La Presse Pontissalienne 239 - Septembre 2019

La Presse Pontissalienne n°239 - Septembre 2019 19

l Volley Montée en puissance Un club loisir rattrapé par les frissons de la compétition Après des années à pratiquer le volley sans aucune envie de s’astreindre aux contraintes d’un championnat, l’association Volley Loisirs Pontarlier vient de s’affilier à la Fédération française de volley. Pourquoi ? Comment ?

THÈME: OÎNCIDENCE C

C ette mutation va se traduire à la rentrée par la création du Volley Club Pontarlier. L’aboutissement en quelque sorte d’une aventure commencée en 1999 par une quinzaine d’anciens joueurs établis ou venus s’établir dans le Haut-Doubs et qui souhaitaient se retrouver autour d’une pratique en dilettante. De l’envie à la pratique, il y a la création de l’association qui se voit octroyer des créneaux d’entraînement au gymnase Léo-Lagrange. “On participait à un championnat de loisir hors fédération qui regroupe une vingtaine d’équipes. Comme on avait encore de beaux restes, on s’ennuyait un peu mais on hésitait à franchir le pas car on ne voulait pas avoir à gérer toutes les obligations d’un club. Aujourd’hui, on se rend compte qu’on se faisait pas mal de fausses idées. On a décidé l’an dernier d’inscrire une équipe masculine en championnat de pré-nationale” , explique Christophe Jandot, le président de l’association. Volley Loisir Pontarlier a terminé 3 ème d’une poule de 8 équipes. Son classe- ment lui a permis de participer aux play-offs pour finir à la 6 ème place sur 15 équipes. Pas mal pour des volleyeurs qui ne se prenaient pas trop au sérieux ! Changement de cap donc. Le Volley Club Pontarlier est désormais officiel- lement inscrit en pré-nationale. Ce qui n’est pas sans conséquence. “On sou- haite donc étoffer la structure en recher-

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dernier, une école de volley a été mise en place pour accueillir des enfants à partir de 10 ans. “Ils se retrouvent le jeudi de 18 heures à 20 heures avec deux adultes pour les encadrer. Les adultes “loisirs” s’entraînent dans la foulée de 20 heures à 22 heures La sec- tion est ouverte à tous et à toutes. Ceux qui le désirent peuvent participer au championnat mixte loisir avec des matches qui se disputent pendant le créneau d’entraînement.” À noter, l’organisation fin novembre du tournoi loisir, ouvert à tous et qui se dispute en équipe mixte de quatre joueurs. “On avait réuni une vingtaine d’équipes l’an dernier.” À bon enten- deur… n

chant notamment un entraîneur. Le club compte 15 licenciés seniors. On espère être dans le haut du tableau tout en restant à ce niveau” , tempère le pré- sident qui espère que le gymnase Léo- Lagrange dispose un jour d’un sol adapté à la pratique du volley.

La création d’une école de volley.

Christophe Jandot a confiance dans l’avenir, l’équipe étant composée de joueurs stabilisés dans la vie avec emploi et famille. Quid du volley loisir ? Le nouveau club continue à proposer cette alternative qui rassemble 35 joueurs. Depuis l’an

“Le Volley Club de Pontarlier a trouvé un sponsor maillot. On cherche aussi un entraîneur”, explique Christophe Jandot.

l U.L.M. Baptêmes Enfin un local pour U.L.M. Pontarlier

Cette jeune association qui pratique le vol et la formation vient tout juste de s’installer avec ses deux appareils à l’arrière du hangar de l’aérodrome. Un nouvel envol.

guer à vue et on n’a pas le droit au vol de nuit. Autre inconvé- nient, on n’embarque qu’un seul passager” , note Marc Saulnier. La différence est aussi d’ordre réglementaire. L’U.L.M. échappe par exemple aux contraintes de l’aviation certifiée, ce qui est une source d’économie. De manière générale, tout est plus accessible en U.L.M., du coût de la forma- tion aux possibilités d’atterris- sage deux à trois fois plus nom- breuses sachant qu’il existe des terrains dédiés uniquement aux U.L.M. Le club pontissalien compte actuellement 15 licenciés dont 8 “futurs pilotes”. “Il y a une très forte demande car habituelle- ment on forme deux ou trois per- sonnes par an. À Pontarlier, on a aussi la chance d’avoir une belle et longue piste en dur de 1,2 km, celle de l’aérodrome, et

P as très pratique en effet de transporter son U.L.M. chaque fois qu’on souhaite faire une petite sortie aérienne ou dans le cadre d’une leçon. La mise à disposition du local par la Ville de Pontarlier réjouit évidemment Julien Metoz, le président de Pontarlier U.L.M. et Marc Saul- nier, l’instructeur. “Cela nous permet d’entreposer nos deux appareils, à savoir un U.L.M. 3 axes et un autogire à voilure tour- nante” , apprécie le président d’un club porté sur les fonts bap- tismaux en 2017. Le temps des premiers U.L.M.

de grand-papa semble bien révolu en découvrant ce qui s’ap- parente plus à un petit avion moderne pour le premier et un petit hélicoptère pour l’autre. “Les U.L.M. d’aujourd’hui n’ont plus à rougir de la comparaison

Marc Saulnier, le “grand”instructeur et Julien Metoz, le président sont aux anges depuis que la Ville de Pontarlier leur a attribué un local où abriter l’autogire et l’U.L.M. 3 axes du club.

de compétition mais rien n’em- pêche un licencié du club d’en faire. On propose également des baptêmes avec réservation sur le site Internet Pontarlier U.L.M. ” L’opportunité de s’offrir à prix abordable un très agréable sur- vol du Haut-Doubs : de la vallée du Drugeon, aux lacs en passant par le Mont d’Or, le plateau des Fourgs, la cluse et le fort de Joux. 45 minutes de pur bonheur. n

une piste parallèle en herbe de 800 m de long” , poursuit Marc Saulnier qui a déjà œuvré dans d’autres clubs. Toujours à titre bénévole. Le brevet U.L.M. comprend une formation théorie et une partie pratique.Une vingtaine d’heures de vol sont suffisantes pour un jeune pilote débrouillard. “On peut passer son brevet à partir de 15 ans. Compter un budget

qui varie entre 2 500 et 5 000 euros pour obtenir le fameux sésame. Plus on vieillit, plus on a d’appréhension et cela prend souvent plus de temps pour maîtriser l’appareil” pour- suit l’instructeur habilité à for- mer des pilotes sur l’U.L.M. trois axes. Pontarlier U.L.M. est affilié à la Fédération Française des Pla- neurs et U.L.M. “On ne fait pas

avec les petits avions de tourisme. Ils volent aussi vite et disposent d’au- tonomies simi- laires. Les motori- sations et l’instrumentation ne sont pas les mêmes. En U.L.M., on continue à navi-

“On continue à naviguer à vue.”

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