La Presse Pontissalienne 258 - Juillet 2021
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Pontarlier et environs 17
La Presse Pontissalienne n°258 - Juillet 2021
L ’ h u m e u r Le bon sens paysan
LA CLUSE-ET-MIJOUX Bâtiment Liquidée, la société Invernizzi reprise par De Giorgi Ces deux sociétés, l’une
A ux Fourgs, village du toit duDoubs, le ciel leur est lit- téralement tombé sur la tête. Le 28 juin, un déluge de grêlons s’est abattu sur la commune et ses alpages, le même déluge qui a ravagé des toitures quelques jours plus tôt entreValdahon et Vercel. S’ils sont
rale, 14 % en terrassement, 14 % en programmes immobiliers, 8 % en maisons individuelles, le reste étant la location de bureaux et d’appartements. Ce rachat implique l’arrivée de six chantiers supplémentaires à réaliser d’ici la fin de l’année. Quant aux bureaux Invernizzi situés à La Cluse-et-Mijoux, ils ne font pas partie de la liqui- dation judiciaire. n E.Ch. mémoire d’agriculteurs du secteur, ils n’avaient jamais vu cela. 80 % des foins ont été hachés. Les paysans jouent la carte de la solidarité. La Chambre d’agriculture et les syndicats agricoles (F.D.S.E.A. et J.A.) ont rapidement lancé une chaîne de solidarité visant à alimenter en foin la quinzaine d’ex- ploitations agricoles. C’est le fameux bon sens paysan. l
de La Cluse-et-Mijoux, l’autre de Pontarlier, se connaissent bien. Le tribunal de commerce de Besançon valide la reprise de l’entreprise familiale Invernizzi placée en liquidation judiciaire par la société De Giorgi, sans casse sociale.
I ls sont quasiment cousins, à la fois par leurs racines italiennes, les Invernizzi étant originaires de Ber- game, les De Giorgi du Piémont italien, et cousins parce qu’ils font le même métier : celui de maçon. Les destinées communes des sociétés De Giorgi et Inver- nizzi s’arrêtent là. Depuis le 1 er juillet et la procé- dure du Tribunal de commerce
nizzi réalisait un chiffre d’af- faires annuel moyen de 3 mil- lions d’euros dans le domaine de la maçonnerie et du gros œuvre. De l’avis d’un profes- sionnel, elle était arrivée à une taille critique, “à savoir trop grande pour répondre aux petits chantiers, et trop petite pour répondre à de grands appels d’offres.” La liquidation prononcée par le tribunal aurait pu sonner la mise sur la touche de 25 salariés et autant d’années de savoir- faire. Sur deux offres de rachat déposées au tribunal de com- merce, c’est finalement l’offre déposée par la S.A.S. De Giorgi qui a été préférée à celle de “Mai- sons Optimal” basée àValdahon. “Nos entreprises se connaissent depuis plus de 50 ans, il y a une certaine logique. Lorsque la société Invernizzi a brûlé, nous l’avons accueillie, nous nous prê- tions également du matériel, commente Patrick De Giorgi, l’acquéreur. Le tribunal a été sensible à notre offre car nous
de Besançon, De Giorgi et Inver- nizzi ne font qu’un. La première,
spécialisée dans la construction et la promotion de biens immobiliers, rachète la seconde après sa liquidation judiciaire prononcée par la juridiction. Basée à La Cluse- et-Mijoux, Inver-
Les 25 salariés réintégrés chez De Giorgi.
habitués à coha- biter avec les caprices de la nature, de
reprenons l’ensemble des salariés et ce n’est pas une délocalisation. On récupère des personnes de qualité.” Les représentants du personnel d’Invernizzi avaient d’ailleurs indiqué au tribunal leur préfé- rence pour un rachat du “grand frère” qui pèse tout de même 40 millions d’euros de chiffre d’affaires. De Giorgi réalise 36 % de son activité dans le gros œuvre, 27 % en entreprise géné-
Le tribunal de commerce de Besançon s’est montré favorable à l’offre de la société De Giorgi.
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