La Presse Pontissalienne 218 - Décembre 2017

FRASNE - LEVIER - AMANCEY 30

La Presse Pontissalienne n° 218 - Décembre 2017

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LOISIRS

L e trip du coureur solitai- re, la performance à tout prix, très peu pour eux. L’un comme l’autre pra- tiquent la course à pied avant tout dans un souci de bien-être et d’équilibre. Avec leurs trois Initiative “Je cours, tu cours, nous courrons” Jeune couple installé sur Frasne depuis bientôt trois ans, Mathieu et Florence Verhille lancent un appel pour former un groupe de course à pied. À vos marques.

enfants en bas âge, ils ont de moins en moins l’occasion de gambader ensemble. “On crai- gnait de ne plus pouvoir courir mais en s’organisant, on trouve toujours du temps” , explique Mathieu Verhille. Originaires de la région de Gray, ils sont venus travailler dans le Haut-Doubs. Lui exerce en bureau d’études, elle est infir- mière. Après avoir résidé un temps à Pontarlier, ils ont trou- vé une maison sur Frasne. Au menu : course en solitaire en empruntant souvent les mêmes parcours. Avec la nuit, le froid, la motivation n’est pas toujours au rendez-vous. “On constate qu’il y a beaucoup de personnes qui courent seules, d’où l’idée de constituer un groupe. Ce serait l’occasion de se rassembler, pour ceux qui le souhaitent, autour de la course à pied, de faire des connaissances et de découvrir également de nouveaux parcours” , suggère Florence Verhille. Le couple n’a pas cherché à se rapprocher d’un club sportif où ils auraient sans doute pu ouvrir une section course à pied. Sauf qu’ils n’ont pas forcément envie d’entrer dans une logique de club en craignant aussi que cela puisse décourager certaines per- sonnes. Car ils tiennent avant tout à fédérer tous les amateurs de course à pied, footing, trail. “On ne se fixe pas de limite d’âge ou de niveaux. On s’inscrit plu-

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Renseignements : http://selfie.emisir.com

villages environnants, voire plus si les gens sont motivés. Le couple suggère par exemple d’al- ler courir le mardi ou le mer- credi en fin de journée avec des sorties le week-end. Le groupe peut lui-même se diviser en sous- groupes selon les circonstances. La volonté est là, il ne reste plus rassembler les coureurs et cou- reuses solitaires qui pourront aussi trouver dans cette formule une certaine sécurité. Contact : mathieu.verhille@gmail.com ou 06 51 05 23 91. n F.C.

tôt dans le registre du loisir avec l’objectif de trouver des créneaux horaires pour aller courir en groupe. On ne sait pas encore vraiment comment on va pro- céder. Tout

dépendra des personnes qui nous rejoin- dront” , poursuit la jeune maman. L’aire de recru- tement s’arti- cule autour de Frasne et des

“L’occasion de se rassembler.”

Blasé des footings en solitaire, le jeune couple cherche des “camarades” de course à pied.

ÉTERNOZ Une femme dans le domaine du bâtiment Amandine Paulin, la dame de fer Major de promotion dans son école d’ingénieurs à Grenoble après trois années en classe préparatoire aux grandes écoles, Amandine Paulin a exercé plusieurs années en tant qu’ingénieur papetier. Aimant relever des défis, elle a décidé cette année de donner un nouvel élan à sa carrière en créant sa propre société, distributrice de Modul Metal Habitat, qui réalise des maisons en ossature métallique.

à cette isolation par l’extérieur, on éco- nomise en énergie. ” Un panel impres- sionnant de couleurs est proposé, asso- cié à divers aspects : bois, brillant… “On peut faire tout ce que l’on veut” , résume la jeune chef d’entreprise. En effet, la structure métallique permet des réalisations que les constructions traditionnelles ne toléreraient pas : “Les surfaces vitrées sont énormes ! Une portance de 10 m ne sera pas réa- lisable en bois où l’on vous remet un poteau” , argumente la dame de fer. “On peut laisser libre cours à l’imagination de l’architecte pour aboutir à quelque chose d’unique et d’original.” Concrètement, “on arrive sur une dal- le faite. Un camion amène l’ossature sur le chantier (un camion transpor- te 100 à 150 m 2 ). On monte l’ossatu- re, le toit. On fait l’étanchéité. On sous- traite la pose des menuiseries”, détaille l’entrepreneuse. Le client peut faire l’intérieur lui-même ou prendre les services d’un maître d’œuvre que lui proposera Amandine par le biais de ses cartes de visite. “À deux ou trois employés sur le chantier, en un mois, la maison peut être hors d’air, hors d’eau. Vous êtes donc dans votre mai- son 5 mois plus tôt donc vous faites des économies sur vos loyers ou prêts inter- calaires. À l’intérieur, il y a très peu de murs porteurs, ce qui rend la structu- re modulable le jour où l’on veut vendre” , argumente Amandine. Au final, on gagne en surface habitable. Appréciée pour son look moderne, la maison ossature métallique est éga- lement plus résistante puisqu’elle est calculée pour résister à des vents à plus de 300 km/h. Si bien qu’une anten- ne se construit justement à Saint-Bar- thélémy. Et le coût ? “On est au même prix que

P assionnée de chimie, Amandi- ne Paulin ne trouve pas de tra- vail dans sa branche localement. Elle intègre donc une entrepri- se à Boussières en qualité de respon- sable recherche, développement et de l’ensemble de la production. “J’étais la plus jeune, la seule femme souvent. Mais jamais, je ne me suis sentie en porte-à-faux. J’avais fait une vraie pla- ce dans ce milieu” , raconte la jeune gérante de 32 ans, qui fourmille d’anec- dotes masculines croustillantes. “Au bout de dix ans, je ne voyais plus de perspectives d’évolution et c’est là que j’ai commencé à étudier ce projet. J’étais à un moment de ma vie où je voulais relever de nouveaux challenges” , confie Amandine Paulin, qui creuse mainte- nant sa place en tant que femme dans le monde du bâtiment, après celui de l’industrie. Le projet en question est Modul Metal Habitat, franchise de construction de maisons à ossature métallique. Déjà

Amandine Paulin sur un chantier de construction de maison à ossature métallique.

implanté dans le Sud, à Castres, ce concept se développe donc en Bour- gogne-Franche-Comté sous la coupe d’Amandine. “Chaque maison est unique. C’est vraiment du sur-mesu- re” , explique la jeune femme. “Nous ne sommes pas constructeurs clé en main. Je ne suis pas maître d’œuvre mais j’ai tout une gamme de cartes de visite” ,

poursuit-elle. “J’aime ren- contrer les clients chez eux, découvrir leur uni- vers pour leur proposer une maison qui leur res- semble” apprécie-t-elle. Ensuite l’architecte des- sine le projet. Tous les calculs sont réalisés en fonction de la zone sis- mique, géographique, de l’enneigement… “L’iso- lation ici ne sera pas la même qu’à Castres. On glisse dans nos montants 100 mm de laine. Grâce

“Chaque maison est unique.”

Actuellement installée à Éternoz, en attendant de trouver un pied à terre qu’elle rêve au centre-ville de Pontar- lier, Amandine offre 20 m² de garage aux deux premières maisons signées avant le 31 décembre en Bourgogne- Franche-Comté, pour célébrer son implantation dans ce secteur ! n M.T.

le traditionnel et même entre 10 et 30 % moins cher sur des plans classiques” , affirme la jeune femme. À peine installée, Amandine Paulin réfléchit déjà à un projet qui permet- trait au client de monter sa maison soi-même avec deux employés. Elle étudie la problématique de la garan- tie décennale dans ce cas particulier.

Amandine Paulin : 06 81 08 73 97 Facebook : Modul Metal Habitat Bourgogne Franche Comté www.modul-metal-habitat.fr