La Presse Pontissalienne 243 - Janvier 2020

10 DOSSIER PONTARLIER SOCIAL

La Presse Pontissalienne n°243 - Janvier 2020

Soutien aux agents hospitaliers Réforme des retraites : faible mobilisation pontissalienne

Environ 300 retraités, enseignants, agents hospitaliers et de la fonction publique ont défilé le 17 décembre

dans les rues de Pontarlier.

“Le salaire moyen des employés de notre zone est inférieur de 10 % par rapport à la moyenne régionale, elle-même inférieure de 10 % à la moyenne nationale”, dénonce Jean-Manuel Fernandez, secrétaire de l’union locale C.G.T.

S i le parvis de la gare semblait de circonstance pour donner le top départ de cette manifesta- tion contre la réforme des retraites, ce lieu n’a pas attiré la foule des grands jours. On est loin très loin

selle, car il n’y a pas besoin d’une loi pour proclamer l’universalité des régimes, il suffit de se référer à la décla- ration universelle de droits de l’Homme de 1948 et de ses articles 22 et suivants” , expliquait Jean-Manuel Fernandez, secrétaire général de l’Union locale C.G.T. Difficile de passer sous silence la situa- tion particulièrement tendue à l’hôpital de Pontarlier où le manque de moyens financiers et humains pèse sur le fonc- tionnement de tous les services et le moral du personnel. Parti de la gare, le cortège s’est rendu justement jusqu’à l’hôpital pour mar- quer sa solidarité avec les agents en lutte. Puis retour à la gare par la Grande rue et la rue de la Gare dans une ambiance bon enfant. Images. n F.C.

des records d’affluence enregistrés en 1995 contre le “plan Juppé” sur les retraites et la Sécurité sociale. Pas de quoi décourager le moral des repré- sentants locaux des organisations syn- dicales qui ont pris la parole pour dire non à la retraite par points, pour demander l’abandon de l’âge pivot à

Environ 300 personnes ont défilé dans le centre de Pontarlier.

“Pourquoi imposer un âge pivot à 64 ans quand on connaît le taux de chômage chez les seniors ? On demande qu’il n’y ait pas de pension de retraite infé- rieure au S.M.I.C. La retraite c’est un droit social”, explique à son tour Mickaël Chenevez de la C.F.D.T.

64 ans. “L’action engagée pour la défense de nos retraites n’est pas la défense du régime spécial des cheminots, contrai- rement à ce que le gou- vernement, patronat et certains médias préten- dent, mais la défense des retraites de tous, et plus généralement de notre protection sociale univer-

On est loin des records d’affluence.

EN BREF

ÉCONOMIE À 10 minutes du centre-ville Le garage du Vieux Château

Semons l’espoir Quatre élèves du Lycée Jeanne d’Arc de Pontarlier (Marie Jeunot, Éva Ricard, Manon Mollier et Coline Senot), dans le cadre de leur formation Services aux Personnes et Aux Territoires (S.A.P.A.T.), organisent une conférence dimanche 26 janvier à l’Espace Culturel “Paulette- Donzel” à Gilley à partir de 14 heures. Cette conférence permettra de sensibiliser les personnes face à la maladie et de faire connaître l’association Semons l’Espoir. Deux films des “Sommets de l’Espoir” seront projetés, puis un débat sera consacré à la “Maison des Familles”, avec la présence du président de l’association Pierre Dornier, des guides de haute montagne ayant accompagné aux Sommets ainsi que des jeunes concernés par la maladie et ayant participé aux Sommets. Entrée libre.

déménage aux Gravilliers

Fabien Loguiot et son épouse Isabelle avaient toutes les bonnes raisons de quitter la rue des Écorces pour investir dans un outil de travail digne de ce nom.

A vec ce transfert en zone, le centre-ville perd sans doute son dernier arti- san garagiste plutôt satisfait d’ailleurs de ce démé- nagement. Rien n’allait plus rue des Écorces. Atelier inadapté sans possibilité d’extension, bureau exigu, sombre et froid, les locaux laissaient clairement à désirer. Et que dire de l’accès au garage qui perturbait sinon bloquait la circulation dans la rue à chaque entrée ou sortie de véhicule. Sans oublier le temps perdu à chercher ensuite une place de stationnement sur des parkings souvent saturés. “Impossible de se développer dans ces conditions” , explique le gérant engagé en 1998 comme chef d’atelier dans ce garage qu’il a repris en 2014. Avant cela, Fabien Loguiot,mécanicien de formation, avait travaillé dans d’autres garages et notam-

ment chez Citroën à Pontarlier où il officiait déjà en tant que chef d’atelier. Le couple qui tenait à rester sur Pontarlier a étudié plusieurs pistes avant d’investir dans l’ac- quisition d’une parcelle de 400 m 2 à l’entrée de la zone des Gravilliers, face à Comafranc. “On reste à 10 minutes du cen- tre-ville” , précise le garagiste qui tient à relativiser les dis- tances. Que dire de ce nouvel environ-

nement de tra- vail ? Sinon qu’il est beaucoup plus spacieux et fonctionnel à l’atelier comme au bureau d’ac- cueil. L’activité reste inchangée : réparation, entre- tien de véhicules toutes marques.

“On attendait toujours le téléphone !”

Fabien Loguiot et Isabelle son épouse avec, sur leur droite, un jeune stagiaire et Fabien, le mécanicien salarié.

L’accès devient un jeu d’enfant. Seul bémol mais de taille, le souci de transfert de la ligne

téléphonique par l’opérateur Orange. “L’opération devait être faite pour le jour de l’ouverture

le 4 décembre. Au 8 janvier, on attendait toujours !” se désespère Isabelle Loguiot. n

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