La Presse Pontissalienne 257 - Juin 2021

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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80 €

JUIN 2021

Mensuel d’information du Haut-Doubs

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Crêtes franco-suisses, Saugeais, vallée de la Loue, Portes du Haut-Doubs... ILS NE VEULENT PAS D’ÉOLIENNES !

Le projet suisse des éoliennes de Bel Coster en face de Jougne connaît un nouveau rebondissement.

Patrick Genre et les élections “Je ne veux pas faire le match de trop” p. 4-5

Élections des 20 et 27 juin Les batailles qui se profilent dans le Haut-Doubs p. 20 à 26

8 rue Eugène Thévenin Les Gravilliers PONTARLIER 03 81 39 09 00 www.mobalpa.com Horaires Lundi : 9h-12h/ 14h-19h Mardi au vendredi : 9h30-12h/14h-19h Samedi : 9h30-18h non-stop

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2 Retour sur info

La Presse Pontissalienne n°257 - Juin 2021

Kechara créations en mode ateliers couture et upcycling

L’entreprise Perrin propose une formation accélérée à 15 candidats

P ortrait de La Presse Pon- tissalienne de mars der- nier, Elsa Lamoise vété- rinaire de formation qui s’était reconvertie en 2019 dans la valorisation des textiles en créant sa marque Kechara Créations anime également des ateliers couture et upcycling . Cette envie de transmettre remonte à l’époque où elle inter- venait au sein de l’association “Y a de quoi faire”. “Quand je me suis installée, j’ai continué à animer des ateliers dont cer-

tains en partenariat avec Préval et à la Ville de Pontarlier pour les rendre accessibles au plus grand nombre” dit-elle. Si la situation sanitaire ne lui a pas facilité la tâche en 2020, elle compte bien se rattraper cette année. Pas moins de huit séances étaient déjà program- mées entre le 15 mai et le 25 septembre. “Les activités varient d’un atelier à l’autre mais l’idée générale consiste toujours à redonner une seconde vie à ce qui peut être

L a S.A.S. Perrin à Pontarlier, acteur des travaux du second œuvre depuis 1969 s’engage avec son partenaire, le Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification (G.E.I.Q.) de Franche- Comté (Groupe Indibat) dans un projet socialement innovant dans le Haut-Doubs. Dans un contexte sanitaire et économique qui rend le marché de l’emploi “de moins en moins accessible aux plus jeunes et aux moins qualifiés, la société Perrin crée un tout nouveau service : la Fabriq’Perrin” présente l’entre- prise. La Fabriq’Perrin propose un programme de formation accélérée de six à douze mois ouvert à quinze candidats afin qu’ils acquièrent des compétences reconnues sur le mar- ché de l’emploi et des bâtiments

et travaux publics. “En plus d’ac- croître leur employabilité, ce concept prévoit un fort taux d’obtention de contrats à durée indéterminée au sein de l’entreprise formatrice à l’is- sue d’une expérience réussie” pour- suit la société, agenceur d’espaces pour les professionnels. Un projet socialement ambitieux qui apporte une solution novatrice afin de recru- ter de la main-d’œuvre qualifiée. De nombreuses entreprises font part de leur difficulté à recruter. Pôle Emploi présente en juin les inten- tions d’embauches et les besoins de main-d’œuvre à l’échelle des bassins d’emploi de Pontarlier et de Morteau. Le bâtiment n’est pas le seul à chercher des salariés. La restauration fait face à une érosion de ses effectifs. n

Le martelage de plantes figure au menu de l’atelier teintures végétales.

considéré comme un déchet” , poursuit Elsa Lamoise. Recy- clage de tee-shirt en culotte, fabrication de pochettes à sandwich, transformation de déchets de cuisine en teinture

végétale, bougie à la cire d’abeille, atelier attrape-rêves pour les enfants…Programme à consulter sur la page Face- book Kechara créations, rubrique événement. n

4 000 portions de plats préparés à la Marmite solidaire

C et atelier de transformation de pro- duits invendus a vite trouvé sa place sur l’échiquier de la distribution d’aide alimentaire sur le territoire du Haut- Doubs. “On a déjà stocké 1,3 tonne de marchandises avec seulement 10 % de pertes. Les 90 % restants ont permis de confectionner 4 000 portions de plats pré- parés” , se réjouit Nelly Jacquot, la cuisinière

former chaque jour 100 produits en sachant qu’on fonctionne du lundi au jeudi après- midi. On arrive vite à saturation de l’outil. On cherche aujourd’hui d’autres locaux pour gagner en flexibilité.” Au-delà de la fonction alimentaire, la Mar- mite solidaire est aussi un support d’in- tégration pour des publics en réinsertion ou en manque de liens sociaux à l’instar de nombreux retraités qui se sont retrouvés très isolés depuis la crise sanitaire. “On reçoit ce public deux fois par semaine. Pour certains, c’est une vraie renaissance.” Le poste de Nelly Jacquot est financé par le syndicat Préval jusqu’au 8 novembre prochain. Reste alors à trouver des solutions pour pérenniser cet atelier culinaire. “On souhaite par exemple vendre une partie des préparations au grand public, ce qui induit une vraie organisation. On envisage aussi de donner des cours de cuisine en sachant que l’échange est tout aussi impor- tant que le résultat.” n Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Flora Berthet, Alizée Serrette, Magalie Troutet. Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Mise en page et conception pubs : Alexandra Tattu. est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645

de l’association La Marmite solidaire. C’est aussi la seule salariée du dispositif qui fédère près d’une dizaine de partenaires : associations, syndicats, collectivités enga- gés dans des actions de solidarité. Les repas sont distribués en alternance par la Croix Rouge sur roues lors de ses tournées sur le Haut-Doubs et par l’épicerie solidaire du P’tit panier à Pontarlier. Au final, ce sont près de 600 familles ou foyers qui bénéficient de ce service. “Sur le plan humain, c’est une vraie réussite aussi bien vis-à-vis du public qui reçoit ces repas que des nombreux bénévoles qui nous aident. Tout n’est pas facile car on distille l’idée de manger sainement et c’est parfois très éloigné des habitudes de nos bénéficiaires” , analyse Nelly Jac- quot. Cet atelier expérimental utilise pour l’instant une partie des cuisines de la M.F.R. de Pontarlier. Cette solution provisoire commence a montré ses limites. “Pendant une semaine test, on a essayé de trans-

“Sur le plan humain, c’est une vraie réussite”, confie Nelly Jacquot, la

cuisinière de l’asso- ciation.

La société Perrin à Pontarlier lance la “Fabriq’Perrin”.

Édito Étiquette

cantons organisés en binômes - il est donc à craindre que soit dépassé à l’occasion de ce prochain scrutin le triste record d’abstention constaté aux municipales de 2020. Pire : on peut s’attendre, comme les partis politiques le font à l’échelle natio- nale, que cette élection soit vampirisée par les enjeux nationaux à un an de la présidentielle de 2022. L’étiquette d’un parti pourrait hélas compter plus que les programmes locaux des candidats et les enjeux de terrain, et bien des voix risquent de se porter sur des candidats parfaitement méconnus (et peut-être même pas du tout investis dans leur communauté de vie) mais que leur appartenance à tel ou tel parti suffira à faire élire. Au moment où cette drôle de campagne se jouera en grande partie sur les réseaux sociaux, on ne peut qu’encourager les électeurs à se pencher sur le contenu des programmes et ne pas s’arrêter à une simple étiquette partisane. n Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser

une majorité des habitants duHaut-Doubs seraient sans doute bien en peine de répon- dre. Ce constat est d’autant plus vrai en ville. Et à l’autre question “Pouvez-vous me citer un des conseillers régionaux de votre département ?” , on friserait sans doute le zéro pointé, tant cette entité poli- tique - la Région - semble bien éloignée des administrés et pour cause, elle ne gère pas les relations en lien direct avec eux, à la différence d’une mairie, ses grands domaines de compétence étant l’économie ou encore la formation, et ses interlocuteurs les entreprises, les établissements de for- mation ou d’enseignement. Ce constat d’éloignement est d’autant plus vrai depuis que le territoire franc-comtois s’est dissous dans la grande région Bourgogne-Franche- Comté. De Mouthe, Montbenoît ou Ville- neuve-d’Amont, Dijon paraît parfois bien éloigné… Ces constats étant dressés - crise sanitaire et réformes institutionnelles créant les grandes régions et les grands

L a dernière fois que les électeurs étaient appelés aux urnes, on s’en souvient tous, c’était la veille du premier confinement à l’occasion des élections municipales. Organisé dans des conditions discutables sur le plan sanitaire alors même que tous les autres lieux publics avaient déjà été bouclés, ce scrutin avait enregistré sans surprise un record d’abstention. C’est donc en plein déconfinement progressif que nous sommes à nouveau appelés aux urnes pour choisir cette fois-ci, nos conseillers départemen- taux et nos conseillers régionaux. Si les municipales n’avaient pas attiré les foules, que dire de ce scrutin des 20 et 27 juin prochain ? À la question “Pouvez-vous me citer un de vos deux conseillers départe- mentaux ?” (car oui, chaque canton est représenté par un binôme homme-femme),

Équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod.

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, R. Barbotte, candidats, L. Cheviet, M. Devende- ville, L’Immobilier Pontissalien, L. Maumary. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Juin 2021 Commission paritaire : 0222 D 79291

4 L’interview du mois

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POLITIQUE

Il soutient Gilles Platret aux Régionales

“Je ne veux pas faire le Patrick Genre précise les raisons pour lesquelles il a décidé de mettre un terme à son engagement au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et réaffirme son souhait de faire de Pontarlier et de la C.C.G.P. ses seules priorités jusqu’en 2026.

France. Et sur le thème de la santé, pour laquelle je préside une commission nationale au sein de la Fédération hospitalière de France (N.D.L.R. : la commission territoires, prévention et parcours de santé). J’ajoute un dernier élé- ment au sujet des prochaines Régionales : personne n’est irrem- plaçable et j’ai été attentif, sur la liste de droite menée par Gilles Platret, que le Haut-Doubs soit bien représenté, et il l’est. L.P.P. : C’est vous qui avez placé vos “poulains” avant de partir ? P.G. : Ça ne se passe pas comme ça. J’ai posé la question à mon équipe afin de savoir qui, parmi ceux qui pouvaient avoir le profil, pouvait être intéressé par ces élec- tions.Mais en aucun cas c’est moi qui ai décidé à la place des per- sonnes responsables de cette liste. J’ai seulement dit à Jean-Marie Sermier et à Gilles Platret qui étaient ces personnes qui me paraissaient tout à fait compé- tentes pour représenter le Haut- Doubs au Conseil régional. L.P.P. : Sur le plan politique, avec un budget de près de 2 milliards d’euros, la grande Région pèse plus que les deux anciennes réunies ? P.G. : Sur le papier peut-être.Mais dans les politiques menées depuis 5 ans, j’ai du mal à trouver un domaine où les résultats sont meil- leurs qu’avant. La gestion de la fusion a déjà bloqué le fonction- nement de la collectivité pendant de longs mois. L.P.P. : Comment jugez-vous l’action de Marie-Guite Dufay ? P.G. : Elle a été dans son rôle de présidente. Je respecte ses choix politiques et stratégiques même si je ne les partage pas. Son pro- gramme n’était pas le nôtre. Ceci dit, j’ai toujours entretenu de bonnes relations avec elle. L.P.P. : Le Rassemblement National est- il une vraie menace cette année ? P.G. : Par définition, même si je n’ai jamais pris de carte à aucun parti politique, je n’aime pas les extrêmes. Ils n’apportent aucune sérénité dans les débats. Mais il faut tout demême faire attention : à force de ne pas prendre en consi- dération les éléments qui amènent ces extrêmes-là, cela peut être dangereux. Il faut se préoccuper des raisons qui poussent tant de gens à vouloir voter R.N. Il ne faut surtout pas avoir d’œillères par rapport aux préoccupations sou- levées par les électeurs. L.P.P. : Même si vous n’êtes pas encarté, apporterez-vous clairement votre soutien à la liste menée par Gilles Platret qui a noué des alliances avec Debout la France (le parti de Nicolas Dupont-Aignan) dans

Patrick Genre, maire de Pontarlier et président de la communauté de communes du Grand Pontarlier.

est d’abord une composition admi- nistrative. On aurait pu tout aussi bien associer l’ancienne Franche- Comté à l’Alsace ou à Rhône-Alpes. Je pense qu’il y a une forte identité bourguignonne, une forte identité franc-comtoise,mais pas une iden- tité commune. En tout cas, elle est très difficile à appréhender. L.P.P. : Vous réaffirmez donc aujourd’hui que vous vous consacrerez désormais uniquement à vos mandats locaux ? P.G. : Oui. Je ne garderai que deux fonctions extra-locales : celle de président de l’association des maires du Doubs qui est en lien direct avec mes mandats locaux et pour laquelle je pourrai ainsi mieux m’impliquer, peut-être à travers des fonctions au bureau de l’association des maires de

que j’ai annoncé à tout le monde que j’entamais mon dernier man- dat local en tant que maire de Pontarlier et président de la C.C.G.P., il paraît cohérent de ne pas me représenter aujourd’hui à un autre man- dat.

dans le paysage politique national, beaucoup de domaines de compé- tences se jouent désormais à l’échelle des Régions (l’économie, les mobilités, les lycées, l’environ- nement, etc.), et le fond des dos- siers est passionnant. Mais c’est sur la forme que ça me gêne. C’est donc avec une certaine frustration sur ces points-là que j’ai décidé de ne pas poursuivre. L.P.P. : Vous auriez peut-être raisonné autrement si vous étiez un élu de lamajo- rité ? P.G. : Bien sûr, le fait d’avoir fait deux mandats dans l’opposition contribue sans doute à ce senti- ment de frustration. Mais le plus important àmes yeux, c’est surtout d’être cohérent. Les engagements que je prends, je les tiens. Alors

En séance, on passe beaucoup de temps à parler de nombreux sujets politiques,mais les grands dossiers et les grands enjeux de la région arrivent très tardivement dans les débats. Ce fonctionnement ne me convient plus. Je me suis engagé dans ce dernier mandat régional avec toute l’application nécessaire, je me suis appliqué à être le plus présent possible et je suis bien conscient que la Région est devenue une collectivité qui est de plus en plus au cœur de la structuration des territoires. Seu- lement, je n’ai vu aucune valeur ajoutée dans la fusion des Régions. L.P.P. : En résumé, trop de politique poli- ticienne et pas assez de débats de fond ? P.G. : C’est paradoxal car les Régions pèsent de plus en plus

a Presse Pontissalienne : Les élections régionales ont lieu (comme les élections dépar- tementales) les 20 et 27 juin. Après deux mandats consé- cutifs dans l’opposition, vous avez décidé de ne pas vous

y représenter. Quelles sont les raisons ?

“Je n’ai vu aucune valeur ajoutée dans la fusion des Régions.”

L.P.P. : L’identité de la Région Bour- gogne-Franche- Comté existe-t-elle vraiment selon vous ? P.G. : La Région Bourgogne- Franche-Comté, comme beau- coup des nou- velles 13 grandes Régions

Patrick Genre : Cette décision est l’aboutissement d’une réflexion personnelle entamée il y a déjà longtemps. Moi qui ai connu l’an- cienne organisation régionale avant la fusion des Régions, je ne me reconnaissais plus dans cette grande Région Bourgogne- Franche-Comté.Très rapidement après les élections de 2015, je me suis rendu compte que les Régions étaient beaucoup trop politisées.

L’interview du mois 5

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match de trop”

L.P.P. : Celui de président de la commu- nauté de communes du Grand Pontarlier est devenu plus difficile lui aussi ? P.G. : La Ville et la C.C.G.P. sont des espaces bien différents. La C.C.G.P. a vu son rôle se renforcer au fil des ans et des prises de com- pétences, ce qui nécessite une approche plus pédagogique en évi- tant que les idées politiques rejail- lissent sur l’ensemble de la col- lectivité. Il y a des débats internes, c’est sûr, mais ces débats sont une bonne chose pour la vie démocra- tique. Nous ne sommes pas d’ac- cord sur tout et c’est normal.Mais on discute. L.P.P. : À quel dossier jugerez-vous la réussite, ou non, de votre dernier man- dat ? P.G. : Je ne jugerai pas sur tel ou tel projet, mais sur le fait que l’équipe aura fait de son mieux pour appliquer le projet que nous avons présenté aux Pontissaliens. Qu’on puisse se dire que le travail a été fait, mais si nous aurons dû réorienter certains projets parce que nous nous étions trompés. Mais ce n’est que le lendemain de l’élection de 2026 que je pourrai dire ou pas qu’on a fait ce que les gens attendaient de nous… L.P.P. : Pouvez-vous vous engager aujourd’hui sur la réalisation de certains projets : centre aquatique, Maison Che-

valier ?… P.G. : Pour le centre aquatique, clai- rement, c’est oui. La Maison Che- valier, c’est oui aussi. On avance sur ce dossier et on annoncera des choses sur son devenir très bientôt. Notre projet de mandat, ce sont 130 actions. Si j’ai souhaité qu’on les capture dans des vidéos dif- fusées récemment, c’est parce que ça nous engage et nous pourrons rendre des comptes à la fin. L.P.P. : Le long feuilleton de la R.N. 57 et des travaux d’amélioration de la traversée de Pontarlier va-t-il assez vite à vos yeux ? P.G. : Ce dossier a pris 6 à 8 mois de retard à cause du Covid, mais l’enquête publique devrait démar- rer à l’automne et les décisions finales prises par l’État en 2022. Si tout est validé, les travaux devraient démarrer en 2023 pour une livraison en 2024. Mais la R.N. 57, ce n’est pas que Pontarlier. Je défends aussi la fin des travaux du côté de Besançon avec ce tron- çon manquant entre Beure et Micropolis. L.P.P. : Après 2026, peut-on envisager Patrick Genre aux élections sénatoriales par exemple ? P.G. (rires) : Quand je dis plus aucun autre mandat, c’est plus aucun autre mandat ! n Propos recueillis par J.-F.H.

leurs prétentieux de ma part et désobligeant pour ceux que je ne citerais pas dans mes choix, et déplacé à la fois. Ces personnes- là ont six ans pour se préparer. Quant àmoi, j’exercerai monman- dat jusqu’à la dernière minute du dernier jour. L.P.P. : À 59 ans, vous faites pourtant partie encore des “jeunes” élus. Vous pourriez rempiler en 2026 ? P.G. : Il ne faut pas oublier l’aspect personnel et familial dans une réflexion. J’ai aussi le droit à un moment donné de vouloir m’oc-

une responsabilité publique, il faut de toute façon avoir le cuir dur et savoir courber l’échine. Oui, le boulot est devenu plus difficile, ou plus ingrat, et les réseaux sociaux ne sont pas étrangers à ce sentiment. Ces réseaux sont une catastrophe : on peut se faire “désosser” par n’importe qui, tout le monde sait tout sur tout. J’ai- merais qu’une fois, les personnes actives sur les réseaux sociaux pour dénoncer telle ou telle déci- sion sans même connaître le sujet aient une fois le courage de se présenter à une élection. Seule- ment, ces personnes-là, on ne les verra jamais…Se présenter à une élection aujourd’hui plus qu’avant, c’est s’exposer publiquement et je trouve que ça se respecte. Il est clair que ce climat a beaucoup évolué en 25 ans. Caché derrière un écran, on peut tout dire et par- fois n’importe quoi. Mais c’est un fait de société, il faut faire avec. Et les réseaux sociaux peuvent heureusement servir aussi à faire passer des informations utiles.

L.P.P. :Après avoir pris la décision d’arrêter la Région, réaffirmez-vous aujourd’hui que c’est actuellement votre dernier mandat municipal ? P.G. : Je le répète, ce sera bienmon dernier mandat. Je ne ressens aucun ras-le-bol, bien au contraire, mais quand on est à la tête d’une ville comme Pontarlier et d’une intercommunalité comme la C.C.G.P., on se remet en question tous les jours et à un moment donné, il faut savoir s’arrêter. Je ne veux pas faire le match de trop. Et je ne suis pas de ceux qui pen- sent qu’il y a un homme ou une femme providentiel(le). C’est la raison pour laquelle il m’avait semblé honnête de le dire au moment des dernières munici- pales. L.P.P. : Quel est à vos yeux le ou la meil- leur(e) pour prendre la suite à Pontar- lier ? P.G. : Il est hors de question pour moi de désigner mon successeur. On ne peut pas être et avoir été. Ce genre de pratique appartient à une autre époque. Ce serait d’ail-

certains départements ? P.G. : Je connais bien Gilles Platret, c’est quelqu’un qui a toutes les compétences pour présider une Région comme la Bourgogne- Franche-Comté. S’il est élu, il saura certainement défendre tous les particularismes de ce vaste territoire. Je pense qu’il saurait créer plus de souplesse dans l’ap- plication des mesures régionales, d’un territoire à l’autre. On n’a pas les mêmes problématiques et donc pas forcément les mêmes solutions à appliquer dans le Nivernais que dans le Haut- Doubs, dans le Nord Franche- Comté que dans l’Yonne. Gilles Platret a ses idées, mais il ne sera pas tout seul, il aura 99 élus der- rière lui. Ce qui m’importe, c’est le projet, le programme et les orientations. Dans tout cela, je m’y retrouve. Les alliances pour lesquels il est aujourd’hui critiqué, il les a faites avant, et d’autres seront sans doute obligés de les faire dans la nuit à l’issue du pre- mier tour…

cuper un peu plus de ma famille, j’ai un petit-fils et je ne veux pas pas- ser à côté de ces priorités-là éga- lement. L.P.P. : Le “boulot” de maire est-il devenu plus difficile qu’au début des années 2000 ? P.G. : Quand on a

“Il faut avoir le cuir dur et savoir courber l’échine.”

6 l’événement

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Ils ne veulent pas d’éolIennes !

Le feuilleton du projet éolien dit de Bel Coster, aux confins de la France et de la Suisse du côté de Jougne rebondit à nouveau. Un bras de fer est engagé entre les pro et les anti-éoliennes. Bel Coster n’est pas le seul exemple. Haute vallée de la Loue, Saugeais, Portes du Haut-Doubs… Partout où niassent des projets éoliens souffle le vent de la colère.

l Jougne Éoliennes de Bel Coster Des intérêts divergents entre l’énergie suisse et l’environnement français La réalisation récente de forages au droit du captage de Jougne et la venue très attendue de la juge chargée de traiter le recours des opposants au projet d’éoliennes remettent sur le devant de l’actualité ce dossier très controversé.

François Leresche opposant suisse et Fabien Renard de l’association Vivre au pied du Mont d’Or ne veulent pas voir les crêtes jurassiennes défigurées par les alignements éoliens.

I l n’y a pas qu’en France que les éoliennes sont loin de faire l’unanimité. “Dès la mise à l’enquête du projet de compétence communale, 800 citoyens suisses s’étaient opposés” , rappelle François Lere- sche de l’association“S.O.S. Jura”. Laquelle adhère aussi à l’asso- ciation nationale Paysage Libre Suisse qui milite contre l’impact des éoliennes. Une opposition populaire sans grand effet. Le projet porté par Alpiq a été validé par les trois communes concernées, à savoir Ballaigues, Lignerolle et L’Abergement ainsi que par le canton de Vaud. En 2017, lamême procédure a aussi été engagée en France par le préfet du Doubs recueillant 96 oppositions. Le préfet de l’époque avait d’ailleurs émis un avis défa-

vorable. L’occasion d’appliquer la convention d’Espoo portant sur l’évaluation de l’impact sur l’environnement de projets dans un contexte transfrontalier. La France a demandé des études complémentaires sur deux points : la source des Bonnes Eaux qui alimente 80 % de la population de Jougne et l’impact paysager induit par la présence des 9 éoliennes en ligne de crête au-dessus d’Entre-les-Fourgs et de Jougne. Suite à la validation du projet par le canton de Vaud, un recours a été engagé en 2019 au tribunal cantonal. Il fédère la plupart des associations de protection de la nature en Suisse ainsi que l’association Vivre au pied duMont d’Or et la commune de Jougne. “Côté France, on est soutenu par toutes les communes

alentour, la com’com des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs, la station de Métabief, l’office de tourisme…” , explique Fabien Renard, le secrétaire de l’asso- ciation Vivre au pied du Mont d’Or. Ce dernier s’étonne de la position du préfet du Doubs qui a demandé aux autorités suisses des études complémentaires sur

territoire suisse. “On lui avait proposé de venir en France pour mieux visualiser les impacts du projet à tous les niveaux paysa- gers, écologiques, patrimoniaux. Rappelons que ce projet, c’est 11 hectares de travaux de défriche- ment, la construction de routes. Sans compter aussi les 1 500 tonnes de béton au pied de chaque éolienne.” Les requérants ne se font guère d’illusions sur la décision du juge. Selon eux, les intérêts français ont toujours été ignorés par la Suisse. “Il suffirait que la prin- cipale commune, c’est-à-dire Bal- laigues soit contre pour tout faire basculer mais c’est loin d’être le cas. Dans cette affaire, et c’est la

éolien mais un pro-éolien qui a étudié la ques- tion. Le temps joue pour les oppo- sants.” Car pour lui, cela ne fait aucun doute : le développement éolien en Suisse, c’est la poule auxœufs d’or. “La Suisse a décidé d’arrêter le nucléaire, ce qui signi- fie que 36 %de la consommation doivent être remplacés par des solutions durables. C’est l’argu- ment avancé pour justifier ces investissements. Le kWh éolien est indemnisé 23 centimes de franc suisse. 97 %du chiffre d’af- faires de l’exploitation éolienne provient des subventions et seu- lement 3 % viennent du marché. C’est l’arnaque du siècle.” n F.C.

question qui se posera à la juge, faut-il privilégier la production de Kwh par les éoliennes au détri- ment de l’impact paysager ? , ana- lyse François Leresche en ajou- tant. Je suis choqué que mon pays se comporte comme cela à l’égard de la France.” Pour autant, le combat judiciaire est loin d’être terminé.C’est peut- être là que réside l’issue de cette affaire. Si la juge rejetait le recours, les opposants peuvent faire appel au tribunal fédéral. Et si cette instance accepte le projet, ils auraient encore la pos- sibilité de faire un recours éolienne par éolienne. “Il faut qu’on les fatigue et qu’on leur démontre que ce n’est pas un anti-

la source de Bonnes Eaux et la réactivation du groupe de travail sur les paysages avant même que le recours au tri- bunal cantonal soit terminé. Il regrette aussi que la juge limite sa visite du 8 juin au

“C’est l’arnaque du siècle !” dit un opposant.

l’événement 7

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l Négociations Une pierre d’achoppement La France fait le forcing sur le volet paysager Si les préconisations concernant la source des Bonnes Eaux alimentant Jougne ont été prises en compte par les Suisses, l a question de l’impact paysager n’est toujours pas réglée.

rieu. Ce bras de fer entre l’État français et le canton de Vaud est engagé depuis le 25 août 2017. Suite à l’enquête publique liée au projet éolien de Bel Coster, le préfet du Doubs, à l’époque Raphaël Bartolt, avait émis un avis défavorable. Puis la convention d’Espoo a trouvé à s’appliquer. Elle porte sur l’évaluation de l’impact sur l’environ- nement de projets dans un contexte transfrontalier. La France et la Suisse étant signataires de ladite convention. Dans ce cadre, des études complémen- taires ont été demandées aux Suisses sur l’impact paysager et la source des Bonnes Eaux qui alimente la commune de Jougne. Les choses évoluent positivement sur l’eau. Les Suisses procèdent depuis le printemps 2021 à des forages sur le site. Ils réalisent aussi des traçages en période de hautes eaux. “Nous avons également exigé et obtenu l’installation d’un turbidimètre au niveau du captage. Une visite sur site a été organisée le 21 avril avec l’A.R.S. et l’hydrogéologue Jean-Pierre Mettetal. Les mesures sont en cours” , poursuit le sous-préfet, recon- naissant que les préconisations fran- çaises ont été prises en compte sur la préservation de la ressource en eau. C’est donc plus compliqué sur le front paysager.Dialogue de sourds. La France avait même proposé de créer un groupe de travail transfrontalier sur ce sujet éminemment sensible. Réponse négative, pour le moment, de la Suisse, mais le préfet vient d'insister

“N ous agissons sans relâche auprès des autorités suisses pour mieux intégrer cette dimension paysagère. Le préfet du Doubs, Joël Mathurin, a encore adressé deux courriers le 10 septembre et le 17 décembre à laDirectionGénérale de l’Environnement du canton de Vaud afin de prendre en considération l’aspect paysager et la protection patrimoniale” ,

confirme Serge Delrieu, le sous-préfet de Pontarlier, qui suit de près ce dossier sensible. Le 8 juin, la juge suisse se déplacera sur le site pour mieux apprécier la situation. “Nous avons obtenu qu’une délégation technique française vienne sur place pour être auditionnée. L’ar- chitecte des bâtiments de France, la D.R.E.A.L. et l’A.R.S. feront le dépla- cement en Suisse” , complète Serge Del-

à nouveau. Ce volet paysager comprend tous les préjudices visuels aussi bien sur les crêtes, les sommets, la cité de caractère de Jougne, la chapelle Saint- Maurice et tous les éléments du petit patrimoine. Intégrer cette dimension paysagère, c’est pour les Suisses renon- cer au projet. Difficilement imaginable, d’autant plus que, sur le plan juridique, la situation est plutôt à leur avantage.

Le plan d’affectation du projet a été accordé, ce qui sous-entend qu’ils peu- vent construire les éoliennes à condition que les recours soient levés. Le sésame autorisant alors l’instruction d’un per- mis de construire fixant tous les détails du projet avec la position des mâts, les voies d’accès…La partie est loin d’être gagnée. n F.C.

“C’est plus compliqué sur le front paysa- ger”, admet Serge Delrieu, le sous-préfet.

l Projets Les crêtes du Haut-Doubs prisées des promoteurs Levée de boucliers dans le Val-d’Usiers et environs du Crêt Monniot

L es projets se multi- plient sur les crêtes du Haut-Doubs : déjà engagés, le projet de Sombacour avec la sociétéValeco et celui d’Aubonne avec Abowind, auxquels s’ajou- teraient ceux de Septfontaine, Ouhans et des Premiers Sapins, en cours de discussion. C’est pour défendre le patri- moine naturel et culturel du Haut-Doubs et de la Vallée de la Loue que les deux associations Protection de l’Environnement et des Sommets du Haut-Doubs (P.E.S.H.D.), Défense de l’Envi- ronnement du Val d’Usiers et le Collectif Haut-Doubs Vent Contraire repartent au combat depuis le mois de mars dernier. En début d’année, ils ont appris que plusieurs projets éoliens se dessinaient : “On ne peut pas mettre des éoliennes n’importe où, disent-ils, indignés. C’est du bon sens. Nos crêtes remarqua- bles n’ont pas pour vocation à devenir une immense zone indus- trielle car demain il sera trop tard.” Ces projets sont d’autant plus choquants qu’ils se situeraient quasiment sur certains lieux de projets déjà refusés. Celui dit du Crêt Monniot “qui englobait

Stupeur du côté de Sombacour et Aubonne où de “vieux” projets renaissent. Les associations qui avaient combattu l’installation d’éoliennes au “Crêt Monniot” dénoncent un mépris des décisions préfectorales et judiciaires passées. Zoom Sombacour a consulté sa population : une majorité de “non”

les communes d’Aubonne, d’Arc- sous-Cicon, Saint-Gorgon-Main et Ouhans, refusés par le préfet du Doubs en 2007, puis par le Tribunal Administratif de Besançon en 2011, au regard de la valeur paysagère et emblé- matique du site” , précise P.E.S.H.D. Et ceux d’Arçon,Mai- sons-du-Bois-Lièvremont et de Chaffois, refusés tous deux par le préfet en 2019 au nom des atteintes à la biodiversité. “C’est comme si ces promoteurs n’avaient que faire de la justice, 10 ans après. Ils reviennent à la charge ! Comment peut-on mépriser ces décisions ?” se dés- ole P.E.S.H.D.

vailler avec la population, d’échanger, de convaincre. Ce projet éolien sera participatif. L’idée n’est pas de diviser le vil- lage mais d’amener grâce à Coopawatt (la société qui accompagne et développe des projets participatifs et citoyens d’énergie renouvelable) une communication active et trans- parente” répond le maire. l La commune d’Aubonne s’in- terroge. Elle a validé durant l’an- cienne mandature l’étude de faisabilité mais se montre fri- leuse : “J’accepterai plus faci- lement si l’électricité servait à notre village” commente le maire. n

l La commune de Sombacour a pris l’initiative d’interroger ses administrés lors d’une consul- tation publique en mars. Huit éoliennes sont en projet sur le territoire communal en direction d’Évillers. À la question, êtes- vous favorable à un projet éolien sur la commune, 30 personnes ont répondu “oui” , 50 ont dit “non” , 14 ne se sont pas pro- noncées. Maire de la commune, Frédéric Toubin se veut transparent. Son conseil municipal a, en octo- bre 2020, validé au promoteur l’étude dite de faisabilité. Que fait-il du résultat de la consul- tation ? “L’objectif est de tra-

Depuis le sommet de Hautepierre, les éoliennes pourraient fleurir sur la droite côté Sombacour et sur la gauche côté Aubonne.

Un des membres de l’association nous fait grimper au sommet de la Roche de Haute- pierre. Après un quart d’heure de marche, les Gorges de Nouailles et la Vallée de la Loue se dévoilent en contrebas. “Ima- ginez en face de nous des éoliennes de 240 mètres de haut en bout de

du Larmont et ses vues remar- quables depuis le Grand Tau- reau. Les associations ont distribué des tracts à la population. Parmi les arguments, elles évoquent pêle-mêle le bétonnage des sols, l’abattage d’hectares de forêt, l’impact sur les espèces proté- gées, une affaire d’argent. “Vou- lons-nous transformer notre ter- ritoire, jusque-là préservé, en zone industrielle ?” Une question, certes provocatrice, qui révèle l’état d’anxiété au sein de ces collectifs. n ECh.

pale ! Si ces projets aboutissent, ils auraient pour conséquence l’encerclement et le mitage d’un paysage patrimonial qui ne compte pas moins de 9 sites clas- sés et 10 sites inscrits, dans un rayon d’environ 20 km, pour- suit-il. Avec ces projets actuels, les éoliennes seraient deux fois plus hautes que celles envisagées au Crêt Monniot il y a dix ans !” Le désastre serait encore plus important : une atteinte sacri- lège à l’exceptionnelle vallée de la Loue, qui a donné sa force aux tableaux de Gustave Cour- bet. Sans oublier la montagne

“Les promoteurs harcèlent les maires.”

La Presse Pontissalienne n°257 - Juin 2021 l Haut-Doubs D’autres projets en gestation à Avoudrey et Bonnétage 8 L’événement Avoudrey, Longechaux, Grandfontaine Bonnétage, Plaimbois-du-Miroir Rosureux D ans le canton du Russey et la vallée du Des- soubre, un projet divise tout un territoire. Une association nommée la “Colère des Ours” qui

de la population, des recours environ- nementaux ont été déposés. Ils concernent la faune et l’environnement. Le préfet du Doubs avait déjà réduit le projet à 4 éoliennes dans cette zone “pour réduire les impacts sur l’environnement et les milieux naturels” soit un aérogénérateur à Avoudrey, deux à Longechaux, un à Grandfontaine. Quatre ans plus tard, aucun mât n’est sorti de terre, si ce n’est le mât de mesure des vents. n Une incrustation dans le paysage avait été réalisée. Ici : Avoudrey (image non contractuelle).

L es processus de création de parcs éoliens sont souvent longs. La preuve pour celui qui concerne les communes d’Avoudrey, Longechaux, Grandfontaine-sur-Creuse dont les pre- mières discussions remontent à 2017. Après l’enquête publique menée en 2019 qui a recueilli 51 observations auprès

réunit près de 300 adhérents s’oppose à l’installation de moulins à vent sur une crête. Ce dossier en est à ses prémices : des études de vent et environnementales sont actuellement menées. Un mât de mesure des vents est installé à Plaimbois-du-Miroir. n

État civil d’avril-mai 2021

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