La Presse Pontissalienne 261 - Octobre 2021

12 Pontarlier

La Presse Pontissalienne n°261 - Octobre 2021

SPORT

Arrivé en juillet Romain Henry, l’analyste vidéo du C.A.P. foot

P lus entraîneur que joueur. Romain Henry qui joue au foot depuis l’âge de 7 ans, a vite trouvé sa voie dans l’entraînement. “J’ai évolué à l’arrière dans différents clubs autour de Dijon” , explique ce Bourguignon de 24 ans qui a subi pasmal de pépins physiques au cours de sa jeune carrière. Pas facile de progresser dans ces circonstances. Aussi à 16 ans quand on lui pro- pose de s’occuper d’un groupe de jeunes, il n’hésite pas à tenter l’expérience. Naissance d’une vocation. Bac en poche, il pour- suit ses études en S.T.A.P.S. en s’orientant dans la filière entraî- neur sportif où il passe son brevet de moniteur de football. “Avec ce diplôme, on a le droit de se faire rémunérer.” Arrivé en troisième année de son cursus, il opte pour un D.U. en préparation physique avant de changer de voie suite à l’in- tervention d’un enseignant venu leur faire découvrir l’analyse vidéo. “Le pôle espoir de Dijon m’a alors engagé comme stagiaire pour préparer le D.U. d’analyste- vidéo.”

La vidéo rentre désormais dans les plans d’entraînement de la plupart des clubs de foot évoluant en N2 et N3. Le C.A.P. a embauché un analyste-vidéaste venu également passer son brevet d’entraîneur à Pontarlier. Rencontre.

matin, le vidéaste peaufine le bilan du match et organise le montage en fonction des attentes du coach. “S’il veut se concentrer sur les coups de pied arrêtés, je fais le montage adéquat. Il a aussi la main sur l’application et peut faire ses propres sélec- tions.” À la fin de la saison qui correspondra aussi au terme de son apprentissage, Romain Henry se retrouvera sur le mar- ché de l’emploi. Il sait qu’il devra probablement bouger. “Je suis déjà passé par quatre clubs dif- férents en tant qu’entraîneur. Dans cemétier, il faut êtremobile. J’espère connaître aussi une expé- rience à l’étranger.” Prêt à étudier toutes les propo- sitions qui se présenteront à lui, Romain Henry sait que sa com- pétence vidéo est un plus dans ses démarches. “Ce qui m’anime le plus, c’est quand même l'en- traînement.” Pour l’heure, il lui reste aussi à profiter pleinement des charmes du Haut-Doubs. Amateur de sport de plein air, il attend la neige avec impatience. n

Son nouveau diplôme en poche, il sollicite alors des clubs où il pourra finaliser sa formation en préparant le brevet d’entraîneur de football. “Le C.A.P.m’a proposé le projet le plus emballant” , jus- tifie Romain Henry arrivé dans le Haut-Doubs en juillet dernier. Les journées sont bien remplies pour celui qui va encore suivre quelques semaines de formation. C’est à lui que revient désormais la tâche d’initier à la vidéo tous les éducateurs du C.A.P. “Ces séances ont lieu le matin du mardi au jeudi.” Le vidéaste coiffe sa casquette d’entraîneur tous les après-midi pour s’occu- per des U 18 régionaux. Il super- vise désormais à la vidéo tous lesmatches de l’équipe première. “Je travaille alors avec une appli- cation qui me permet de coder toutes les actions. Cette technique permet de créer en temps réel les statistiques et les séquences vidéo. Cela permet au coach d’avoir un retour rapide à la fin dumatch.” La séance de travail est intense et implique un gros effort de concentration. Ne pas perdre le fil du match. De retour au stade le lundi

Romain Henry supervise à la vidéo tous les matchs du C.A.P. foot.

F.C.

RESTAURATION

Originaire de Frasne Franck Salvi, le nouveau boss du Buffalo Grill

L’heure de la transmission a sonné pour Pascale et Dominique Bôle-Richard qui ont vendu leur affaire à Franck Salvi qui tenait précédemment le Grill du trappeur à Châteaufarine.

A vec une moyenne de 540 couverts par jour avant la crise sanitaire, le Buf- falo Grill est sans aucun doute l’une des plus belles réus- sites enmatière de restauration dans le Haut-Doubs. Son chiffre d’affaires, autour de 3,5 millions d’euros, lui vaut de figurer régu- lièrement depuis une dizaine d’années sur le podiumdes meil- leurs Buffalo Grill de l’Hexa- gone. Qualité, visibilité et sta- bilité expliquent le succès de cette recette mise au point par Pascale et Dominique Bôle- Richard, les créateurs du Buffalo

entreprise familiale.Assez para- doxalement, son histoire n’avait pas débuté sous les meilleurs auspices en pleine crise de la vache folle. Contexte peu favo- rable pour ouvrir un grill. “On termine avec une crise sanitaire qui nous a contraints à fermer à chaque confinement. Tous les 15 jours, on organisait des visio- conférences pour maintenir le lien avec le personnel. Pendant cette période difficile, on a pu apprécier le soutien d’Annie Genevard. Elle nous a appelés plusieurs fois pour prendre des nouvelles” , apprécie Dominique Bôle-Richard. Le bilan estival est plutôt satis- faisant. “On a ressenti un coup de frein avec l’instauration du pass sanitaire. Depuis septembre, on est revenu à 430 couverts par jour” , annonce Stéphane, le directeur en place depuis le début, tout comme son adjoint Jérôme. Après vingt ans de bons et loyaux services, le couple Bôle- Richard souhaitait passer le relais. Une opportunité que ne pouvait laisser passer Franck Salvi alors soucieux de repren-

de Pontarlier. “On a ouvert le 18 juin 2002” , rappelle l’an- cienne gérante. Ravie d’avoir trouvé la bonne personne pour leur succéder,

elle n’oublie pas d’associer à cette réussite toute l’équipe, soit une trentaine de sala- riés qui sont tou- jours là. La fidé- lité du personnel comme celle de la clientèle reflète assez bien l’état d’esprit de cette

“L’envie de revenir aux sources” explique l’intéressé.

C’est l’heure du passage de témoin entre Dominique et Pascale Bôle-Richard qui ont vendu le Buffalo par Franck Salvi. Lequel est toujours assisté par Stéphane le directeur et son adjoint Jérôme.

Les produits phares disponibles à emporter Après avoir fait le choix de ne pas s’engager dans la vente à emporter pour des raisons techniques et logistiques, le couple Bôle-Richard et le nouveau patron Franck Salvi ont fait les inves- tissements matériels et numériques nécessaires pour proposer ce nouveau service depuis le début septembre. “On peut commander en ligne les produits phares du Buffalo notamment les ribs et les burgers. Ils sont à retirer à l’intérieur du restaurant. Il n’y a pas de drive, ni de service de livraison” , confie Franck Salvi. n

finalement étalée sur deux ans avec une reprise officialisée au 1 er septembre dernier. On ne change pas une formule qui gagne. Le nouveau gérant de 47 ans a repris la totalité des sala- riés et du staff. “C’est une chance de pouvoir s’appuyer sur une équipe stable surtout quand on sait les difficultés de recruter du personnel de restauration à deux pas de la Suisse.” n F.C.

teur de l’établissement bisontin en 2010. Fort de cette expérience, il reprend en 2017 toujours sur la zone de Châteaufarine le Grill du trappeur aujourd’hui La Patte d’Ours. “J’ai appris que le Buffalo était à reprendre par le biais d’une connaissance” confirme celui qui préside aussi le club des Redoutables, l’équipe féminine de rugby à Pontarlier. Le contexte sanitaire a compli- qué cette transmission qui s’est

dre une affaire dans le Haut- Doubs. “L’envie de revenir aux sources” explique l’intéressé. Originaire de Frasne, il a com- mencé sa formation hôtelière au lycée professionnel Tous- saint-Louverture. B.E.P. de cui- sinier en poche, il poursuit son cursus en bac technique puis B.T.S. à Poligny. Il effectue la plus grande partie de sa carrière dans la chaîne Léon de Bruxelles en devenant notamment direc-

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