La Presse Pontissalienne 247 - Juillet 2020

La Presse Pontissalienne n°247 - Juillet 2020 Parité L ’ h u m e u r ‘ 15 E lle est belle la parité ! Plus on en parle, moins on l’applique. Karine Pon- tarlier et Bénédicte Hérard sont les deux seules élues à avoir intégré le bureau nouvellement élu de la Communauté de com- munes du Grand Pontarlier, seules femmes des 15 vice-pré- sidents et membres du bureau de la C.C.G.P. version 2020-2026 ! Pontarlier n’est pas un cas à part puis que la situation sera sans doute la même au sein de

PONTARLIER ET ENVIRONS

ARÇON

Recyclage culturel

Librairie solidaire cherche local Bénévole à la Banque Alimentaire, Annick Dornier souhaite donner une seconde vie aux livres et fournitures scolaires récupérés lors des “ramasses” de produits alimentaires.

tuitement livres, jeux, puzzles, C.D., D.V.D. en bon état, pour les revendre à prix réduit au profit d’associations caritatives. “Avec des amis de la Banque Ali- mentaire, on a créé une page Facebook en présentant notre démarche assortie d’une vidéo.” Grâce à ce support numérique, l’association a étoffé ses contacts et reçu de nombreux dons. “Marie-Claude Boyer la respon- sable de la Banque Alimentaire à Pontarlier nous a mis à dis- position des conteneurs pour stocker tous les dons. On espère maintenant trouver un local à Pontarlier ou à Houtaud pour ouvrir une librairie solidaire.” n Grand Besançon Métropole où le nombre de femmes qui siégera à son bureau devrait être infé- rieur au précédent mandat. La loi sur la parité est bien en vigueur sur les plus grandes communes, mais pas dans les plus petites, ce qui explique la sous-représentativité des femmes dans les instances communau- taires. Faut-il que la loi sur la parité soit généralisée à toutes les communes ? Pour que l’équi- libre soit enfin une réalité, il semblerait bien qu’il n’y ait d’autre choix… l

N ourrir son corps c’est bien, quand on peut y associer l’esprit, c’est mieux. D’autant plus que lamatière livresque est bien là. En quatre ans de participa- tion bénévole à la Banque Ali- mentaire, Annick Dornier peut “On nous donne beaucoup de livres et ce serait dom- mage qu’ils finissent au pilon”, explique Annick Dor- nier, présidente de l’asso- ciation “A la p’tite librairie”

invendus lais- sés par les librairies, mai- sons d’éditions ou auteurs qui souhaitent faire de la place ou tout simple- ment ne pas laisser des his- toires, des romans confi- ‘

en témoigner. “Quand on part en tournée pour collecter des denrées alimentaires destinées aux familles du Haut-Doubs en précarité, certains magasins don- nent aussi des livres, des B.D. et des fournitures scolaires. Mais que faire de ces produits sachant que ce n’est pas la vocation de la Banque Alimentaire ?” , regrette Annick Dornier. À la recherche d’une solution pour valoriser ces dons, elle est partie à la pêche aux informa- tions sur le web. L’occasion pour elle de découvrir l’existence d’as- sociations spécialisées dans le recyclage des livres. Des dons particuliers mais aussi des

Collecter gratuitement livres, jeux, puzzles…

nés sur des étagères poussié- reuses. Et pourquoi pas imaginer redonner une seconde vie à ces ouvrages ? Cette réflexion a donné nais- sance à l’association “À la p’tite librairie”. Son but : collecter gra-

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