La Presse Pontissalienne 261 - Octobre 2021
Pontarlier 13
La Presse Pontissalienne n°261 - Octobre 2021
EMPLOI
Une crise du recrutement Les contrats aidés en panne de candidats dans le Haut-Doubs Les services de l’État sont venus présenter
Nathalie Bouchet-Buzon et Alain Ratte de la D.D.E.T.S.P.P. sont venus présenter les modalités des contrats aidés lors d’une réunion d’information en présence du sous-préfet Serge Delrieu.
darité à la Direction départe- mentale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations dans le Doubs (D.D.E.T.S.P.P.). Le contrat aidé se décline en deux versions avec le Parcours Emploi Compétences ou P.E.C. à destination du secteur non- marchand et le Contrat Inser- tion Emploi ou C.I.E. pour le secteur marchand. L’un et l’autre impliquent un travail partena- rial entre l’employeur et Pôle emploi ou la Mission locale. Le P.E.C. s’inscrit dans un cadre réglementé sur une mission d’au moins six mois avec une durée de travail de 20 heures par semaine au minimum. L’aide de l’État s’élève à 65 % du S.M.I.C. dans la limite de 30 heures par semaine. “Elle monte à 80 % pour les résidents des quartiers prioritaires de la Ville et des Zones de Revitalisation Rurale. Le jeune doit être accompagné
à Pontarlier les contrats aidés publics et privés. Des dispositifs incitatifs encore trop méconnus et qui peinent à trouver leurs publics dans une zone frontalière déjà en très forte tension sur l’emploi.
identique au P.E.C. avec une aide de l’État à 47 % du S.M.I.C. pour un reste à charge de 910 euros mensuels pour l’em- ployeur. La réaction du privé rejoint celle du public. “Le dispositif du C.I.E. est très intéressant. On a le tra- vail mais pas les jeunes en face” , réagit Sylvie Gille du McDo de Pontarlier et Morteau. Le chal- lenge réside aussi dans la capa- cité à capter le public jeune qui n’a pas toujours le réflexe d’aller vers des structures comme Pôle Emploi ou les missions locales. “Pour ces contrats aidés, l’au- tomne sera déterminant dans le Haut-Doubs” , estime Serge Del- rieu sachant que la reprise éco- nomique aura forcément une incidence. Question de salaire tout simplement… n F.C.
munauté de communesAltitude 800. “Beaucoup d’élus ne connaissaient pas ce dispositif. Laissez-nous aussi le temps d’en parler aux associations.” Cer- taines petites communes seraient intéressées mais n’ont pas assez d’activités pour occu- per un contrat aidé 20 heures par semaine. D’où l’idée d’un recrutement par les com’com qui conventionnerait ensuite pour une mise à disposition auprès des communes. Avec la reprise économique qui se confirme sur la zone fronta- lière, le nombre de candidats susceptibles de signer un contrat risque de diminuer. “Cet outil peut être un moyen pour garder les personnes” , suggère Nathalie Bouchet-Buzon avant de pré- senter les conditions du Contrat Insertion Emploi. Durée, tutorat
par un tuteur ayant deux ans d'expérience professionnelle” , résume Nathalie Bouchet-Buzon de la D.D.E.T.S.P.P. Le P.E.C. se déploie très lente- ment dans les collectivités du Haut-Doubs confrontées à des gros problèmes de recrutement sur certains postes comme au service eau-assainissement et dans les mobilités douces. “C’est très difficile de trouver les bons candidats. Ici en zone frontalière, le problème, ce sont les salaires. On espère au moins garder nos contrats aidés quelque temps” , témoigne la responsable des res- sources humaines à la commu- nauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs qui a recruté trois agents P.E.C. Le manque d’informations est ensuite soulevé par Claude Courvoisier, président de la com-
D éfaut de communica- tion ? Manque d’inté- rêt ? Inconstance de l’État sur le sujet ? Premier constat : la réunion d’information organisée le 27 septembre à la salle Morand n’a pas attiré la foule des grands jours. Sans nuire à la qualité des débats. Pas de quoi rassurer Serge Delrieu, le sous-préfet : “Pour le moment, localement, on est plutôt en retard par rapport à ces dispo- sitifs. C’est sans doute le fait d’un manque d’information.” Il y a tout pour bien faire si l’on en juge par les moyens investis
dans le plan “Un jeune, une solu- tion” qui constitue un des axes prioritaires du plan de relance. Plus de 9 milliards d’euros sont, en effet, consacrés à l’insertion professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans touchés par la crise. “Ce plan doit permettre de trou- ver une solution vers l’emploi à 750 000 jeunes d’ici 2022. Les contrats aidés y occupent une place prépondérante. Ils repré- sentent en Bourgogne-Franche- Comté une enveloppe de 50 mil- lions d’euros destinés à accompagner 10 000 jeunes” , explique Alain Ratte, responsa- ble du service Emploi et Soli-
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