La Presse Pontissalienne 257 - Juin 2021

Frasne - Levier 31

La Presse Pontissalienne n°257 - Juin 2021

dans le cadre de son développement recrute UN TECHNICIEN CHAUFFAGE GAZ CONTRAT CDI

GOUX-LES-USIERS Innovation Goloa, une plateforme e-commerce pour les artisans du Made in France

PONTARLIER

Autonomie confirmée dans le domaine de la maintenance chauffage. Vous serez en charge des entretiens et dépannages, sur les chaudières

à gaz petite et moyenne puissance, chez nos clients particuliers et professionnels. Sens du relationnel et du service. Véhicule de société laissé à disposition. Salaire motivant selon expérience.

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Lors du premier confinement, Brice Rodriguez a eu un déclic : utiliser ses connaissances en informatique pour un projet qui lui tient à cœur. C’est ainsi que Goloa, le Made in France chez vous, a vu le jour.

puisqu’il vit en fauteuil roulant depuis son enfance, ce qui ne l’a pas empêché de faire de sa passion, son activité. Ce sont ces valeurs qui l’ont amené à mettre ses compétences au service du consommer français et local. “Le projet est parti d’une constatation : plus de 40 millions de Français ont acheté sur Internet en 2020 et l’on sait qu’avec la crise sanitaire qu’on traverse actuelle- ment, ce phénomène va s’intensifier. Aujourd’hui assurer une présence en ligne, c’est très important pour pérenniser une entreprise, un artisan, un créateur, un commerçant. Néanmoins, on sait que cela coûte beaucoup d’argent, peut

22, rue Jean Mermoz 25300 PONTARLIER

E n conception depuis juin 2020, sans compter ses heures de tra- vail, Brice Rodriguez, le fonda- teur, arrive enfin au bout de son projet, dans lequel s’investit également Rodrigue Lathière, un ami, sensible à ce thème, qui vit à Nogent-sur-Seine et Marie Rodriguez, la sœur de Brice. Le nom choisi Goloa est inspiré du

terme “gaulois”, idéal pour incarner les valeurs du Made in France. “Petit- fils d’agriculteur, je porte un intérêt particulier aux valeurs de consommation française, locale, de qualité, ainsi que les valeurs humaines et de proximité avec les commerçants et artisans du pays” , explique le jeune homme au par- cours atypique et semé d’embûches,

dynamiser leur économie pour une consommation plus responsable en commençant par créer une concurrence face à des poids lourds dans ce domaine qui ne favorisent pas forcément leMade in France. Goloa s’occupe de toute la partie technique, de la visibilité du pro- duit, des services, sur les réseaux sociaux et sur le web ainsi que la partie technique de la plateforme e-commerce. De son côté, le client vendeur n’a qu’une seule chose à faire, “ce qu’il sait faire le mieux” : gérer sa boutique en ligne, ses stocks, sa relation clients. “J’ai l’in- time conviction qu’en nous unissant, qu’en avançant dans lamême direction, notre impact et notre partage de valeurs seraient bien plus importants et qu’ainsi nous pourrions nous diriger tous vers un comportement et une consommation éco-responsable, tout en valorisant et en soutenant le si beau travail des acteurs de notre pays !” , conclut le fon- dateur. Le projet Goloa est en route et Brice Rodriguez heureux de collaborer avec des partenaires dans cette visée éco- responsable, en leur proposant des solu- tions en adéquation avec leurs attentes, objectifs et finances, à travers des for- mules poussin, poulette et super-coq à découvrir sur https://goloa.fr. n M.T.

prendre beaucoup de temps, et que tout le monde n’a pas les connais- sances nécessaires pour pouvoir le faire. Cependant, se passer du digi- tal, c’est potentiel- lement perdre plus de 40 millions d’acheteurs” , déve- loppe Brice Rodri- guez. C’est pourquoi le

La puissance d’Internet au service de l’éco- responsable.

Brice Rodriguez et sa sœur Marie, collaborent sur Goloa, avec l’intime conviction qu’en s’unissant, il

créateur de sites Internet s’est lancé dans la création d’une plateforme e- commerce consacrée aux produitsMade in France, où les professionnels pourront vendre leurs produits respectifs, sans se soucier d’une concurrence étrangère déloyale, des contraintes techniques et des frais importants qu’engendre la digitalisation en général. Outre la charge de travail, un investissement de 48 000 euros (dont 15 000 euros pour la création du site) a été nécessaire pour donner vie à ce projet, soutenu par les banques, sur une base de 10 nouveaux revendeurs par mois. La mission de Goloa est simple : unir les artisans du Made in France, afin d’augmenter leur visibilité sur le web,

sera plus facile de

consommer responsable à grande échelle.

FRASNE

Exercice grandeur nature Une manœuvre spectaculaire en sauvetage animalier

Le 17 mai dernier, un exercice conjoint entre les équipes de pompiers spécia- lisées en sauvetage animalier s’est déroulé à Frasne : une première qui met en lumière les compétences nécessaires à ces interventions délicates.

réactions, pour pouvoir agir en toute sécurité, aussi bien pour les sapeurs-pompiers que pour l’animal. Car avant toute chose, ces passionnées des animaux ont en tête le bien-être de l’ani- mal. D’ailleurs, dans leur lan- gage, on ne parle pas de capture, mais de contention : une nuance lexicale qui a toute son impor- tance et qui fait évidemment la différence. Chiens et chats, vaches ou che- vaux font partie des sorties les plus fréquentes. Capturer un python en divagation, libérer une chouette prisonnière d’une cheminée, secourir des cochons précipités dans une fosse à lisier, un chevreuil égaré…Autant de situations loin d’être exception- nelles pour lesquelles les pom- piers sont appelés. Toutes ces opérations nécessitent un équi- pement particulier : tenues de mordant pour se protéger des chiens agressifs (en attente), équipements de protection pour intervenir dans des fosses à lisier en milieu agricole, lassos, crochets à serpent, projecteurs

L e contingent était consti- tué de 26 spécialistes sau- vetage-déblaiement (S.D.E.), 14 sauveteurs animaliers, 5 vétérinaires sapeurs-pompiers. Les référents de la spécialité animalière cou- vrent le département dans son ensemble. “Les sapeurs-pompiers sont régulièrement confrontés à la capture et au sauvetage d'ani- maux. Il peut s’agir aussi bien d’animaux domestiques ou de ce que l’on nomme les N.A.C. (serpents, araignées, iguanes, etc.), que d’animaux de la ferme ou encore d’animaux sauvages” , explique Florian Comte, spécia- lisé en sauvetage animalier. Ces interventions nécessitent une formation préalable, dispensée par le vétérinaire sapeur-pom- pier en chef du département. En effet, depuis une dizaine d’années, les S.D.I.S. (Services Départementaux d’Incendie et

de Secours) mettent en place sur toute la France, des forma- tions d’équipier animalier. Installée depuis 2014 à la caserne de Frasne, la spécialité animalière a été initiée par 6 agriculteurs, pour pallier un manque de savoir qui les mettait mal à l’aise lors des interven- tions animalières. Au départ, cette spécificité était donc orien- tée vers les animaux de la ferme. Puis la demande n’a cessé de croître. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : “26 sorties ani- malières ont été comptabilisées l’année dernière et cette année, nous sommes déjà à 40 pour le département” , illustre Maud Socié, vétérinaire. Comme toute spécialité dans le milieu des sapeurs-pompiers, les motivations et les compé- tences sont déterminantes pour décrocher le pass animalier. “Le recrutement est difficile, basé

sur l’expérience personnelle” , poursuit la passionnée d’ani- maux. “S’il concerne des pom- piers volontaires, il faudra que ceux-ci puissent se rendre dis- ponibles facilement.” Durant ces formations, les sapeurs-pom- piers apprennent, par exemple, comment aborder un cheval sans l’apeurer, comment attraper un rapace sans lui faire de mal, comment appréhender un ser- pent en toute sécurité, ou

Le bien-être de l’animal

encore comment réagir face à l’agressivité d’un chien. Alliant théorie et pra- tique, ces forma- tions permettent aux sapeurs- pompiers de mieux compren- dre l’animal et d’anticiper ses

Plusieurs manœuvres se sont déroulées en même temps, gérées pas le commandant des opérations de secours, dans les champs sur le chemin de la ferme de Cessay, puis dans la grange du G.A.E.C. du Pré Berjon à Bonnevaux où plusieurs bovins sont tombés.

est une priorité.

hypodermiques, cages de trans- port, pinces à chat… Ces diffé- rents matériels permettent aux spécialistes d’intervenir afin

d’assurer la capture ou l’anes- thésie d’animaux dangereux pour les personnes. n M.T.

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