La Presse Pontissalienne 247 - Décembre 2023

Frasne - Levier 31

La Presse Pontissalienne n°287 - Décembre 2023

EN BREF

la prochaine phase pour économiser de l’énergie : du photovoltaïque en toiture sur deux nouveaux bâtiments en auto consommation et revente du surplus. Le premier de 600 m 2 servira de hangar de stockage pour abriter du matériel et le foin en vrac. La puissance installée en photovoltaïque sera de 150 kW. Soit l’équivalent environ de 200000 kW/h, quand la consommation annuelle actuelle du G.A.E.C. est de 80 000 kW/h. “On a encore de la marge de manœuvre par rapport à la consommation annuelle, c’est pour ça que l’objectif est d’électrifier le plus possible pour pouvoir autocon sommer au maximum l’électricité pho tovoltaïque” , relève Charles-Antoine Marmier. L’installation estimée à 200000 euros avec la construction du hangar devrait permettre une réduction de 50 % de la facture d’électricité. Dans la même veine, le G.A.E.C. consomme environ 15 000 litres de G.N.R. par an, et compte passer autant que pos sible de véhicules thermiques à élec triques. “On brasse les fosses à lisier une fois par semaine, cela veut dire que pen dant deux heures, un tracteur doit tourner pour actionner le mécanisme. On compte mettre des moteurs électriques à la place, ce qui permet d’automatiser, cela enlève une contrainte de travail, un gain de temps et une économie de carburant” , projette l’agriculteur. Un second bâtiment, une nursery pour les veaux et les vaches taries, va aussi être construit et pourvu de photovol taïque pour 250 kW de puissance ins tallée, destinée à la revente. n L.P.

à lait, système beaucoup utilisé dans les fromageries et l’agroalimentaire. “Le lait passe dans un tuyau et l’eau passe à contre-courant dans un autre, ce qui produit un échange de calories entre les deux” , souligne Charles-Antoine Mar mier. Si l’installation a coûté 18000 euros, les associés n’ont aucun doute sur l’efficacité du système. “Avant, le tank à lait tournait tout le temps. Là, le lait arrive déjà à 12 °C, il ne tourne presque pas pour le lait qui part en comté, et beaucoup moins pour celui qui est des tiné au mont d’or. On sollicite moins le matériel.” Comme avec le bon sens paysan, rien ne se perd, l’eau qui sort du pré-refroi disseur part alimenter les abreuvoirs des vaches, qui se délectent d’une eau à 30 °C. “On n’a pas encore de recul sur le réel bénéfice pour les bêtes mais lorsqu’elles boivent de l’eau à 9 °C, celle ci refroidit la panse et il faut plus d'éner gie pour la réchauffer” , constate l’agri culteur. Par ailleurs, le G.A.E.C. des Lancieux, gourmand en eau, consomme 12000m 3 d’eau par an. L’exploitation a investi dans une citerne de 650 m 3 de récupération d’eau qui est potabilisée, mise en service cet été. “La rentabilité est moindre mais on sollicite moins le réseau. La citerne permet une autonomie de trois semaines pour le G.A.E.C., même si là aussi nous n’avons pas encore assez de recul” , relève Charles-Antoine Mar mier. Dans la même optique, le lavage des installations de traite nécessite une eau à 80 °C, chauffée avec des chauffe-eau électriques. L’exploitation anticipe déjà

Exposition La galerie des Amis du Musée de Pontarlier organise sa 26 ème exposition d’Itinérances, la galerie itinérante créée par l’Association des Amis du Musée de Pontarlier. un numéro unique, le 03 45 81 06 30, et un site Internet dédié : https://methabfc.fr Sport Les deux sportives haut doubiennes Lou Jeanmonnot et Joséphine Pagnier ont chacune brillé dans leur discipline. Si cette dernière a remporté en Norvège sa première victoire en coupe de monde à ski le 3 décembre, la seconde a remporté la poursuite en biathlon lors de la coupe du monde en Suède. Deux jours plus tôt, la jeune femme de 25 ans était déjà victorieuse sur le sprint, signant un beau doublé. Chapeau mesdemoiselles! Économie Un partenariat économique renforcé a été signé le 29 novembre dernier entre la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône Doubs et la Communauté de Communes du Grand Pontarlier. Cette convention vise notamment à renforcer les liens entre les deux organismes, coordonner leurs interventions à l’échelle du territoire de projet, et appuyer l’apport d’expertises de la C.C.I. en matière d’ingénierie territoriale et d’accompagnement des entreprises.

Des variateurs de fréquence sur les ventilateurs permettent d’automatiser le séchage et de le déclencher selon les conditions climatiques, comme l’explique Charles-Antoine Marmier.

à 12 °C pour la production de comté, et 4 °C pour le mont d’or. Pour atténuer le delta de température, le G.A.E.C. a ins tallé depuis septembre un pré-refroi disseur entre la salle de traite et le tank

pour remplacer les résistances élec triques. Autre poste très énergivore, la réfrigé ration du tank à lait. Les 3000 litres qu’il peut contenir doivent passer de 30

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