La Presse Pontissalienne 254 - Février 2021
32 Économie
La Presse Pontissalienne n°254 - Février 2021
BANQUES
Peu d’effet Covid dans l’activité LE PAYSAGE BANCAIRE PONTISSALIEN TOUJOURS EN MOUVEMENT
Le Crédit Agricole rayonnant de santé Si le Crédit Agricole garde un pied au centre-ville avec son agence historique, celle de la rue de Salins a migré aux Grands-Planchants dans un bâtiment abritant aussi son Trois agences ont déménagé en 2020 : la Société Générale est partie au Crêt de Dasle alors que les agences du Crédit Agricole et de la Banque Populaire de la rue de Salins sont maintenant aux Grands-Planchants. Explications.
Olivier Andréani, le chef du secteur Crédit Agricole évoque un bilan 2020 plutôt rassurant.
agence immobilière Square Habitat. Entretien avec Olivier Andréani, le directeur de secteur.
a la chance sur leHaut-Doubs frontalier de vivre dans une espèce de bulle.Même si des difficultés arrivent, on continuera à accompagner nos clients. L.P.P. :Vous constatez aussi un réflexe d’épargne face à la crise ? O.A. : Oui on note un surcroît d’épargne sans que cela freine l’investissement. Les projets des clients professionnels et des agriculteurs sont toujours d’ac- tualité. Pour les particuliers, tout le monde est plus ou moins sollicité. L.P.P. : Le secteur dont vous avez la responsabilité regroupe combien d’agences et de salariés ?
Pontarlier et du Grand Pontarlier. À l’annonce du confinement en mars, on n’a eu pasmal d’inquiétudes.On a relayé la politique de soutien de l’État auprès des clients professionnels, des agricul- teurs et des associations avec qui nous travaillons.À partir de juin et jusqu’en
O.A. : On a sept agences à Doubs, Levier, Mouthe, Frasne, Les Hôpitaux-Neufs et deux à Pontarlier. Cela représente 54 collaborateurs dont douze pour s’oc- cuper de la clientèle pro et des agricul- teurs.Plus cinq autres dédiés à la banque patrimoine. On a 36 000 clients sur ce secteur. L.P.P. : Un chiffre révélateur de l’activité 2020 ? O.A. : Les encours dans l’habitat ont pro- gressé de 7,61% sur une base de 1,2mil- liard d’euros, sachant que c’est la base la plus importante à l’échelle de la Franche-Comté. n Propos recueillis par F.C.
L a Presse Pontissalienne :Pourquoi déménager l’agence rue de Salins ? Olivier Andréani : Cette agence existait depuis plus d’une vingtaine d’années.On a eu l’opportunité de se déplacer en zone et on la saisit. On se retrouve dans une zone hyper dynamique. Ce transfert a permis de regrouper sur un même site différents niveaux d’expertise avec la banque pro- prement dit et les services professionnels et agricoles. Sans oublier l’agence immo- bilière Square Habitat. L’aménagement des nouveaux locaux reprend le concept
“Mon agence”. On gagne bien sûr en facilité d’accès et en confort pour les clients comme pour le personnel. On tenait aussi à conserver au centre-ville de Pontarlier l’agence historique du Crédit Agricole. L.P.P. : Que peut-on dire de l’activité bancaire en 2020 ? O.A. : Il faut rappeler l’implication du Crédit Agricole auprès des acteurs écono- miques.On a injecté près de 18 000 euros aux associations de commerçants de
octobre, on a enregis- tré une bonne surprise en termes de relance d’activité.Aujourd’hui, je dirais qu’on a eu plus de peur que de mal, ce qui ne présage en rien de l’avenir. Je reste convaincu qu’on
“Les encours dans l’habitat ont progressé de 7,61 %.”
futuriste, open space… Confort et confiance à la Banque Populaire L’ancienne agence à l’angle de la rue des Écoussons et de la rue de Salins a migré de quelques hectomètres pour s’installer dans le bâtiment qui remplace l’ancienne station Avia. Entretien avec Bruno Gillen, directeur de l’agence Banque Populaire au 83, rue de Salins.
l’agence sur l’année 2020 ? B.G. : Pas moins de prêts immo- biliers, au contraire, notre volume a encore augmenté par rapport aux années précédentes. Le maintien d’une proximité avec nos clients, ajouté à l’in- tensification des rendez-vous à distance, sur un secteur pontis- salien qui reste dynamique même dans une période si per- turbée, a permis une activité quasiment identique aux années précédentes. L.P.P. : Quelles sont les perspectives 2021 ? B.G. : Nous allons encore davan- tage proposer des rendez-vous en visio à nos prospects et clients pour minimiser les risques sani- taires. Nos agences sont pour autant parfaitement adaptées pour continuer à recevoir nos clients en respectant les gestes barrières. Comme en 2020, nous aurons une attention particu- lière et primordiale dans le sou- tien de nos clients commerçants, artisans et entreprises. Nous
L.P.P. : Quelle a été la date d’ouverture de la nouvelle agence ? B.G. : Elle a ouvert la dernière semaine de mai 2020. L.P.P. : Vous en ressentez déjà des effets positifs ? B.G. : Oui, la fréquentation est plus importante, malgré le contexte sanitaire. Cette agence est plus grande avec un hall d’accueil vaste et lumineux, une ambiance et un style plus moderne et un grand parking pour les clients. L.P.P. : Ce transfert a-t-il généré des recrutements ? B.G. : Non, l’effectif est resté sta- ble, nous sommes dix collabo- rateurs : six pour la partie “agence proprement dite” aux- quelles s’ajoutent deux chargés d’affaires entreprises et deux personnes dédiées à la gestion de patrimoine.
L a Presse Pontissalienne : Depuis quand l’agence était-elle installée à l’angle de la rue des Écoussons et de la rue de Salins ?
Bruno Gillen : Depuis 2003.
B.G. : Le besoin de donner une touche moderne à notre point de vente, qui est passé sous la formule Enov’agence, concept
L.P.P. : Quelles sont les raisons de ce déménagement ?
avons su les accompagner par de nombreuses et rapides mises en place de P.G.E., nous devons maintenant les accompagner pour sortir aumieux de ces plans d’accompagnement. n Propos recueillis par F.C. “Le secteur pontissalien reste dynamique même dans une période si perturbée”, confie Bruno Gillen, directeur de l’agence Banque Populaire Bourgogne-Franche-Comté située au 83, rue de Salins.
La nouvelle agence Banque Populaire.
L.P.P. : Que retenir de l’activité de
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