La Presse Pontissalienne 258 - Juillet 2021

Frasne - Levier 31

La Presse Pontissalienne n°258 - Juillet 2021

EN BREF

LEVIER

Juillet-août Musicales de la Forêt et 35 ans du camping !

Forêt Dans le cadre de la gestion de la forêt communale et afin de permettre aux usagers une sortie plus sécurisée des camions grumiers (route des Granges), la Ville de Pontarlier, en coopération avec l’O.N.F. met en œuvre des travaux d’élargissement de route ainsi que de création de places de dépôt-retournement et des pistes de débardage. Initialement prévus en mars, ces travaux ont été retardés et ont débuté le 22 juin pour se terminer le 30 septembre prochain. La gestion communale de cette forêt, à travers les différents aménagements réalisés, permet, en parallèle, de sécuriser et d’exploiter les arbres dépérissant du fait de la prolifération des scolytes. L’accès à ce cheminement est interdit pour toute la cycliste…). Le circuit 8 pédestre et le circuit 80 V.T.T. seront impactés et connaîtront des déviations. durée des travaux (piétons, voiture,

Né en 2017, sous l’impulsion d’artistes locaux, l’événement “les Musicales de la forêt” propose chaque été des concerts gratuits, en plein air et ouvert à tous, au cœur du Camping de la Forêt à Levier qui a fêté ses 35 ans l’année dernière.

De gauche à droite, Laurent Lépeule, chargé de communication, Jacques Annaler et Pierrette Jeannin, gérants, sont impatients d’organiser leurs événements et de retrouver le public, les habitués comme les nouveaux clients.

D ans un cadre naturel et une ambiance champêtre, des groupes et chanteurs régionaux se succèdent chaque jeudi soir en juillet et en août pour le plaisir des vacanciers et des habitants du Haut-Doubs. “Nous souhaitons un programme convivial pour permettre au public de se changer les idées et de s’amu- ser et avons la volonté de faire participer non seulement les tou- ristes, mais aussi les personnes de l’extérieur puisque les musi- cales sont ouvertes à tous, gra- tuitement” précise Laurent Lépeule, chargé de la communi- cation et de la programmation musicale. “Il nous est important de créer un esprit musical, une ambiance vacances, en local.Ail- leurs, c’est déjà les vacances !” , souligne Pierrette Jeannin, co- gérante du camping. Prenant de l’ampleur d’année en année, les groupes musicaux se pressent désormais pour être sur la scène du Camping de la Forêt.

Les fans les suivent, c’est pour- quoi cette année, Pierrette Jean- nin et Jacques Annaler, les pro- priétaires, proposent une formule “Concert au camping” : un empla- cement de camping pour une nuit, un repas et une boisson le soir du concert et un petit-déjeu- ner le lendemain matin pour 29 euros.Voici le programme des musicales qui débutent le 8 juillet avec les Celt Keys,Après laVille le 15 juillet, Adam le 22 juillet, Hot Beer le 29 juillet, Gilles Petit- jean le 5 août,TheWoke le 8 août et se terminent avec Lor & Gil- Route 71 le 19 août. La restau-

Cabane, le bar-café du Camping, dont la terrasse est par ailleurs ouverte tout l’été (du lundi au vendredi 17 h 30 - 20 h 30, le samedi 16 h - 20 h 30, le dimanche 10 heures - 13 heures) et qui est à la recherche de son cuisinier. Fort d’une situation exception- nelle, en plein cœur de la nature, 2 hectares en bordure de forêt, dans un cadre de verdure res- sourçant, le Camping de la Forêt a fêté ses 35 ans l’année dernière et profite du dimanche 11 juillet pour les célébrer, en organisant

des portes ouvertes l’après-midi à partir de 15 heures : une journée festive, qui se terminera natu- rellement par un concert en fin de journée ! “L’objectif est de faire découvrir ou redécouvrir le cam- ping, et ses nouveaux projets !” , annonce Pierrette Jeannin. Le site ne manque pas de pers- pectives : nouveaux locatifs, rem- placement du chapiteau par une structure bâtie, développement des activités hors saisons, en rela- tion avec la station de trail par exemple, vélos électriques… “Nous avons la possibilité d’or-

ganiser de nombreux événements, pour les entreprises ou les parti- culiers, au contact de la nature” , conclut Pierrette Jeannin, pas- sionnée par la beauté de sa région. Naturellement, toutes les conditions seront mises enœuvre pour offrir une ambiance festive et conviviale tout en respectant les règles sanitaires. n M.T. Accès : Camping de la Forêt - Route de Septfontaine - 25270 Levier

ration, aux saveurs régionales avec la traditionnelle fon- due au fromage, des boîtes chaudes ou encore des croûtes aumorbier (réservation forte- ment conseillée), et la buvette sont assurées par la

Un programme convivial et des projets nature.

VILLERS-SOUS-CHALAMONT Patrimoine La Chapelle Notre-Dame-des-Bois va être restaurée

Située dans le cimetière du village de Villers-sous-Chalamont, lui-même éloigné d’un kilomè- tre du bourg, la chapelle porte également le nom de La Mère Église. On en retrouve des traces dès 1158. Une association s’est créée autour de son projet de restauration, afin de soutenir les travaux, dont le montant est lourd.

lisé : il fait apparaître une somme de travaux avoisinant les 700 000 euros T.T.C. Un budget inattendu, que le conseil municipal a décidé de diviser en deux tranches : l’intérieur et l’ex- térieur en commençant par traiter l’extérieur, qui comprend les toitures, le clocher, les abords, pour 317 160 euros T.T.C. “Pour la deuxième tranche, qui concerne l’intérieur, il est important de mettre hors d’eau les choses abîmées par les moisissures” , anticipe le maire. Plusieurs solutions sont envisagées pour financer cette réhabilitation, et il n’est pas exclu de déposer un dossier auprès de Stéphane Bern. Une asso- ciation de sauvegarde de La Mère Église a également été créée pour recueillir les aides et mécénats. Sa cotisation symbolique est à 5 euros et elle est en attente de l’ouverture de son compte par la Fondation du patri- moine pour percevoir les premières donations, puisqu’une convention a été passée avec cet organisme, en atten- dant d’organiser des manifestations pour apporter une aide financière à la rénovation de cette chapelle. “Nous pensions que les travaux pourraient commencer cette année, mais il a été révélé que les tavaillons qui se trouvent sous les tuiles sont les plus vieux de Franche-Comté. Un questionnement est en cours de la part de la D.R.A.C. sur la façon de mettre cette spécificité en valeur” , conclut Claude Courvoisier. n M.T.

Au XIX ème siècle, elle bénéficie d’une restauration partielle à l’exception de la façade principale et du porche par manque de moyen, sous le comman- dement de l’architecte pontissalien Pompée. Deux ans plus tard sont construits le portail et le porche d’en- trée actuels et la façade occidentale est restaurée. En 1914, une importante campagne de travaux est accomplie, avec consolidation des voûtes, rem- placement du dallage en pierre par un dallage en ciment, et les murs reçoi- vent un enduit couvert d’un badigeon blanc et jaune. Depuis 10 ans maintenant, son état nécessite une importante rénovation, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Elle n’est plus ouverte qu’à l’occasion de la fête de l’Assomption le 15 août, et lors de la dernière, le système pour

H istoriquement, c’est la première église construite au village. Celle qui se trouve au centre a été bâtie vers 1250 par les paroissiens, jugeant la chapelle peu commode car située à 1,2 km du bourg. “La Vierge à l’Enfant, l’autel, un de ses tableaux sont classés et ont une grande valeur” , présente le maire Claude Cour- voisier, confiant ensuite la légende liée à cette grande chapelle : “La Vierge a été cachée à plusieurs reprises pendant les différentes invasions qu’a pu connaî- tre la chapelle, dont celle marquante deWeimar. À force, elle en a été oubliée et elle est apparue pour dire aux gens du village qu’elle était là !” Entourée de deux tilleuls, cette chapelle de 24 m de long sur 9 m de large, avec un point culminant à 13 m, dégage une impression de grande sérénité et se confond dans le paysage, à l’orée du bois. Il reste encore sur le côté des traces de la fondation d’un prieuré au XII ème siècle. La Chapelle Notre-Dame- des-Bois est alors un lieu de pèlerinage important dédié à la Vierge Marie, où l’on vient enterrer les morts. Des osse- ments ainsi que les restes d’un che- valier ont été retrouvés lors de travaux de clôture d’agrandissement du cime- tière en 1855 et 1909.

faire sonner la cloche s’est brisé, ne faisant fort heureusement pas de blessé. Le moment est maintenant permis de constituer le dossier pour lui donner une nouvelle vie. “Entre-temps, elle a été classée aux monu- ments historiques, avec le package autour, mais pas les arbres. C’est donc maintenant la D.R.A.C. qui décide” , explique l’élu, assuré du soutien du pré- fet du Doubs. Un diagnostic a été réa-

Les plus vieux tavaillons de Franche- Comté.

Claude Courvoisier, maire, et Éliane Bardey, 3 ème adjointe et secrétaire de l’Association Sauvegarde de la Mère Église, sous le porche de la Chapelle Notre-Dame-des-Bois.