La Presse Pontissalienne 196 - Février 2016

MOUTHE - RÉGION DES LACS

La Presse Pontissalienne n° 196 - Février 2016

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EN BREF

Maurice Monnier puise aux racines de sa famille LES HÔPITAUX-NEUFS Deuxième roman

Zoo Le Zoo du Bois du Petit- Château à La Chaux-de- Fonds a perdu l’une de ses icônes, le 11 janvier dernier. L’ourse, connue des visiteurs sous le nom de Leila, a dû être euthanasiée. Cette pensionnaire était arrivée en mai 1993 du Tierpark de Berne. Trois ans après son arrivée, elle avait notamment donné naissance à trois oursons. Rivières Le collectif S.O.S. loue et Rivières Comtoises vient d’être couronné par le prix 2016 de l’International Game Fishing Association (États-Unis). Après le prix Charles Ritz en 2015, c’est une véritable consécration internationale pour le collectif qui se bat pour la restauration de la qualité des rivières comtoises. Valdahon La Ville de Valdahon met en place le programme “Zéro phyto” qui met fin au traitement chimique des infrastructures de voirie. Collèges complexe des Capucins à Pontarlier organisé par le Conseil des jeunes. Soirée festive et solidaire au profit de l’épicerie solidaire le P’tit Panier. Renseignements en mairie. Soirée des collégiens vendredi 5 février de 20 h 30 à 0 h 30 au

V oilà bientôt dix ans que Mauri- ce Monnier est officiellement en retraite. Cet ancien artisan d’art spécialisé dans le travail de l’émail n’a pas pour autant ralenti son rythme de vie désormais partagé entre les loisirs sportifs qu’il affectionne tou- jours comme le ski (de fond et de des- cente), le vélo l’été et désormais le golf, et sa famille. Cet ancien conseiller muni- cipal des Hôpitaux-Neufs (sous le man- dat de Claude Jeannin) s’est découvert sur le tard une autre passion qui le taraudait depuis un moment : l’écritu- re. En 2014, il s’est essayé à l’écriture d’un premier ouvrage basé sur la vie roman, largement inspiré de l’histoire de sa belle-famille, originaire d’Italie. Nostalgie. Ancien artisan d’art, Maurice Monnier s’est lancé dans l’écriture. Il a sorti son deuxième

Maurice Monnier est né aux Hôpitaux- Neufs. Il est directement relié à l’Italie par son épouse d’où la famille était originaire.

lienne pour s’en convaincre. Si l’his- toire de sa belle-famille est largement romancée, elle témoigne parfaitement de cette époque pas si lointaine d’im- migration italienne en France. Le thè- me est tellement d’actualité. Le roman navigue de la Lombardie natale du héros aux usines Peugeot où il sera fina- lement embauché. Édité par lamaison “C cédille”, le roman deMauriceMonnier se déroule au ryth- me de ses innombrables et anonymes épopées familiales, comme autant de petites histoires qui finissent par consti- tuer la grande histoire d’une région. Ce roman est censé intéresser particuliè- rement tous les habitants du Haut-

Doubs qui ont des origines italiennes. La chaleur de l’Italie, ses odeurs, son art de vivre : toutes ces petites made- leines parsemées qui remontent inexo- rablement à la surface quand on a quit- té sa terre natale. Maurice Monnier sera présent au pro- chain salon Les Mots Doubs avec ses deux premiers ouvrages. “L’idée du troi- sième roman est déjà là” confie l’au- teur sans en dire plus sur ses inten- tions. Sur un petit carnet, griffonnés au crayon de papier, des petits repères sont déjà inscrits, trame de son troi- sième roman, sans doute prêt d’ici la fin de l’année. J.-F.H.

il y a quelques années à l’âge de 97 ans, j’ai eu l’idée de raconter la vie de ces immigrés italiens. Lui était arrivé à 17 ans en France, en pleine période fas- ciste, et il a commencé par travailler comme casseur de cailloux dans une carrière. Il vivait dans une cabane de chantier” résume Maurice Monnier. Le roman “Angelo” raconte la vie de ces gens partis sans rien, quittant leur famille pour unmonde qu’ils espéraient meilleur et qui, à force de travail, se sont créés un vrai métier, voire pour nombre d’entre eux, ont fondé de pros- pères entreprises. Il suffit de dénom- brer rien que dans le Doubs les noms d’entreprise de B.T.P. à consonance ita-

d’un émailleur, un roman naturellement inspiré de son ancien métier et tein- té d’une pincée de surna- turel, intitulé “Poudre aux yeux”. Ce premier succès d’esti- me l’a immédiatement inci- té à remettre son ouvra- ge sur le métier pour préparer un second roman, sorti l’an dernier, “Ange- lo”. “La sortie du premier romanm’a donné envie de poursuivre.À force d’écou- ter mon beau-père, décédé

“L’idée du troisième roman est déjà là.”

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