La Presse Pontissalienne 210 - Avril 2017

PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n° 210 - Avril 2017

EN BREF

ÉCOLES

1 415 élèves concernés

La Ville fait machine arrière sur les rythmes scolaires Fini l’école le samedi matin pour les élèves scolarisés dans le public à Pontarlier. Les élus pontissaliens ont voté pour instau- rer l’école le mercredi matin suite à une enquête auprès des parents et des enseignants majoritairement opposés au samedi.

Buzz Un cantonnier vaudois a filmé entre Le Brassus et Bois-d’Amont un lynx. Jusque-là rien d’exceptionnel. Sauf que son commentaire, “100 % vaudois”, et son film, ont été visionnés 500 000 fois ! Vélo Une bourse aux vélos organisée par le club cyclotouriste et le vélo- club pontissalien aura lieu vendredi 28 et samedi 29 avril au gymnase Léo-Lagrange de Pontarlier. Vente publique le vendredi soir de 20h à 22h et le samedi de 9h à 17h. Droit de dépôt : 2 euros par vélo. Renseignements au 03 81 39 42 51. Cabaret Samedi 29 avril, soirée cabaret à la salle des fêtes d’Houtaud à 20 heures. Organisée par l’association Cesamh, pour financer le programme mené par cette association pour l’accès à la communication des personnes en rupture de moyens d’expression. Tarif cabaret et repas (avec la troupe Sublime) : 30 euros. Renseignements et réservations au 03 81 39 50 98 ou 06 72 04 70 78 ou sur cesamh@gmail.com

M arie-Claude Masson, premiè- re adjointe à Pontarlier char- gée notamment des affaires scolaires est aussi une ancien- ne enseignante. À ce titre, elle reste per- suadée par pour l’intérêt de l’enfant, l’école le samedi matin était la meilleu- re solution. Mais en tant qu’élue, elle se soumet comme l’a fait le conseil muni- cipal à la décision des parents qui à une écrasante majorité (84 %) se sont pro- noncés contre le système qui prévaut depuis trois à Pontarlier. Les enseignants eux aussi se sont prononcés contre à 54 %. L’école du samedi matin n’aura donc plus cours à partir de la rentrée pro- chaine dans les écoles publiques pon- tissaliennes. La Ville adoptera à partir de septembre prochain le système que la plupart des villes françaises ont rete- nu avec l’école le mercredi matin. Pour- tant, le système du samedi matin avait été choisi à Pontarlier après des mois et des mois de concertation. “C’est une décep- tion de constater que nous avons fait tout

ce travail pour revenir en arrière. Mais nous respectons totalement l’avis des familles et des enseignants qui ont fait un choix clair, celui de privilégier le confort de vie familiale, plutôt que l’in- térêt de l’enfant” constate Marie-Clau- de Masson. Le questionnaire que laVille avait trans- mis aux parents des 1 415 élèves des écoles publiques de Pontarlier a donné

Les élèves des écoles publiques pontissaliennes auront donc école le mer- credi matin à partir de septembre (photo archive L.P.P.).

de leur enfant et 55 % sur l’organisa- tion de la famille. Une majorité de parentes proposent, si cela avait été pos- sible, de revenir à la semaine de quatre jours. Et ils sont une écrasante majori- té, 82 %, à indiquer que l’école le same- di matin ne leur convient pas. Ce changement de cap aura des consé- quences bien au-delà de l’école : asso- ciations, clubs sportifs, sociétés de musique, maisons de quartier s’étaient adaptés au rythme scolaire adopté il y a trois ans. Les activités du mercredi matin ne seront donc plus possibles pour eux. Du côté de laVille, les activités péri- scolaires et les emplois qui y ont été affectés ne sont pas touchés par cette future réorganisation. “Le périscolaire

continuera selon la même organisation le lundi, mardi, jeudi et vendredi” confir- me l’élue. Autour de Pontarlier, d’autres communes comme Doubs qui avaient également opté pour l’école le samedi matin sont déjà revenues en arrière en instaurant le mercredi matin suite à une forte action de lobbying exercée par les parents d’élèves. Seules les écoles privées de Pontarlier ont évité cette débauche d’énergie : com- me leur autorise la loi, elles avaient déci- dé de ne pas mettre en application cet- te réforme - décidément contestée - des rythmes scolaires. Et ne semblent pas s’en porter plus mal… n J.-F.H.

des résultats très nets. “D’abord, 76 % des familles ont répondu à ce questionnaire, ce qui prouve l’intérêt pour le sujet” note d’emblée M lle Masson. Si 49 % des familles ont estimé que la réforme des rythmes scolaires a eu un impact bénéfique sur le plan des apprentis- sages à l’école, ils sont 47 % à juger que cette réforme a eu des effets négatifs sur le bien-être

“Le périscolaire continuera

selon la même organisation.”

MUSIQUE

Une page se tourne

Seed devient Après la vie Si vous ne les connaissez pas encore, découvrez ce sympathique

Pour contacter Après la ville : 06 88 24 26 51 ou fred@apreslaville.fr.

ont décidé que le moment est venu de dire au revoir à “Seed”. “Il est temps pour Seed de tirer sa révérence… et de laisser la place à un projet plus enclin à mettre en avant nos propres créa- tions musicales” , annonce Sté- phane à leurs fans sur les réseaux sociaux. Seed (la graine en anglais) a donc fait son chemin pour éclore sur un nouveau patro- nyme :“Après la ville”. Pourquoi “Après la ville” ? C’est un endroit cadastral au-dessus de Levier, “une clairière, au calme, ce qui ressemble à notre démarche,d’em-

de France à Cham- pagnole : “Nous étions placés au meilleur endroit pour le passage du Tour” , se souvient Franck. Et, plus insolite, elle a joué dans un salon ! En effet,un jeune couple leur a demandé ce service, avant de les solliciter pour son mariage, ce qui naturellement, a créé des liens… La première sortie sous leur nouveau

mener les gens en dehors de la ville, au calme. Seed est trop connoté reprises” , précise Sté- phane. “Nous évoluons dans un registre pop rock mélancolo-réalitique” , se définissent les musiciens- chanteurs. “Nos propres expé- riences inspirent nos composi- tions.” Avec “Après la ville”, le répertoire sera composé uni- quement de compositions, “dont certaines ont plus de vingt ans” , ajoute Fred. “L’imitation a ses limites, il est temps de ressem- bler à nous-mêmes” explique Sté- phane qui produit plus de 80 % des chansons, écrites aupara- vant en anglais, maintenant en français. Les sujets qui les ins- pirent sont “la vie passée, l’ins- tant présent. C’est la suite logique de l’histoire, et en même temps ce n’est que le début.” La bande de joyeux mélomanes qui a assuré 26 dates l’année dernière, se remémore ses meilleurs souvenirs. Elle a par exemple, joué devant 400 per- sonnes à l’Officiel du Sau- geathlon, assuré la première partie de “Sept” à Chantrans, lancé le départ duTour duDoubs à Morteau, interprété un mor- ceau de “Téléphone” en duo avec Arcadian, fêté les 30 ans du cam- ping de la forêt avec La Lue, joué quatre heures de suite sans s’ar- rêter au vide-greniers de Bugny, soutenu les cyclistes lors duTour

groupe de musique pontissalien et son répertoire qui vous transportera dans son univers champêtre et poétique.

I ls sont cinq, quatre garçons et une fille. Fred, Stéphane, Franck, Alex et Velia parta- gent tous la même passion pour la musique, depuis leur plus jeune âge. La plupart sont polyvalents et touchent à tous les instruments : guitare, bas- se, ukulélé, clavier, cajon. Seu- le, la batterie est l’apanage de

Fred. Velia, connue pour ses talents d’accordéoniste, les entou- re depuis peu, et gère les arran- gements. “Elle apporte une nou- velle couleur au groupe” lancent-ils en chœur ! Franck et Stéphane, quant à eux, sont auto- didactes. Après avoir terminé leurs jour- nées de travail, les musiciens

apprécient se retrouver dans leur salle pour répéter,mais aus- si pour créer. Leur bonne enten- te, leur cohésion, les amène jus- tement à donner un nouveau tournant à leur association. “Un groupe, c’est un groupe, on n’est pas 1 plus 3” , explique Fred. C’est ainsi que forts de leurs expériences, de leur osmose, ils

“C’est la suite

logique de l’histoire.”

nom a eu lieu le 8 mars sur Vil- lages F.M., où ils se sont prêtés au jeu des questions-réponses, avant d’inaugurer leur nouveau répertoire au café littéraire “L’Es- perluète” à Pontarlier,où le public a pu se laisser bercer au son de leurs balades, dans une déli- cieuse ambiance qui leur res- semble. Cette année sera consacrée pour Après la ville essentiellement au travail de groupe, à la créa- tion et l’alimentation du site internet. “À court moyen terme” , selon leur expression, les musi- ciens projettent un enregistre- ment, et aimeraient faire des C.D. Leur envie est vraiment de jouer davantage sur de petits festivals. n M.T.

Le groupe Après la ville au naturel.

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