La Presse Pontissalienne 222 - Avril 2018

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PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 222 - Avril 2018

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Chienne de double vie L ’ h u m e u r

HOUTAUD

Hôtel d’entreprises Retour aux sources économiques pour La Belle Vie

P arce qu’ils “gagnent” de l’argent en Suisse, les fron- taliers devraient-ils sup- porter les attaques et les cri- tiques qui se multiplient contre eux ? Non, selon le Groupement transfrontalier européen (G.T.E.) qui lance à Genève et dans les villes de Haute-Savoie

trouver des solutions, on peut les accueillir un peu plus long- temps mais on passe alors à des loyers au prix du marché de l’ordre de 8,24 euros le m 2 . On applique aussi ces tarifs aux entreprises provisoirement en manque d’espace pour toutes sortes de raisons : bâtiment en construction, besoin urgent de surface de stockage, locaux détruits par un sinistre…” Des travaux de rénovation vont également être engagés sur la partie inoccupée pour optimi- ser toute la surface du bâtiment dans sa vocation hôtel d’entre- prises. “Sur un secteur comme le nôtre, cet outil est indispen- sable. On doit communiquer davantage sur son existence et les services qu’il peut rendre.” n F.C. des villes, ce slogan va arriver dans les jours à venir : “J’ai une double vie, ça vous heurte ? Je suis trans, ça vous choque ?” Rien n’est prévu dans le Haut- Doubs où la tension dans les entreprises du canton de Vaud ou Neuchâtel serait moins for- te qu’à Genève. Pollution chô- mage, embouteillage, les fron- taliers en ont marre qu’on leur colle tout cela sur le dos. l

La mise en vente du bâtiment n’ayant pas abouti, La Belle Vie retrouve sa vocation d’hôtel d’entreprises au service des porteurs de projets et accessoirement en dépannage.

le cas échéant vider rapidement les lieux. La vente du bâtiment impliquait aussi de trouver un lieu d’accueil pour les archives de la Ville de Pontarlier et de la C.C.G.P. qui sont toujours sur place. Tout comme la collecti- vité prévoyait également d’in- vestir à plus ou moins long ter- me dans un nouvel hôtel d’entreprises tant ce dispositif s’avère indispensable et utile pour maintenir l’activité éco- nomique sur place. L’avenir de la BelleVie a de nou- veau été évoqué lors du dernier conseil communautaire tenu le 28 février dernier. Karine Gros- jean s’interrogeait notamment sur la charge que représentait ce bâtiment. La Belle Vie accueille aujourd’hui une ving- taine de structures : associa- tions de l’Économie Sociale et Solidaire, Chambre de Métiers et de l’Artisanat et diverses entreprises. “Au 1 er avril 2018, le taux d’occupation sur la par- tie louable sans travaux est de 53 %, contre 39 % en 2017. Dans la répartition actuelle, on a 32 % en surface de bureaux et 59 % en surface d’atelier. Les locations rapportent 80 000 euros pour 50 000 euros de dépenses, soit un résultat de 30 000 euros, et

S uite au transfert de la C.C.G.P. sur l’ancien site Sbarro, décision avait été prise de vendre ce bâti- ment d’Houtaud d’une surface de 6 191 m 2 , dont 2 160 m 2 de bureaux et 3 170 m 2 d’atelier. “Cela faisait double emploi avec

la nouvelle maison de l’interco, d’où le projet de s’en séparer pour une mise à prix qui variait entre 3,5 et 4millions d’euros.Quelques contacts ont été établis avec des promoteurs, des entreprises fran- çaises et étrangères mais rien de concluant. On a finalement

abandonné l’idée de vendre La Belle Vie” , explique Bertrand Guinchard, vice-président en charge du développement éco- nomique à la C.C.G.P. Pour faciliter la transaction, des baux précaires avaient été signés avec les occupants pour pouvoir

une riposte médiatique face à une pression gran- dissante. Sur les murs

donc un bilan excédentaire” , détaille Bertrand Guinchard. Retour à la case départ. La Bel- le Vie redevient un hôtel d’en- treprises destiné aux créateurs d’activité à la recherche de locaux où ils puissent être hébergés le temps de se développer avant de songer à aller plus loin dans

‘ Un bilan excédentaire pour l’opération Belle Vie..

La Belle Vie est prête à accueillir les nouveaux chefs d’en- treprise à la recherche de surfaces de

les investisse- ments. “Ils sont hébergés pen- dant deux années à des tarifs préféren- tiels. Soit en sur- face de bureau, 5,50 euros le m 2 la première année puis 6,17 euros le m 2 la seconde année. Faute de

bureau et d’atelier.

Publi-information

Square Habitat étend son service transaction-location immobilier d’entreprise au Haut-Doubs. L’agence en a confié la responsabilité à Jean-Marie Salomon, un ancien entrepreneur reconverti dans l’immobilier d’entreprise. Il connaît le marché local autant que les attentes de ceux qui investissent. Un pro pour les pros chez Square Habitat

Entrepreneur pendant trente ans, Jean-Marie Salomon s’est reconverti dans l’immobilier d’entreprise il y a quatre ans. Il est en charge de ce service à l’agence Square Habitat de Pontarlier.

L es professionnels peuvent désormais bénéficier des com- pétences de Square Habitat pour leur projet immobilier. L’agence de Pontarlier vient d’intégrer un service “transaction- location immobilier d’entreprise” qui les accompagne dans l’achat, la vente, la location d’un fonds de com- merce (plus droit au bail) et de murs commerciaux. Ce service rayonne désormais sur l’ensemble du Haut- Doubs frontalier, de Mouthe à Maîche en passant par Pontarlier et Morteau. “Notre rôle est d’ap- porter sur ce territoire une réponse adaptée en termes de locaux à un projet d’entreprise, de commerce, d’activité libérale… S’il s’agit d’un investisseur bailleur, je peux trou- ver un locataire” détaille Jean-Marie Salomon, en charge du nouveau ser- vice à l’agence Square Habitat de Pontarlier. Ce quinquagénaire est l’interlocu- teur idéal des professionnels confron- tés à une problématique immobi- lière. Pour avoir été lui-même entrepreneur pendant trente ans, (il gérait un établissement hôtelier),

il comprend les enjeux économiques, financiers, de développement aux- quels sont confrontés ceux qui entre- prennent. Ensuite, il n’est pas novi- ce dans l’immobilier d’entreprise puisqu’il exerce ce métier depuis presque quatre ans. Jean-Marie Salomon connaît le mar- ché local, notamment pour estimer un bien. Il est toujours à l’affût de nouvelles surfaces pour répondre à une demande qui ne faiblit pas sur le Haut-Doubs, en particulier sur la région de Pontarlier. Le dyna- misme économique du territoire

qui étudie toutes les demandes, y compris celles qui concernent des surfaces beaucoup plus grandes ou, au contraire, beaucoup plus petites. Ce qui l’intéresse, c’est de jouer ce rôle de cheville ouvrière dans l’éco- nomie de son territoire en trouvant des locaux adaptés aux gens qui investissent, qu’il s’agisse d’un arti- san, d’un commerce, d’une profes- sion libérale, d’un industriel, ou d’un

investisseur qui louera son bien. Cette exigence est dans l’A.D.N. de Square Habitat, une enseigne ados- sée au Crédit Agricole, ancrée dans sa région. “La vocation de Square Habitat est de répondre aux attentes de tous les clients. C’est pour satis- faire les professionnels qui nous consultaient que nous avons struc- turé le service immobilier d’entre- prise sur le Haut-Doubs. Nous

sommes attachés à l’expertise de Jean-Marie Salomon qui connaît le monde de l’entreprise et le marché local. Elle s’ajoute à l’expertise de Square Habitat dans les métiers de l’immobilier” justifie Alban Foul- quier, directeur Square Habitat des agences Haut-Doubs / Jura. Indé- pendamment des particuliers, Squa- re Habitat mobilise aussi tous ses efforts pour les pros ! n Jean-Marie SALOMON Conseiller immobilier entreprises et commerces 06 85 92 78 24 jeanmariesalomon@squarehabitat.fr

favorise la rareté des surfaces disponibles, notamment dans le ter- tiaire. “J’ai actuelle- ment des acquéreurs pour des surfaces de 500 à 1 000 mètres car- rés sur le bassin pon- tissalien. Pour le com- merce de centre-ville, j’ai également une demande pour des superficies de 150 à 200 mètres carrés” poursuit Jean-Marie Salomon,

“Répondre aux attentes de tous les clients.”

8 rue de Besançon - 25300 PONTARLIER | 03 81 38 63 10 www.squarehabitat.fr