La Presse Pontissalienne 258 - Juillet 2021
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
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80 €
JUILLET 2021
Mensuel d’information du Haut-Doubs
www.presse-pontissalienne.fr
De Levier à Mouthe en passant par Métabief
LES NOUVELLES AMBITIONS TOURISTIQUES DU HAUT-DOUBS
TOP DÉPART DE LA SAISON ÉTÉ 2021
La valorisation de la nature à travers des parcours V.T.T. fait partie des grandes nouveautés pour cette saison d’été 2021. Ici, dans le Val de Mouthe.
Un médecin condamné pour agression sexuelle dans le Haut-Doubs p. 32
La programmation reprend La culture du Haut-Doubs se déconfine doucement p. 6 à 8
MATELAS & SOMMIERS LINGE DE LIT COUETTES & OREIL CANAPÉS CONVER Dates selon arrêté préfec ral TI to
PONTARLIER «Les Grands Planchants 03 81 3 www.pontarlier » 8 80 68 .grandlitier.com
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2 Retour sur info
La Presse Pontissalienne n°258 - Juillet 2021
Snowfarming au pied des tremplins de Chaux-Neuve
98 %de la population pontissalienne éligible à la fibre d’ici la fin de l’année
F ace au manque d’ennei- gement et de froid qui caractérise les débuts de saison hivernale, le snowfarming tend à se généraliser sur les sites à vocation nordique. Après les Tuffes, c’est au tour des tremplins de Chaux-Neuve d’expérimenter cette technique. “Comme il nous restait des stocks de neige sur place, on les a regroupés pour former un seul bloc de 4 000 m 3 , lequel a été recouvert de 800 m 2 de plaquettes de bois. Cela repré- sente une couche protectrice de 40 cm” , explique Joël
Pagnier, le responsable du site. Plus hauts en altitude, les Tuffes sont aussi situés dans un envi- ronnement plus froid où la tech- nique du snowfarming s’avérera sans doute plus efficace. Mais les objectifs ne sont pas forcé- ment les mêmes. “Si le froid se fait attendre, on pourra garantir l’enneigement d’un tremplin, de préférence le grand ou alors celui de 60 mètres si le tas a trop fondu. L’objectif est de récupérer entre 2 500 et 3 000 m 3 du bloc initial.” Le snowfarming utilise en général de la sciure. Pourquoi des
H
poser d’ici fin 2022. “On vise 98 % d’ici la fin de l’année 2021” , précise Xavier Schutz, responsable des rela- tions avec les collectivités de XpFi- bre. Les 9 % restants ne sont pas concentrés sur un même quartier mais sont dispersés sur l’ensemble de la ville. Le hameau des Étraches devrait prochainement avoir accès à la 4 G. Interrogé sur l’arrivée de la 5 G dans le Doubs, Cyrille-Frantz Honegger indique : “On déploie cette techno- logie dans les grandes aggloméra- tions pour désaturer le réseau 4 G. Cela signifie que Besançon sera la première commune à être équipée dans le département mais pas avant 2022.” n
eureux les habitants des Étraches qui ont accès à la fibre depuis le 4 juin dernier.
Les 4 000 m 3 de neige sont recouverts de 40 cm de copeaux de bois.
Pour y parvenir, la société XpFibre, filiale d’Altice France, a réalisé d’im- portants travaux de génie civil sou- terrains, sur les cinq kilomètres sépa- rant le hameau avec le point de mutualisation optique le plus proche, situé à l’entrée de Pontarlier. Coût de l’opération : 150 000 euros. “C’est très rare d’entreprendre un chantier de génie civil de cette envergure” , explique Cyrille-Frantz Honegger, délégué régional d’Altice France S.F.R. Centre-Est. Aujourd’hui, 91 % des foyers pontissaliens sont éligi- bles, ce qui représente 12 264 prises installées sur un total de 13 500 à
copeaux ? “C’est plus facile à nettoyer” , justifie Joël Pagnier en soulignant qu’il s’agit bien d’un premier essai, donc per- fectible. L’occasion aussi de répondre au cahier des charges des Coupes du Monde qui imposeront à tous les sites de pouvoir garantir le produit neige. Chaux-Neuve ne figure pas au des fonds à l’association “Vain- cre la mucoviscidose”. Son objectif : les récupérer pour qu’elles soient ensuite valori- sées. Pour cela, il a mis en place un système de collecte à travers l’ensembl e du département depuis 2018. C’est un geste écologique et solidaire. “Je me suis lancé après avoir vu l’an- nonce d’un partenariat entre Nestlé et l’entreprise Terracycle. Cela consiste à collecter des capsules vides et sèches pour les renvoyer afin qu’elles soient recyclées, le café et le thé en compost, le plastique en produit d’usage courant.” En plus d’être écologique, cette solution rap- porte à une association cari- tative, une capsule valant un point et 1 000 points = 10 euros. Nicolas a choisi l’association
calendrier de la prochaine Coupe du Monde de combiné. Dans le massif jurassien, c’est le site des Tuffes qui a été retenu pour accueillir une étape de la coupe duMonde de ski de fond. Il faudra donc se projeter en 2023 pour savoir si Chaux- Neuve renoue avec l’ambiance des Coupes du Monde. n “Vaincre la mucoviscidose”. Grâce à un formidable réseau de collecte mis en place, il a récolté 13,5 tonnes de capsules soit déjà 6 077 euros reversés. Terracycle vient de l’informer qu’il est un des “tops collec- teurs”. Le réseau des points de collecte s’est développé en lien avec Préval qui récupère dans huit déchetteries : Pon- tarlier, Frasne, Gilley, Levier, Maisons-du-Bois-Lièvremont, Saint-Gorgon-Main, Maîche, Vellerot-lès-Belvoir, Orchamps- Vennes. Des commerces jouent le jeu avec des points de col- lecte comme le magasin de fleurs “Sens aux Fleurs” à Val- dahon, Atac à Mouthe, Géant à Pontarlier. “Je remercie mon papa, Philippe, qui est un pré- cieux soutien” conclut ce béné- vole. n
Contre la mucoviscidose, Nicolas Maugain va toujours plus loin
L a Presse Pontissalienne a consacré plusieurs reportages à Nicolas Mau- gain, 31 ans. Cet habitant
d’Houtaud atteint de la muco- viscidose a lancé la collecte de capsules Nespresso Dolce Gusto dans le but de reverser
Information : www.facebook.com/Recyclage-des-cap- sules-pour-Vaincre-la-Mucoviscidose-en-Franche-Comte
L’état du déploiement de la fibre à Pontarlier en juin 2021.
I nspirer, respirer, souffler… Sans masque, enfin. Après un an et demi de contraintes, et même si la vigi- lance doit demeurer intacte pour éviter une quatrième vague à l’automne, le Haut-Doubs peut aborder cet été 2021 avec le sourire (non masqué). L’été 2020 avait déjà donné des premiers signes encourageants alors que les touristes français avaient fait de notre destination un de leurs coups de cœur. La crise sani- taire a eu ce grand mérite de faire revenir ici de nombreux touristes (y compris des locaux) qui avaient pris pour habitude d’aller chercher très loin des richesses qui s’étalaient pourtant à leurs pieds, estimant que le dépaysement est pro- portionnel avec la distance parcourue pour rejoindre son lieu de vacances. Cet été 2021 se présente à en croire les pres- Édito Déconfinés
Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser
Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Magalie Troutet. Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Conception pubs : Alexandra Tattu. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, A. Baud, L. Cheviet, Y. Guilloud, Kunstmuseum Basel, Martin P. Bühler, succession Picasso 2021, C. Nardin, Paris Musée / Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais, Studio M. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Juillet 2021 Commission paritaire : 0222 D 79291 équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod.
tataires locaux du tourisme sous d’ex- cellents augures. Quoi de mieux que les grands espaces du Haut-Doubs Forestier et des Montagnes du Jura pour tomber le masque et se déconfiner en respirant à pleins poumons ! Si les chiffres de fré- quentation du Haut-Doubs seront cer- tainement excellents, comme a priori toutes les autres régions de la destination France, il ne faut pas pour autant croire que le pari touristique est définitivement gagné. Quand le Covid ne sera plus qu’un lointain souvenir, les estivants repren- dront certainement leurs habitudes. Mais il restera forcément quelque chose de positif de cette parenthèse si parti- culière et d’abord, une prise de conscience générale du potentiel énorme qu’a à offrir notre région frontalière en termes d’attractivité touristique. Les prestataires du tourisme comme les élus locaux l’ont sans doute compris et les efforts consentis pour améliorer les infrastructures, entre-
tenir les sentiers de randonnée, proposer des animations inédites voire créer de nouvelles activités sont particulièrement notables cette année.La crise sanitaire, si on peut espérer qu’elle soit dernière nous, a néanmoins laissé d’autres traces qui seront peut-être plus longues à effa- cer : la difficulté croissante de trouver des collaborateurs motivés. C’est parti- culièrement vrai dans la restauration où certains ont goûté les joies de soirées tranquilles et des week-ends en famille. C’est aussi le cas dans de nombreux sec- teurs d’activité où le télétravail étant devenu la règle, il est parfois compliqué de retrouver la sérénité d’un travail col- laboratif en équipe. La reprise globale de l’économie, la bonne santé du tourisme cet été, pourraient hélas pâtir d’un effet Covid à long terme. Tous les acteurs de l’économie en sont actuellement conscients et le redoutent. n
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4 L’interview du mois
La Presse Pontissalienne n°258 - Juillet 2021
POLITIQUE
Bilan touristique
“J’ai fait le choix de me recentrer
sur ma carrière professionnelle”
À 41 ans, Pierre Simon a décidé de ne pas repartir aux élections départementales.
Il quitte ainsi la scène politique locale pour se consacrer de nouveau à 100 % à son poste de
L a Presse Pontissalienne : Comment ana- lysez-vous les résultats des élections régionales et départementales ? Pierre Simon : J’ai été surpris comme tout le monde par le niveau du taux d’abs- tention. Cela illustre à mon sens la méconnaissance de ces deux collectivités et montre à quel point elles ne sont pas ancrées dans le quotidien des Fran- çais. C’est aussi le signe d’un rejet natio- nal du système politique. Il faut surtout veiller à ne pas creuser le fossé entre les citoyens et les élus. Sur Pontarlier, le binôme composé de Florence Rogeboz et Romuald Vivot l’emporte avec 59 % des voix. Ce résultat est assez conforme à ce que l’on pouvait attendre. Cela valide la politique menée au mandat précédent en garantissant une conti- nuité dans les actions. Le taux de votes blancs, 5 % sur le canton de Pontarlier, est assez élevé.Une partie des électeurs n’est donc pas satisfaite des actions proposées. Les résultats confirment une majorité stable dans le Doubs où l’on voit arriver 18 nouveaux conseillers départementaux sur les 19 binômes élus. L.P.P. : Pourquoi n’avoir pas renouvelé votre candidature sur le canton de Pontarlier ? P.S. : Pour des raisons personnelles et professionnelles. C’est difficile pour moi de conjuguer le travail et les fonc- tions politiques. J’ai fait le choix de me recentrer sur l’activité professionnelle. Je vais reprendre à 100 % mon poste de conseiller au Sénat attaché au groupe de L’Union Centriste.À 41 ans, j’arrive à un virage dans ma carrière profes- sionnelle. L.P.P. : Pontarlier, le Doubs, c’est fini ? P.S. : Non pas du tout, je reste profon- conseiller du groupe l’Union centriste au Sénat. Entretien.
Jusque-là vice-président en charge de l’insertion et du tourisme au Département, Pierre Simon présidait à ce titre le Comité départemental du Tourisme.
dans le Doubs est un peu vieillissant, d’où l’importance d’impul- ser une nouvelle poli- tique. Des études sont en cours dans ce sens. Le Département s’in- vestit aussi dans les autres activités out- door. Il a financé un nouveau topo d’esca- lade, le rééquipement d’un site près de Baume-les-Dames.On peut aussi parler des espaces trail. L.P.P. : Comment décrire l’articulation entre le Conseil départemental et le C.D.T..du Doubs ? P.S. : : Pour faire simple, le C.D.T. met en œuvre les actions votées par le Département. L.P.P. : On a beaucoup parlé du tourisme à Métabief au cours de ce mandat départemen- tal. P.S. : Oui, le Département a accompagné la station dans son virage 4 saisons en misant sur la concertation avec les col- lectivités locales. Pour le Département, cela représente 11millions d’euros pour accompagner la transition. On peut ajouter un autre million sur la valori- sation et la protection de l’Espace natu- rel sensible duMont d’Or. Sur ce dossier, on peut parler d’une politique ambi- tieuse, volontariste, souvent citée en exemple dans les autres massifs. Ce qui est fait surMétabief est aussi impor- tant que les actions portées à la saline d’Arc-et-Senans ou au musée Courbet à Ornans. L.P.P. : D’autres actions à mentionner dans les actions touristiques portées par le Départe- ment ? P.S. : On a essuyé par mal de critiques quand on a versé 500 000 euros à l’A.P.R.R. pour le renouvellement des “Je reste profondément attaché à Pontarlier.”
le même budget d’entretien. On va impliquer davantage les communes dans la gestion de ce réseau. On peut signaler les expérimentations menées à Baume-les-Dames et dans la vallée du Drugeon où l’on expérimente le bali- sage “nœuds”. Importé d’Europe du nord, ce concept s’appuie sur les inter- sections existantes qui ont toutes un numéro. Cela permet de composer un parcours à la carte. L.P.P. : Et l’itinérance ? P.S. : On va renforcer les efforts sur la G.T.J. et donner un coup de pouce à la Via Francigena. Doubs Tourisme a tra- vaillé sur l’offre d’hébergement ratta- chée à ces deux grands axes. Cette étude permet à la région d’inscrire dans son schéma d’itinérance de nouveaux services et modes d’hébergement comme le bivouac. N’oublions pas, quand on parle d’itinérance, d’évoquer l’EuroVélo 6 qui va de laVendée jusqu’enRouma- nie en passant par le Doubs où 80 % de l’itinéraire se fait en voie douce. L.P.P. : Les aménagements cyclistes sont toujours d’actualité ? P.S. : Plus que jamais, on a doublé le budget consacré au Schéma départe- mental Cyclable, ce qui représente 32 millions d’euros supplémentaires jusqu’en 2026. Plusieurs projets vont voir le jour : le prolongement de la voie du train en direction de la gare de Pon- tarlier, la liaison douce entre Orchamps- Vennes et Valdahon… Comme pour l’itinérance, il ne s’agit pas seulement de faire des routes, on doit aussi tra- vailler sur l’hébergement, la restaura- tion, les zones d’accueil, de stockage, y compris pour les vélos adaptés. On doit penser vélo à chaque rénovation d’une route départementale. Le développe- ment du cyclable inclut aussi le V.T.T. qui ne se limite pas à la seule station deMétabief. Le réseau de circuitsV.T.T.
36 panneaux autoroutiers sur l’A 36. Ces panneaux ont été installés en 2019. Ils assurent la promotion des éléments phares du patrimoine comme la saucisse de Morteau, le comté, l’horlogerie, l’au- tomobile. Aujourd’hui, l’objectif serait de décliner ce concept sur le réseau routier communal. L.P.P. : Comment le Département a contribué à la promotion de son territoire ? P.S. : On s’inscrit dans le dispositif des “Montagnes du Jura”. On est parvenu au cours de ce mandat à faire en sorte que Besançon soit “porte d’entrée” des Montagnes du Jura. En termes de noto- riété, le Département a financé deux émissions phares à savoir la Carte au trésor et Secrets d'histoire consacré à Toussaint Louverture. En contrepartie, on a le droit d’utiliser les images des tournages. L.P.P. : Quelles avancées significatives peut- on également retenir ? P.S. : On peut évoquer l’accompagnement des collectivités locales à la perception de la taxe de séjour. le C.D.T. a développé une plateforme à des communes et des com’com. En 2018, cet outil fonctionnait seulement sur le Haut-Doubs et Besan- çon. Aujourd’hui, 91 % des communes sont couvertes. Cela permet de recueillir 1,1 million d’euros qui sont réinvestis dans le tourisme. Pour finir, difficile de ne pas parler du plan d’urgence aux territoires déployé par le Département auprès des acteurs du tourisme touchés par la crise sanitaire. Cela représente un budget d’1,55million d’euros répartis autour de trois actions principales : la diffusion de 172 000 Billets Doubs, la production et la vente de 424 Doubs Séjours et le dispositif Doubs en groupe à destination des professionnels. Ces trois dispositifs sont toujours d’actualité en 2021. n Propos recueillis par F.C.
dément attaché à Pontarlier et à mon département. Je continuerai à vivre en équilibre entre Paris et le Haut- Doubs. L.P.P. : Comment définiriez-vous le dévelop- pement touristique ? Et le rôle du Département dans ce secteur d’activité ? P.S. : Comme une compétence partagée par toutes les collectivités et où le Conseil départemental du Doubs a un rôle d’aménageur en privilégiant les activités de pleine nature comme la randonnée, le vélo, le V.T.T. ou encore l’escalade, le canoë-kayak. L.P.P. : Quoi de neuf pour la randonnée pédes- tre ? P.S. : On s’oriente vers un changement complet dumode d’entretien et de bali- sage. On a travaillé avec toutes les com’com du Doubs pour prioriser les chemins les plus intéressants. Il y a 3 500 km de circuits balisés dans le Doubs. On en conservera 2 800 kmavec
Au cours de ce mandat, le Département a participé à l’émergence de nouveaux concepts d’éco-mobilité comme pour les circuits Vélo et Fromages (photo L. Cheviet).
Haut-Doubs
La Presse Pontissalienne n°258 - Juillet 2021
BULLE
Nostalgie et évasion Parfum d’aventure vintage en Combi V.W.
s’offrir un petit séjour itinérant. En effectuant nos recherches, on a constaté qu’il manquait un service de location de Combis dans le secteur alors qu’il y a un très gros potentiel d’itiné- rance touristique.” De l’idée au projet, il n’y a qu’un voyage chez l’inventeur du concept Vintage Camper en octobre 2019. Quatre mois plus tard, la version jurassienne est portée sur les fonts baptismaux avec une exclusivité du concept sur la Bourgogne-Franche-Comté. “L’agence a ouvert en février 2020 aux Granges-Narboz dans un local en zone artisanale.” Le Covid n’a guère facilité le démar- rage de la société mais la demande était bien là comme ils ont pu le vérifier entre deux confinements. De quoi conforter les deux associés à transférer leur activité sur la zone de Bulle et à développer un parc qui compte aujourd’hui trois véhi- cules. Vintage Camper Jura, c’est un service de location de Combis V.W.T2. Hors saison touristique, ils sont disponibles à la journée, en week-end ou à la semaine. “En juillet-août, c’est au mini- mum trois jours ou à la semaine. Comme il s’agit de véhicules d’un
Cette version locale, c’est l’affaire de Mylène et Jérémy Save. Ori- ginaire de Normandie, ce jeune couple vivait encore dans la région nantaise il y a deux ans. Lui exerçait dans l’industrie et elle dans la diététique. “On vou- lait changer de vie” , explique Mylène Save. Cap sur le Haut- Doubs où Jérémy venait régu- lièrement en séjour dans sa jeu- nesse. Le souvenir de vacances s’est transformé en projet de vie. Passionné par les voyages en van, le couple se met en quête d’un Combi V.W. “Il y a quelques années de cela, on était déjà passé par Vintage Camper pour
Mylène et Jérémy Save ont choisi de créer en février 2020 la version jurassienne du concept Vintage Camper, un service de location de combi V.W. pour partir à la découverte de la région ou pour agrémenter un mariage, une fête, un événement.
L a crise du Covid a remis au goût du jour l’envie de redécouvrir et de consom- mer différemment la des- tination France. Cette soif de proximité, d’authenticité se conjugue plutôt bien avec le sen- timent de liberté un brin nos- talgique des voyages itinérants
en van et plus spécifiquement avec les CombisV.W. des années soixante-dix. L’essence même du concept Vintage Camper, une licence de marque qui a vu le jour il y a quelques années en Bretagne et qui décline aujourd’hui sur sept destinations différentes dont le Jura.
Plusieurs Combis dans leur jus sont proposés à la location.
séminaire, une sortie théma- tique… Fin juin, le carnet de réservation de Vintage Camper Jura était déjà bien rempli pour les vacances et il affiche pratique- ment complet en septembre. “C’est vraiment un mode de déplacement sympa, écologique et très facile à maîtriser. Signa- lons qu’on adhère au label France Passion qui recense des producteurs accueillant gratui- tement nos clients sous réserve qu’ils consomment chez eux.” n F.C.
certain âge et que l’on veut pou- voir assurer une maintenance rapide et efficace, on limite les déplacements à un rayon de 150 km autour de Bulle.” Les
trois T2 sont aussi disponi- bles pour les mariages, les cadeaux inso- lites ou à desti- nation des pro- fessionnels qui voudraient uti- liser ce support pour égayer un
Disponibles à la journée, en week-end ou à la semaine.
Jérémy et Mylène Save.
6 L’ÉVÉNEMENT
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LA CULTURE SE DÉCONFINE PROGRESSIVEMENT
Dans le Haut-Doubs comme ailleurs en France, on sent un vrai appétit de culture. Les principales manifestations culturelles de l’été dans le Haut-Doubs ne pourront pas toutes, malgré l’envie, organiser leur programmation en format “classique”. Comment les acteurs de la culture ont préparé cette saison de déconfinement.
l Stratégie Approche budgétaire Vers plus de sponsoring pour conforter la pérennitédes Nuits de Joux Stabilité des subventions, augmentation des charges, les organisateurs de festivals ou d’événement culturels doivent trouver de nouvelles sources de financement, gagner en notoriété et tendre vers la professionnalisation en termes d’organisation, de marketing. Entretien avec François Roizot, le président du C.A.H.D., l’association en charge du festival des Nuits de Joux.
Pour François Roizot, le pré- sident du C.A.H.D., les festivals doi- vent gagner en autonomie en dévelop- pant le spon- soring, le mécénat et en mutualisant les outils de promotion.
L a Presse Pontissalienne : Le temps du “chacun pour soi” semble révolu avec le concept “Les tarifs tout Doubs ? François Roizot : Le C.A.H.D. est à l’initiative de cette démarche. Un partenariat avait été établi en 2019 entre le Conifer et le festival des Nuits de Joux pour mieux se faire connaître. Les visiteurs ou spectateurs béné- ficiaient de tarifs réduits mutua- lisés. Le festival n’a pas eu lieu en 2020. Pour cet été, on étend le dispositif avec une carte à 5 euros qui permet d’avoir des prix chez douze partenaires dont onze sont situés dans le Haut- Doubs, le dernier étant la Saline d’Arc-et-Senans. On s’appuie sur le réseau des offices de tou- risme pour diffuser cette carte. L.P.P. : Comment s’organise le finan- cement du festival des Nuits de Joux ?
maintenant ou jamais. Avec la crise sanitaire, on sait que les Français partent moins à l’étran- ger. À nous d’en profiter. Si on veut grandir, il faut investir, communiquer sur un événement qui doit aussi rester une réfé- rence qualitative. Le sponsoring sous-entend de travailler de pré- férence avec les acteurs écono- miques locaux.À titre d’exemple, on sait très bien que cela nous coûterait moins cher de faire imprimer nos supports en ligne mais on reste fidèle à notre imprimeur historique. 90 % de nos achats sont faits sur place : graphisme, impression, site Internet, restauration. C’est important de renvoyer la balle. On appelle cela la réciprocité des actions. L.P.P. : La professionnalisation signifie aussi plus de charges ? F.R. : Il faut plutôt voir cela
F.R. : On a trois sources : les entrées, les subventions et le sponsoring-mécénat. Les sub- ventions sont versées par la com- mune de Pontarlier, la C.C.G.P., la Région et le Département. C’est au total 109 000 euros, soit 50 % du budget global. Les aides sont stables mais n’augmentent pas contrairement aux charges en carburant, repas, frais d’hé- bergement…D’où l’importance d’augmenter la part du sponso- ring-mécénat qui avoisine aujourd’hui 10 %. Il s’agit de contribution financière ou sous forme de prestations, de dons de matériel. Quand on est spon- sor, on a droit à un encart dans le programme. Le nom du mécène est mentionné. Il béné- ficie aussi d’une déduction fiscale égale à 60 % du don. L.P.P. : Vous cherchez donc à attirer plus de sponsors et de mécènes ?
F.R. : Tout à fait. Pour cet été, on a d’ailleurs recruté en C.D.D. Carole qui s’occupe spécifique- ment du volet communication, sponsoring. Les saisons précé- dentes, on travaillait avec un service civique mais on a fait le choix de professionnaliser ce poste. L’objectif est de mieux communiquer pour augmenter
sont déjà des professionnels. On sollicite les bénévoles pour dis- tribuer les programmes, tenir l’accueil, la billetterie, la res- tauration rapide. En contrepar- tie, ils ont droit d’assister à tous les spectacles. On est toujours à la recherche de bénévoles mais pour l’instant la motivation est toujours là. L.P.P. : Peut-on en déduire que le festival des Nuits de Joux a réussi sa transition financière ? F.R. :v On veut s’améliorer sans dénaturer l’esprit de ce rendez- vous culturel. Il faut à mon sens rester humble en étant fier du chemin parcouru. n Propos recueillis par F.C.
comme un investissement plutôt qu’une dépense. On sait aussi qu’on arrive aux limites du béné- volat. Si on reste comme on fonc- tionnait auparavant, on risque de disparaître tôt ou tard. La professionnalisation n’est pas une fin en soi. En s’engageant dans cette démarche, à nous de prouver qu’on s’améliore tous les ans. Le surcroît de notoriété doit servir à convaincre d'autres mécènes et à fidéliser nos par- tenaires financiers habituels. L.P.P. : Ne craignez-vous pas que cette professionnalisation sonne le glas du bénévolat ? F.R. : Les techniciens, les acteurs qui interviennent sur le festival
la fréquentation et attirer plus de partenaires. À titre informatif, on estime que le festival des Nuits de Joux, c’est 150 000 euros de retombées écono- miques dans le tissu local. L.P.P. : L’heure est donc à la profession- nalisation ? F.R. : Oui et c’est
“Un investisse- ment plutôt qu’une dépense.”
L’événement 7
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l Musique classique Du 6 au 24 juillet Ariolica en mode festival Contraint au silence l’été dernier, cet “orchestre à géométrie variable” comme le caractérise son chef, Pierre Tréfeil, renoue avec ses habitudes estivales et la promesse de plusieurs temps forts musicaux qui s'achèveront dans le cadre du festival des Nuits de Joux.
A riolica existe depuis 1976. “On pourrait le définir comme un orchestre à géométrie variable, pas seulement un sym- phonique mais aussi des ensem- bles à cordes, quatuor, récital, opérette…” , note Pierre Tréfeil qui a fondé cet ensemble avec Johnny Zefferini. Le duo est tou- jours actif et se charge notam- ment de la programmation. Ariolica est composé de musi- ciens professionnels, grands élèves du conservatoire ou ama- teurs, issus pour la plupart du conservatoire. Depuis sa créa- tion, cet orchestre a donné plus de 230 concerts dans la région, en France ou à l’étranger. “On se produit en général une ou deux fois par an avec une grosse
àmettre en place, le stage adulte aura bien lieu au conservatoire du 6 au 11 juillet. Il rassemble une vingtaine de participants versés dans lamusique de cham- bre. Cet ensemble ouvrira le bal des concerts de l’été d’Ariolica en se produisant le 10 juillet au salon des Annonciades. “On fait des concerts depuis des années et on souhaite désormais s’affi- cher comme un festival à part entière avec l’idée d’inviter des ensembles” , annonce Pierre Tré- feil. D’abord une première salve de trois concerts. Pour commencer, l’ensemble Brass Five, un quintette de cui- vres qui interprétera un conte musical le vendredi 16 juillet à 21 heures à l’auditoriumPierre- Martin. Rendez-vous le 17 juillet
saison estivale.” Chaque été, Ariolica organise à Pontarlier un stage axé sur les instrumentistes qui réunit jusqu’à 80 jeunes venus de tout le Grand Est. “On propose un
cocktail demusique et d’activités artis- tiques comme le théâtre, les arts du cirque. Avec les incertitudes de la crise sanitaire, on a dû se résigner à annuler ce stage comme l’on l’avait déjà fait en 2020” , déplore le chef d’or- chestre en se pro- jetant déjà sur 2022. Moins contraignant
Un festival à part entière cette année.
Programmé le vendredi 16 juillet à l’auditorium, le quintette de cuivres Brass Five illustre la volonté d’Ariolica de se positionner comme un festival en invitant différents ensembles à se produire dans le Haut-Doubs.
Joux avec deux concerts assez exceptionnels donnés les 23 et 24 juillet à l’ouverture du festival des Nuits de Joux. Le public pourra entendre le solisteMichel Tirabosco et sa flûte de pan. L’artiste sera accompagné de l’ensemble Ariolica. Au pro- gramme :musiques de film, tan-
gos, danse,musiques roumaines. “Signalons que ce festival fait partie du dispositif “Les Tarifs tout Doubs”. Il suffit d’acheter la carte dans les offices de tou- risme pour bénéficier de tarifs préférentiels sur 12 sites ou manifestations culturelles” , sou- ligne Pierre Tréfeil. n
à 21 heures à l’église de Doubs pour un duo flûte et guitare. La trilogie s’achève le dimanche 18 juillet à 18 heures à l’église des Fourgs pour un duo violon- violoncelle. Pour assister à la seconde et dernière partie du festival, il faudra se rendre au château de
l Musique Les Détours de la Paille La Paille maintient le lien Les incertitudes étaient trop fortes pour maintenir un Festival de la Paille en version classique cet été. Les organisateurs ont concré- tisé pour l’occasion un de leurs projets : les Détours de la Paille.
I ls y avaient cru longtemps les bénévoles du Festival de la Paille avant de devoir renoncer face aux incer- titudes qui demeuraient encore au printemps concer- nant la situation sanitaire. S’ils font une croix pour la seconde année consécutive sur le traditionnel festival, ils ont tenu à garder le lien avec ce qui constitue l’A.D.N. de l’as- sociation organisatrice : la cul- ture en milieu rural. “Nous avons donc décidé de mettre en œuvre une idée que nous avions déjà dans les cartons : les Détours de la Paille. C’est une série de mini-concerts qui ont lieu dans les plus beaux endroits de la communauté de communes.
Le groupe Mystically sera une des têtes d’affiche des Détours de la Paille à Métabief le 17 juillet (photo Studio M).
permettra aussi de mettre en valeur des artistes et groupes régionaux : Bigger et Johnny Mafia pour le concert du 3 juil- let à Chaux-Neuve (program- mation rock), Éméa et Mysti- cally pour celui du 17 juillet à Métabief (musiques du monde). Le deuxième concert, mi-juin, avait été le premier en pré- sence d’un public, assis et mas- qué. “Les conditions ne sont pas idéales pour venir écouter un concert, reconnaît Tiffany Cappellina. L e 3 juillet à Chaux-Neuve le public sera debout, et pour celui du 17 les conditions pourraient encore
s’assouplir.” Sur place à chaque concert, une association locale tient une buvette-restauration. C’est ça aussi l’esprit de la Paille : faire vivre son terri- toire. Après ce déconfinement pro- gressif, la Paille espère retrou- ver toutes ses marges de manœuvre pour organiser à nouveau un vrai festival en 2022. Et fêter dignement son 20 ème anniversaire.Voilà deux ans que tout le monde attend de le célébrer. Tous les détails des concerts sur festivalpaille.fr/lesdetoursde- lapaille n J.-F.H.
Après Mouthe et Les Hôpitaux- Neufs, les deux prochains concerts sont prévus à Chaux- Neuve au pied des tremplins et àMétabief àmi- pente du Morond” indique Tiffany Cappellina, la chargée de com- munication de la Paille. Cette édition 2021 revisitée
L’esprit de la Paille : faire vivre son territoire.
8 L’événement
La Presse Pontissalienne n°258 - Juillet 2021
l Bannans Du 8 au 11 juillet Le festival de l’Eau Vive se joue sur réservation Dans le Parc du Château à Bannans, le festival accueillera cette année 6
l Montperreux Le 17 juillet Le festival lyrique
un festival normal concède Nicole Poinso, chargée de la communication, mais nous ne voulions surtout pas tout arrê- ter.” C’est la raison pour laquelle cet été, le festival lyrique de Montperreux se contentera d’un seul concert, les Noces de Figaro de Mozart, interprété par la jeune troupe parisienne l’Opéra Clandestin. Onze chanteurs et musiciens donneront une version adaptée de cet opéra le plus joué dans le monde. “Ce concert aura lieu le 17 juillet à 20 heures, salle des Vallières à Labergement- Sainte-Marie.” Toujours aussi motivés, les bénévoles l’assurent : “Le fes- tival de Montperreux vivra !” Une nouvelle direction artis- tique composée de la chan- teuse mezzo Delphine Haidan, et de Jean-Michel Dhuez, (ani- mateur musical sur Radio Classique) prépare d’ores et déjà la saison 2022 du festi- val. Pour assurer un nouvel élan à ce rendez-vous culturel qui attire des passionnés loin à la ronde, l’association organisa- trice cherche des bénévoles… et des sponsors. Plus d’infor- mations concernant cette édi- tion 2021 sur festival-mont- perreux.org n J.-F.H.
relève le défi Difficile de se relever de deux ans
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I?NT?NSTSI]B]5[ZXMZ]V\]JQQZX]1J5FHLJ6R]UP2Y[\Y]\W V\]9UYZQ[\];JHDF>R]ZOO[OWZXW\]V KVPMZW[UXC I!NT?NSTSI]B]HUGZX\]V\]-PQ[\X]9.J))D>R]U@KYZW\PY \X] de Covid et du départ d’un de ses piliers. À Montperreux, les bénévoles se mobilisent pour faire revivre le festival dès cet été. P our des raisons person- nelles, Stuart Patterson, l’âme de ce festival lyrique depuis sa création en 2009, a quitté l’association organisatrice pour se concen- trer sur son métier de musi- cien. D’autres membres de l’or- ganisation, son président notamment, avaient égale- ment quitté le navire. Un petit groupe de passionnés, suivi par le nouveau maire de Montperreux Jean-Luc Bar- noux qui a repris la présidence de l’association organisatrice, a donc décidé que le festi- val lyrique ne mourrait pas. “Avec les conditions sanitaires, il nous était impossible d’organiser “Cela devrait être finalisé dans les mois à venir.” Les spectacles, riches en émotion et en rires, en couleurs et en vocalises, à l’image de se dérouleront au théâtre de plein air à Bannans ou repli en salle à Frasne. T?NT?NSTSI]B]HU3\YW];J1>L>LAR]#?]ZXOR]Y\WYZ[WKR VUG[M[Q[K](]0UXWZYQ[\Y]&:UP3O'R]K@UP*]V\];UX[ P\ HF9.JAC T!NT?NSTSI]B]JXVYK];JDEEL)LHR] I]ZXOR]Y\WYZ[WKR]VUG[8 M[Q[K](]0UXWZYQ[\Y]&:UP3O'R]K@UP*]V\]E[Q[ZX\]HF6==L8 ELAC ITNT?NSTSI]B]-PQ\O]HL;LAALHR] ,]ZXOR]Y\WYZ[WKR]VUG[M[Q[K (]:UP3O]&:UP3O'R]K@UP*]V\]-UO[ZX\];J==FAC ITNT?NSTSI]B]EKUX] DJ $ R] ,]ZXOR]Y\WYZ[WKR]VUG[M[Q[K (];UPW<\]&:UP3O'R]2\P4]V\]-ZM P\Q[X\]5LHA.LAC ITNT?NSTSI]B];ZYM\Q])JD+HLR]! ]ZXOR]Y\WYZ[WKR]VUG[M[Q[K (]0UXWZYQ[\Y]&:UP3O'R]K@UP*]V\]-ZM P\Q[X\];L=>$C ITNT?NSTSI]B]=UQZX7\];D>JH$R]# ]ZXOR]Y\WYZ[WK\R]VUG[8 M[Q[K\](]0UXWZYQ[\Y]&:UP3O'R]MKQ[3ZWZ[Y\C I%NT?NSTSI]B]-PQ[\WW\]+LH;FA8:L=HF9.L=R] ]ZXOR Y\WYZ[WK\R]VUG[M[Q[K\](])UXM[X\8Q\8.ZPW]&-PYZ'R]2\P2\ V\];[M<\Q]0J1>DLHC I%NT?NSTSI]B]J[GK\]9JHADLHR]#,]ZXOR]Y\WYZ[WK\R]VUG[8 M[Q[K\](]5UXXKWZ7\]&:UP3O'R]2\P2\]V\].\XY[];JH16LAC ISNT?NSTSI]B]EPM[\XX\])JD+HL80DLHHLAR]# ]ZXOR]Y\WYZ[8 WK\R]VUG[M[Q[K\](]1YZXV 9UG3\89< W\Q\P]&:UP3O'R 2\P2\]V\];[M<\Q]HL$;F>:C I,NT?NSTSI]B]0ZPQ\WW\]HF55LR]#I]ZXOR]Y\WYZ[WK\R]VUG[8 M[Q[K\](]EZ3\Y7\G\XW8=Z[XW\8;ZY[\]&:UP3O'R]K@UPO\ V\]9 Les Noces de Figaro, par l’Opéra clandestin, seul concert de cette édition 2021. État civil de juin 2021
S!NT,NSTSI]B]J [Q]V\] <\QZQ]5F- 6R]GZ UX]\W]V\ =ZXVYZ]5F6==JH:R]W\M T NT?NSTSI]B]J[VZ]V\]JQG[Y]=L)LHF+D9R]\XWY\@Y\X\PY \W]=\<\Y]$J=J>R]Z7\XW]V\]4Z3Y[MZW[UXC T NT?NSTSI]B];Z/Z]V\]9 T#NT?NSTSI]B]HZ@ Ne pensez qu’à la détente ! 10 Pontarlier La Presse Pontissalienne n°258 - Juillet 2021 ÉLECTIONS Ils font leur entrée Les nouvelles têtes du Conseil départemental “Tous les sujets m’intéressent” Évidemment satisfait de l’avoir emporté haut la main au second tour, le nouveau conseiller départemental du canton de Pontarlier souhaite s’engager de façon complémentaire à Florence Rogeboz pour couvrir tous les domaines de compétences du Département. l CANTON DE PONTARLIER 59,29 % des voix Q uand on lui demande s’il est heureux deux jours après son élection, Romuald Vivot répond : “Oui et heureuse- ment !” Sans être vraiment en proie au doute, il reconnaît qu’au lende- main du premier tour le sentiment de l’emporter facilement était plus mitigé au vu de l’avance somme toute modeste de l’Union de la droite (33,28 % des voix) face à l’Union de la gauche (26,46 % des voix). “Une élection reste toujours une élection. On ne doit pas crier victoire tant que les urnes n’ont pas parlé. J’étais confiant. Aujourd’hui, on est content d’avoir été élu pour représenter notre territoire mais on déplore vraiment le taux record d’abstention.” L’occasion pour l’élu pontissalien qui est aussi en charge de l’organi- sation des élections sur la Ville de remercier toutes les personnes qui se sont mobilisées pour ce double scrutin bien compliqué à mettre en place. Il ne manque pas non plus d’associer à cette victoire Marielle Vieille et François Javaux, les deux remplaçants qui ne feront pas que de la figuration. “La composition du quadrinôme prend en compte la Ville et les villages qui forment le canton de Pontarlier. Il nous semble logique d’associer les remplaçants pendant toute la durée du mandat.” À 40 ans, le conseiller départemental ouvre un nouveau chapitre dans son parcours politique centré jusqu’à présent sur deux mandats au conseil municipal de Pontarlier. “Tous les domaines de compétences du Dépar- tement m’intéressent. Avec Florence EN BREF Rogeboz, on a l’intention de se répartir au mieux entre les différentes com- missions. Le principe étant que le binôme soit le mieux représenté.” Responsable de la communication et des relations publiques à l’hôpital de Pontarlier, Romuald Vivot est également engagé dans le monde associatif. L’heure des choix ? “Je dirais plutôt des ajustements” , annonce celui qui tient beaucoup à garder un pied dans le monde pro- fessionnel. n Ambroisie La Communauté de communes des Portes du Haut-Doubs se mobilise pour prévenir et lutter contre l’Ambroisie, une plante envahissante dont le pollen cause un problème majeur de santé publique. Il provoque des symptômes allergiques importants. Un capteur de pollens sera installé du 6 juillet et jusqu’à début octobre par A.T.M.O. B.F.C. sur un des toits du collège Edgar Faure de Valdahon pour mesurer l’importance des pollens d’ambroisie. Information : www.atmo-bfc.org Clinique Achetée et déjà vendue. La clinique Saint-Pierre à Pontarlier rachetée par le groupe C2S en 2020 passe sous le giron d’Elsan avec sept autres cliniques dont deux à Besançon, Dole, Lons-le-Saunier, Vesoul. Le 17 juin, Elsan a annoncé l’acquisition du Groupe C2S. L’acquéreur annonce “vouloir privilégier le développement d’une offre de soins de qualité et de proximité, au service de la population, en coopération avec tous les acteurs sanitaires des territoires.” Réception La Ville de Pontarlier organise la réception des couples jubilaires samedi 3 juillet à 16 heures, salle des Capucins à Pontarlier. Hôpital Le Centre hospitalier intercommunal de Haute Comté permet à nouveau les visites aux patients sur le site de l’hôpital des Rives du Doubs à Pontarlier 2021 dans le respect des gestes barrières (masques, lavage des mains, distanciation), avec 2 visiteurs au maximum par patient (sauf pour les patients en isolement Covid pour lesquels il n’y a pas de visite), 2 visiteurs par défunt à la chambre funéraire (sauf pour les défunts positifs Covid, avec présentation du corps dans le service à la famille). Les activités notamment chirurgicales, qui restaient encore freinées par la crise du Covid ont toutes vocation à reprendre. Toute personne qui nécessite des soins est invitée à contacter les équipes concernées. Déjà élu à Pontarlier et à la C.C.G.P. Romuald Vivot ouvre à 40 ans un nouveau chapitre dans son parcours politique. Géraldine Tissot- Trullard sur le terrain Première adjointe au maire de Jougne, la jeune femme qui exerce le métier de coach pour dirigeants compte bien empoigner à bras-le-corps les dossiers structurants du canton. l CANTON DE FRASNE 63,57 % des voix “Valoriser ce territoire exceptionnel” l CANTON D’ORNANS 67 % des voix Premier adjoint à Arc-sous-Cicon, Olivier Billot a remporté avec Béatrix Loizon le canton d’Ornans. Ses motivations à l’heure d’intégrer pour la première fois les rangs de l’assemblée départementale. I ls auraient pu être élus dès le pre- mier tour sans cette abstention record. Géraldine Tissot-Trullard et Philippe Alpy ont dû patienter une semaine de plus pour sortir largement vainqueurs du duel qui les a opposés au second tour au binôme de la gauche composé de Guillaume Devillers et Marine Paris. Elle qui s’était présentée en 2015 aux côtés de Gérard Dèque et face à Philippe Alpy s’est rangée cette fois-ci aux côtés du maire de Frasne. “Nous avons appris entre- temps à nous connaître, notamment au sein du syndicat mixte du Mont d’Or où j’ai apprécié sa force de travail. Je pense qu’on fera du bon travail ensemble” commente la jeune femme, coach de profession. Géraldine Tissot-Trullard attend de savoir dans quelles commissions elle travaillera au Conseil départemental (la répartition des tâches a lieu le 15 juillet) mais elle ne cache pas ses affinités notamment pour la problé- matique de l’eau, le tourisme et la station de Métabief, un sujet qu’elle connaît déjà bien, les mobilités douces ou encore la communication. “Je sou- haite m’investir vraiment pour ce ter- ritoire et être très présente, notamment aux côtés des élus locaux.” Une de ses premières interventions quelques jours après l’élection a été de se rendre auprès du maire des Fourgs, au lendemain de la tempête de grêle qui a frappé le village. “Je serai une conseillère départementale disponible et présente” promet-elle. n O livier Billot (43 ans), premier adjoint au maire d’Arc-sous- Cicon et vice-président de la communauté de communes de Montbenoît, intègre la majorité au sein du Conseil départemental du Doubs. Ce chef d’entreprise, pré- sident de club de foot, se dit “satis- fait par le résultat.” Avec son binôme, ils ont recueilli au second tour près de 67 % des suffrages “mais le plus dur est devant nous” mesure le quadragé- naire qui rappelle le fort taux d’abs- tention qui a touché ces élections. “Il faut l’entendre bien que notre travail de proximité a payé dans cette élection” dit-il. Comment vont-ils se répartir le territoire ou les thématiques ? Le binôme se veut pragmatique et ne souhaite pas se cloisonner à une répartition géographique. Chacun travaillera sur les thématiques qu’il souhaite. “Nous avons un ter- ritoire exceptionnel entre la vallée de la Loue, la Haute-Loue, le Haut- Béatrix Loizon et Olivier Billot. Géraldine Tissot-Trullard (deuxième en partant de la gauche), entourée des trois autres membres du quadrinôme vainqueur. Doubs, une ruralité dynamique avec Ornans, une identité avec la partie haute du territoire, un dyna- misme économique… Il faut valo- riser ce territoire.” n
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