La Presse Pontissalienne 257 - Juin 2021

Pontarlier et environs 15 98 800 L e C h i f f re ‘ C ’est le nombre de sportifs licenciés dans un club de football en Bourgogne- Franche-Comté. Alors que démarre l’Euro, le foot reste le sport numéro 1 dans notre région, loin devant l’équitation et le tennis (environ 30 000 licences chacun) qui complètent le podium. Le 760 clubs et sur 2 530 terrains répartis sur les huit départements de la région.À lui seul, le foot totalise 16 % de l’ensemble des licences sportives de la région. Ce nombre a fortement augmenté ces dernières années, porté par l’en- gouement autour des bons résultats de l’équipe de France lors des compétitions inter- nationales. l ballon rond se pratique dans

La Presse Pontissalienne n°257 - Juin 2021

ÉCLAIRAGE PUBLIC Batterie photovoltaïque Des lampadaires solaires rue du Château Chastaing Depuis quelques mois, ces luminaires autonomes éclairent

elle n’est pas en retard. “On suit par exemple les préconisations du P.N.R. du Haut-Jura pour réduire la pollution lumineuse. C’est d’ailleurs l’objet de l’arrêté ministériel “nuisances lumi- neuses” du 27 décembre 2018. La Ville de Pontarlier a anticipé cette réglementation” , explique Jean-Marc Grosjean, l’adjoint en charge du développement durable. Les trois lampadaires auto- nomes de la rue du Château Chastaing montrent qu’il est désormais possible d’éclairer des endroits qui ne l’étaient pas jusqu’à présent. “Ce passage n’existait pas quand le réseau d’éclairage a été installé. Il y a encore des points noirs à résor- ber. Ce projet va servir de test pour mesurer la satisfaction des usagers.Techniquement, on s’ap- puie aujourd’hui sur des tech- nologies éprouvées.” Point de

l’impasse prolongée par les escaliers aboutissant face au réservoir Château Chastaing. Un test préfigurant la politique énergétique

globale de la ville qui sera dévoilée en fin d’année.

S i l’éclairage n’est pas for- cément le poste d’énergie le plus gourmand du patrimoine communal, c’est sans doute le plus visible. Avec seulement 15 % des lam- padaires équipés d’ampoules led, la capitale du Haut-Doubs a encore une belle marge de manœuvre. Sur certains points,

Trois lampadaires équipés de panneaux photovoltaïques éclairent le passage aboutissant face au réservoir.

un luminaire autonome est plus élevé mais les frais de fonction- nement sont infimes. À pleine capacité de charge, chaque lumi- naire dispose de six jours d’au- tonomie. “En sachant aussi qu’on peut apporter de la pro- grammation et de la détection sur ces luminaires autonomes et contrôlables à distance. Ce qui permet de caler l’éclairage en fonction de l’usage” , annonce Christophe Demesmay.

L’éclairage led de la ville se limite aujourd’hui au quartier du Toulombief, à la zone des Grands-Planchants ainsi qu’aux Étraches. “On peut aussi signa- ler la rue Montrieux avec des luminaires qui se règlent indé- pendamment les uns des autres” , ajoute Jean-Marc Grosjean. Une première étape vers le smart lighting (ou éclairage intelli- gent) qui représente l’avenir de l’éclairage urbain. n

vue partagé par Christophe Demesmay, le responsable des infrastructures voiries et réseaux. “Les fabricants d’éclai- rage photovoltaïque travaillent sur de la led à haut rendement qui a un niveau de performance

supérieur de 25 à 30 % à la led classique.” Les progrès réalisés depuis dix ans dans la techno- logie led ont permis de multi- plier par quatre les rendements qui se situent aujourd’hui entre 130 et 140 lumens/watt et peu- vent monter jusqu’à 180 lumens/watt en version photo- voltaïque. Éclairer mieux en consommant moins, pourquoi s’en priver ? Bien sûr, l’investissement dans

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COMMERCE L’offre bio s’élargit Biocoop s’est installé aux Grands Planchants Premier réseau de magasins bio en France, Biocoop revient à Pontarlier avec un magasin de 400 m² et une boulangerie bio, unique en son genre. L’enseigne a ouvert ses portes le 27 mai.

L e local, le frais et le zéro déchet, c’est le triptyque autour duquel fonc- tionne l’enseigne Bio- coop. Présente par le passé à Pontarlier, l’enseigne Biocoop revient s’installer dans de vastes locaux au cœur de la zone commerciale des Grands Planchants à Pontarlier. À la tête de ce nouveaumaga- sin doublé d’une boulangerie bio, Pierre-Étienne Aria, déjà responsable de deux autres magasins Biocoop, à Montbé-

senté à Pontarlier, mais son fondateur est persuadé “qu’il y a un véritable potentiel dans le Haut-Doubs pontissalien, d’autant que le segment de la bio est en progression constante” dit-il. Le gérant estime aussi “qu’on peut créer une vraie dynamique complé- mentaire avec le magasin bio voisin afin de faire des Grands Planchants une zone référence pour la bio.” Biocoopmise sur- tout sur ce qui fait sa force : les produits frais et locaux d’abord, avec plus de 70 four- nisseurs régionaux, et 6 000 références au total. Il mise également sur l’orientation zéro déchet du magasin qui privilégie le vrac, y compris pour les produits d’entretien et d’hygiène. Dès son ouverture le 27 mai dans les anciens locaux de la Halle aux chaussures, le magasin Biocoop a créé 14 emplois. Le magasin ouvre en continu du lundi au samedi de 9 heures à 19 heures La boulangerie bio, avec son ate- lier associé, ouvre dès 6 h 30. “Dans un second temps, nous prévoyons également de pro- poser du snacking.” n J.-F.H.

liard et àMorteau. “Pour nous, c’est la continuité logique de couvrir l’Arc jurassien et d’être à nouveau présent sur le ter- ritoire pontissalien. L’image de Biocoop avait été un peu écornée il y a quelques années ici, c’est aussi l’occasion de montrer tout le savoir-faire et la philosophie de ce réseau numéro français” relate Pierre-Étienne Aria. Avec ce nouveau magasin de 400 m², Biocoop arrive sur un marché du bio déjà bien repré-

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Pierre-Étienne Aria, le gérant, avec une partie de l’équipe Biocoop Pontarlier.