La Presse Pontissalienne 253 - Janvier 2021

MOUTHE - RÉGION DES LACS

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La Presse Pontissalienne n°253 - Janvier 2021

EN BREF

LES LONGEVILLES-MONT D’OR Clap de fin pour l’Hôtel des Sapins Après 38 ans d’activité, Claude et Marie-Odile Lanquetin tournent une page professionnelle riche de belles rencontres, de belles amitiés. Sans regret, ni nostalgie.

Départ en retraite

Lynx Le 31 décembre dernier, le service départemental du Doubs de l’Office Français de la Biodiversité (O.F.B.) a été averti par le Centre Athénas de la présence d’un lynx mort dans le canton de Quingey. L’autopsie a permis de constater que l’animal a été tué par une arme à feu. Ce délit, puni d’une peine maximale de 3 ans de prison et 150 000 euros d’amende, porte une atteinte grave à la population de lynx en France. Au cours de l’année 2020, c’est la troisième destruction illégale de lynx avérée après celles survenues au début de l’année dans les départements du Haut-Rhin et du Jura. Assainissement La communauté de communes des Portes du Haut-Doubs engage 6 millions d’euros de travaux dans l’assainissement pour l’année 2021 sur son territoire. Sont concernés Orchamps-Vennes avec la création d’une station d’épuration neuve (3 millions) et la mise aux normes de canalisation à Pierrefontaine-les-Varans, La Sommette, Landresse, Flangebouche, Guyans- Vennes, Villers-Chief. C’est un “plan de relance” pour les entreprises de travaux publics.

Après 38 ans d’activité, Claude et Marie-Odile Lanquetin ont choisi de prendre une retraite bien méritée sans chercher à transmettre leur affaire.

I ls ont connu les grandes heures de l’hôtellerie fami- liale, celle où l’on venait séjourner dans les hôtels trois parfois quatre semaines en pension complète. “On tra- vaillait bien été comme hiver” , reconnaît Claude Lanquetin, très attaché à cette maison acquise il y a fort longtemps par son grand-père qui était marchand de farine. Son père a repris le flambeau et c’est sa mère, Marcelle Lanquetin qui est à l’origine de l’Hôtel des Sapins. L’essor des sports d’hiver à la fin des années soixante dans le Haut-Doubs est une aubaine pour ceux qui souhaitent loger les touristes attirés par la neige. “Elle a commencé par ouvrir quelques chambres avant de se mettre à la restauration” , pour- suit son fils. Diplôme de cuisi- nier en poche, ce dernier ira

d’abord peaufiner ses gammes dans différents établissements locaux notamment à l’hôtel Par- net d’Oye-et-Pallet. L’affaire familiale se porte plutôt bien. De quoi investir dans l’aména- gement de nouvelles chambres et l’agrandissement de la salle de restauration qui s’étend dans l’ancienne grange. Claude et son épouse Marie- Odile reprennent le flambeau en 1982. “On a continué d’aug- menter la capacité de l’hôtel jusqu’à 11 chambres en réno-

aussi membres de la fédération hôtelière sans être militants actifs. “Au début, chaque assem- blée se prolongeait par un repas dansant. À la fin, on était juste assez pour une petite collation.” Peu pressés de fermer, ils ont accéléré le processus à cause de la crise sanitaire peu favo- rable, c’est peu dire, à la pro- fession hôtelière. L’hôtel ferme mais Claude et Marie-Odile resteront sur place, histoire de prendre du bon temps et de pro- fiter au mieux de leur famille et d’une région qu’ils apprécient tout particulièrement. n F.C.

type de référencement nous a ouvert des portes sur de nou- velles clientèles, je pense notam- ment aux V.R.P. qui préfèrent parfois venir chez nous plutôt que dans les hôtels low cost.” Pas du tout aigri par le métier, Claude Lanquetin ne regrettera pas de ne plus avoir à s’occuper ni du personnel, ni des mises aux normes. “Ce sont les deux choses qui m’ont le plus pesé.” Le couple a aussi eu le temps de constater l’hécatombe dans les rangs de l’hôtellerie familiale du Haut-Doubs. “Cela doit représenter localement une tren- taine de fermetures.” Ils étaient

amis. Discrètement mais serei- nement, le couple continue à s’épanouir dans l’hôtellerie-res- tauration, prenant aussi le temps de s’occuper de leurs trois enfants. “La plus jeune qui tra- vaille dans le tourisme aurait sans doute pu reprendre mais elle avait déjà organisé sa vie autrement.” En 38 ans, les hôteliers des Lon- gevilles ont vu bien des chan- gements : la diminution de la durée des séjours, la générali- sation de la demi-pension, l’ar- rivée de Booking.com… “On est resté fidèle à la centrale de réser- vation de Logis de France. Ce

vant petit à petit tout l’établisse- ment” , poursuit Marie-Odile Lan- quetin qui n’ou- blie pas tous les bons moments passés avec des clients si fidèles qu’ils en sont devenus des

Une trentaine de fermetures

dans le secteur.

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