stock. 03/10/2022 – Charly de Jean-Charles POURCE LOT, garagiste et de Delphine CASTELLA, secré taire. 04/10/2022 – Marius de Loïc BECHET, garde forestier et de Juliette CHARLES, professeur des écoles. 30/09/2022 – Meï-lih de Tom GAGNEPAIN, manœuvre et de Evelyne KU, sans profession. 04/10/2022 – Nathan de Alexandre LAMBERT, employé agroalimentaire et de Margaux LOU VRIER, employée en agroalimentaire. 04/10/2022 – Alessio de Julien PATTON, ouvrier en horlogerie et de Elodie SANCEY-RICHARD, sans profession. 03/10/2022 – Noah de Maxime ROY, chef de projet et de Candice GIRARD, sertisseuse. 05/10/2022 – Ivana de Pita VUANILALO, ouvrier et de Hermine RIBOUS, étudiante. 07/10/2022 – Maddy de Dione MOURA NUMAO, gestionnaire de flotte et de Johanna MONNOT, sans profession. 07/10/2022 – Nahel de Cédric GUERIN, chef de chantier en bâtiment et de Céline DEMOLY, sans profession. 07/10/2022 – Lilya de Maxime CHESNEL, horloger et de Laetitia MICHEL-AMADRY, réceptionniste.
10/10/2022 – Fatima de Babacar GAYE SECK, préparateur de commande et de Aibata MBAYE, sans profession. 06/10/2022 – Olivia de Lukasz POLTORAK, ouvrier en bâtiment et de Wladyslawa ZIARKO, sans pro fession. 10/10/2022 – Liho de Guillaume MARILLIER, conducteur d’engin et de Mathilde GARNIER, sans profession. 09/10/2022 – Eva de Thomas GRANDVUILLEMIN, menuisier et de Anaïs FERREUX, technicienne en laboratoire. 10/10/2022 – Antonin et Loane de Thibault PETIT JEAN, gérant d’un garage automobile et de Alexan drine CORNIER, assistante d’agence. 10/10/2022 – Navid de Alikhan IBRAHIMI, cuisinier et Zahra HOSSEINI, sans profession. 10/10/2022 – Inaya de Enes KULJUHOVIC, inté rimaire usine et de Jade GRENIER. 11/10/2022 – Félicien de Simon PILLOUD, chauf feur routier et de Sonia CARREY, approvision neuse. 10/10/2022 – Juline de Emanuel LOCATELLI, salarié agricole et de Laurine MAILLET, auxiliaire de puériculture. 10/10/2022 – Alana de Ruben DELGADO MAR TINS, agent d’entretien et de Teresa PEIXOTO DE FREITAS, coiffeuse. 11/10/2022 – Rayan de Rabii LACHIR, gérant de restaurant et de Loubna OTMANE, agent de pro duction. 11/10/2022 – Zola de Thomas BOILLON, gérant d’auto-école et de Anne-Claire CHABOD, édu catrice spécialisée. 12/10/2022 – Alicia de Jérémy VERNAY, phar macien et de Arline ALVES FORTE, vendeuse. 12/10/2022 – Zeïna de Kévin LAOUARI, peintre en bâtiment et de Naomie SLIMANI, agent de production. 14/10/2022 – Anaël de Anthony CARREZ, pay sagiste et de Mélanie HENRIET, agent de pro duction en distillerie. 13/10/2022 – Léa de Cyril GRILLON, agriculteur et de Marina FILAUMART, employée familiale à domicile.
10 Pontarlier
La Presse Pontissalienne n°274 - Novembre 2022
URBANISME
Suivi financier L’îlot Saint-Pierre à l’équilibre des comptes
Le plus gros chantier immobilier de la ville se poursuit dans les temps avec des ventes aux promoteurs révisées à la hausse. De quoi dégager des bénéfices pour Territoire 25 et la Ville qui n’aura plus à sortir le chéquier pour financer la réalisation des espaces publics dans ce nouveau quartier.
get de référence. La rémunéra tion de l’aménageur augmente de 44 000 euros. Cette augmen tation est compensée par une baisse des frais de gestion de 41 000 euros. La bonne commer cialisation du lot 7 avec un sur croît de 84 000 euros liés à l’aug mentation de la surface de plancher permet de rallonger cette année le boni de l’opération de 92 000 euros. Une très bonne nouvelle pour les contribuables pontissaliens. En effet, le boni global de l’opé ration depuis 2018 s’élève dés ormais à 296 000 euros au profit de la Ville qui avait déjà versé 1 million d’euros pour financer les espaces
passé une convention de conces sion d’aménagement du quartier Saint-Pierre est venu présenter au conseil municipal de septem bre dernier le compte rendu annuel au concédant, établi au 20 juillet 2022. Après le désis tement d’un promoteur sur le lot H7, ce dernier a finalement été attribué à la société Immoxa lis. L’aménagement des espaces publics a fait l’objet de comités techniques avec les services de la Ville. La paysagiste Bruno Kubler a réalisé un plan de plan tation proposant une diversité d’essences, adaptées au site et validé par le service espaces verts. “C’est primordial de réussir le qualitatif. On a privilégié la place du piéton à l’intérieur de ce quartier qui sera très végéta lisé. Les cheminements auront un revêtement spécifique facile ment déneigeable” , note Didier Chauvin en rappelant que la rue du Capitaine Bulle sera en sens unique de la rue de Besançon à la rue de la Paix. Le compte rendu comprend aussi le suivi financier de l’opération avec un budget prévisionnel révisé à 5,287 millions d’euros, soit une augmentation de 96 000 euros par rapport au bud
L es grues et les ouvriers du bâtiment sont tou jours en action à l’îlot Saint-Pierre où se pour suit la réalisation de ce
tains matériaux” , estime Didier Chauvin, l’adjoint à l’urbanisme, tout en reconnaissant la densité de l’habitat dans ce quartier. Territoire 25 avec qui la Ville a
nouveau quartier pontissalien. “Les travaux avancent bien.Tous les lots sont attribués. Aujourd’hui, six sur huit sont engagés, sachant que tout devra
être livré entre le troisième et le quatrième trimestre 2026. Le bilan est àmon sens plutôt positif malgré le Covid et la conjoncture qui retarde les livraisons de cer
Une bonne nouvelle pour les
publics dont le montant budgé tisé à 1,287 mil lion d’euros. Conséquence avec ce généreux boni de 2021, la collectivité n’aura plus à verser une par ticipation com plémentaire en fin d’opération. Toujours ça de pris ! n F.C.
contribuables pontissaliens.
Tous les lots doivent être livrés d’ici fin 2024.
EN BREF
URBANISME
Rue Louis Pergaud La commune étoffe sa réserve foncière La Ville de Pontarlier vient de racheter à l’A.D.A.P.E.I.
Les Augustins L’assemblée générale de l’association des anciens élèves des Augustins de Pontarlier a lieu le 18 novembre à 19 heures dans l’amphithéâtre du lycée. “Nous souhaitons que toutes les générations soient représentées et tout le monde sera le bienvenu” note son président Léandre Dussouillez. Cette association a été créée en novembre 2021 à l’initiative de certains professeurs et anciens élèves du lycée. L’association a deux objectifs principaux : aider les élèves actuels du lycée dans leur orientation en les mettant notamment en contact avec des anciens élèves, et créer un véritable réseau d’anciens incluant toutes les générations dans le but d’organiser des événements (retrouvailles… ). Ceux qui souhaitent venir peuvent prévenir par mail sur asso.anciensdesaugustins@ gmail.com ou sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram (@anciens.augustins). Lune Le Calendrier lunaire 2023 de Michel Gros vient de sortir (130 pages, 9,20 €). Disponible en librairie, en jardinerie et chez les buralistes. Un best-seller des jardiniers et des amateurs de nature depuis 1978.
une parcelle de 7 000 m 2 constructible située à l’arrière du cinéma Olympia. Un investissement sur la politique foncière.
L es premiers échanges sur ce projet remontent au mandat précédent. LaVille de Pontarlier a étudié dans un premier temps le projet d’ac quisition d’une bande de terrain située en prolongement de la rue Pergaud. L’ob jectif était alors de créer une seconde voie de desserte sécurisée intégrant une réflexion sur le développement du réseau de modes doux. “On sait qu’il est très compliqué de circuler à vélo sur la rocade notamment au niveau du pont de la Rotonde, d’où l’idée d’aménager une bande cyclable et piétonne qui passera à l’arrière d’Aldi, franchira l’ancienne voie ferrée par une passerelle avant de rejoindre le réseau existant en cours d’aménagement sur la zone des Gravilliers” , rappelle Didier Chauvin, l’adjoint à l’urbanisme.
tout constructible.” Une bande de terrain servira aussi à l’aménagement d’un itinéraire mode doux, évitant la rocade pour rejoindre le réseau des Gravilliers et de la Plaine Pourny. Une façon plus rapide de contour ner le projet d’aménagement de l’ancienne voie ferrée entre le Pont Junod et la gare. “Les négociations avec R.F.F. propriétaire de l’emprise de la voie sont trop compli quées” , justifie l’adjoint à l’urbanisme. Quand le projet a été présenté au conseil de septembre, les élus de la minorité se sont interrogés sur l’intérêt d’acheter un terrain sans projet précis pour éviter d’avoir à gérer un autre serpent de mer comme celui de la Maison Chevalier. Le maire Patrick Genre s’est justifié. “Il faut avoir une politique à long terme sur 10 ou 15 ans. Ce n’est pas souvent qu’on peut acquérir du terrain si bien placé à 145 euros le m 2 . En étant propriétaire, on peut gérer l’aménagement du site.” La destination n’est donc pas encore fixée. Plusieurs possibilités s’offrent à la commune : habitat, activité, équipe ment public… Pour le prix, le vendeur a suivi la DirectionGénérale des Finances Publiques qui avait estimé en décem bre 2019 la valeur vénale de ce bien à 965 000 euros, hors taxes et droits d’en registrement. n F.C.
La Ville a ensuite émis le souhait d’étendre cette acquisition à l’ensemble de la surface de terrain dispo nible appartenant à l’A.D.A.P.E.I., soit environ 6 888 m 2 . “L’A.D.A.P.E.I. ne voulait vendre qu’à laVille. C’est une vraie opportunité pour la collectivité d’agran dir ses réserves foncières d’autant plus qu’il s’agit d’un terrain plat, proche du centre-ville et, par-dessus
“Le but de la manœuvre, c’est de se constituer une réserve foncière complémentaire”, indique Didier Chauvin, l’adjoint à l’urbanisme.
965 000 euros, la valeur vénale de ce bien.
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