La Presse Pontissalienne 140 - Juin 2011

AGENDA

La Presse Pontissalienne n° 140 - Juin 2011

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Mis en bouche aérienne Le programme de la journée découverte de lʼaéronautique est plutôt alléchant. Il présente bien sûr les activités pratiquées sur le site de Pontarlier : avia- tion de loisir, U.L.M., aéromo- délisme. Des stands permet- tront aux visiteurs dʼen savoir plus sur la vie de lʼaéro-club et son partenariat avec le lycée Xavier-Marmier. Si les règles de sécurité ne permettent pas des démonstrations en vol, vous aurez tout loisir dʼéprouver de belles sensations à bord des simulateurs de vol. Au choix, Airbus A 320 ou planeur. Des expositions historiques et de modèles réduits agrémenteront lʼévénement. À noter également la présence de plusieurs avions civils et militaires assez presti- gieux. Entrée libre.

Un siècle d’aviation dans les cieux pontissaliens L’aéro-club de Pontarlier organise le 25 juin de 10 heures à 18 heures la journée découverte de l’aéronautique. Vu le programme proposé, on attend la foule des grands jours sur le tarmac de l’aérodrome. PONTARLIER 1 er meeting en juillet 1911

S amedi matin, jour d’affluence à l’aérodrome. Plusieurs appareils sur la piste attendent leurs pilotes. Dans le ciel, les appareils tournent à qui mieux mieux. Sûr que ça donne envie d’aller faire un petit tour là-haut.Avec plus de Une petite flotte très diversifiée Lʼaéro-club possède 5 appa- reils de 2 à 4 places, dʼune puissance variant de 100 à 180 CV et capables de voler entre 200 et 250 km/h. La flot- te comprend 3 avions dʼorigine américaine Cessna F172L et C152, Piper PA 28 et 2 avions français : Robin DR400 et Jodel DR 1050.

120 pilotes à son bord, l’aéro- club local se porte comme un charme. Cette vitalité s’explique en partie par le changement de gouvernance opéré depuis deux ans. L’apport de sang neuf, d’idées nouvelles est souvent bénéfique à la vie associative. “La nouvelle équipe ne repro- duira pas l’erreur de rester trop longtemps aux commandes” , sourit Gilles Jeannin, un pré- sident apparemment très à l’aise dans sa fonction. Entre l’aviation et Pontarlier, c’est une longue histoire. Tout a débuté le 29 avril 1910. Vers 15 h 40, une drôle de machine défie les lois de la pesanteur au-dessus du Champ de tir. C’est le premier vol effectué par un Pontissalien, à savoir Auguste Junod qui pilote son aéroplane biplan. Pontarlier accueille l’année suivante son premier meeting d’aviation. 10 000 visiteurs participent à

Le secrétaire de l’aéro-club Thomas Nicod avec le “président” Gilles Jeannin ici en compagnie de sa fille qui a déjà le virus aéronautique.

l’événement. La création de l’aéro-club de Pontarlier remonte au 12 mars 1930. Sa vocation : développer le goût de la pratique de l’aviation tout en restant dans une démarche associative. “On souhaite faire entrer

çon (C.I.R.A.S.). Ce dispositif permet à plusieurs lycéens de passer chaque année le Brevet d’InitiationAéronautique. Cer- tains sont mêmes devenus pilotes dans l’aviation civile et militaire. L’aéronautique souffre toujours d’une image élitiste. Le prix du brevet de base correspond à celui d’un scooter, soit entre 1 500 et 2 000 euros. Plus abor- dable qu’il n’y paraît. L’entretien du brevet, 20 heures de vol au minimum, suppose d’investir encore 2 000 à 2 500 euros chaque année. “On a encore la chance d’être dans un fonc- tionnement associatif où tout repose sur le bénévolat. On y tient même c’est très serré à gérer.”

teurs de barbecue qui n’ont pas forcément envie de supporter des moteurs d’avion tout un dimanche” , admet Gilles Jean- nin. Des adaptations sont tou- jours possibles. “On a élargi les tours de piste sur des secteurs forestiers. Cela évite aux nou- veaux pilotes d’avoir à survo- ler sans cesse les zones urbaines d’Houtaud, des Granges-Nar- boz. On a également équipé l’avion-école d’un pot silen- cieux” , confirme Thomas Nicod, le secrétaire général de l’association. L’aéro-club a développé depuis 1994 un partenariat avec le lycée Xavier-Marmier qui abri- te le Comité d’Initiation et de rechercheAéronautique et Spa- tiale de l’académie de Besan-

l’aéronautique dans le 3 ème mil- lénaire. Un peu dans l’esprit de Piccard. L’heure n’est plus à voler sans s’occuper des riverains. Pour résumer, on essaie de faire en sorte de cohabi- ter correctement avec les ama-

Cohabiter avec les amateurs de barbecue.

L’armée de l’air sera présente avec un bus et un cockpit de mirage 3 qui plaît beaucoup.

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