La Presse Pontissalienne 140 - Juin 2011

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 140 - Juin 2011

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COMMERCE 35 000 cartes Carte Altitude : 10 ans de fidélité Le succès de cet outil de fidélisation de la clientèle au centre-ville ne se dément pas. Dix jours d’animation prévus ce mois-ci. Le point avec Aude Boillod-Cerneux, responsable de la carte à Commerce Pontarlier Centre.

Aude Boillod- Cerneux est responsable de la carte

L a Presse Pontissalienne : Comment se traduit le suc- cès de la Carte Altitude en chiffres ? Aude Boillod-Cerneux : Nous avons déjà distribué plus de 35 000 cartes depuis son lancement en 2001 et 15 000 sont toujours actives aujourd’hui. Ce qui fait de Pontarlier le meilleur résul- tat de France du réseau “Carta- plus” avec lequel nous travaillons. 62 commerçants adhèrent à la carte alors que nous étions 23 au départ. Là encore, la pro- gression est spectaculaire. L.P.P. : Qu’est-ce qui fait le succès de la carte ? A.B.-C. : Indéniablement sonméca-

Et il y a les utilisateurs les plus réguliers. On vient d’ailleurs de récompenser les 837 plus fidèles en leur envoyant un chèque de 10 euros. Les tout meilleurs clients font 240 achats par an avec la Carte Altitude. À ce niveau-là, on peut vraiment par- ler de fidélité. Propos recueillis par J.-F.H.

s’offrent grâce à leur “cagnotte” le petit cadeau qui n’était pas prévu. Le succès de la carte s’explique aussi par le fait que c’est un produit 100 % centre- ville bien identifié et on a la chan- ce d’avoir un centre-ville bien dynamique, avec très peu de pas- de-porte vides. L.P.P. :Quelles sont les animations pré- vues pour fêter ces dix ans ? A.B.-C. : Du 8 au 18 juin, nous organisons une grande fête au centre-ville de Pontarlier avec un grand jeu sur le thème des bulles qui permettra de gagner notamment une “Carte Or” cor- respondant à 1 000 euros d’achat, une “Carte Argent” (500 euros) et une “Carte Bronze” (250 euros) ainsi que de nombreux autres bons d’achat. L’idée est de col- lecter le plus de “bubbles” pos- sible auprès des commerçants. Toujours pour coller à ce thème de l’altitude, nous ferons gagner un baptême de l’air avec survol du Mont-Blanc depuis Pontar- lier. Les principales animations se passeront place d’Arçon, et surtout le mercredi, le vendredi

et le samedi.

L.P.P. : Quel est le profil-type du por- teur de la Carte Altitude ? A.B.-C. : La particularité, c’est qu’il y a de nombreux porteurs qui habitent au-delà de Pontarlier : nous avons des Jurassiens, des Suisses et pas mal de Bisontins qui viennent flâner à Pontarlier.

Altitude à Commerce Pontarlier Centre.

MUSIQUE

Des costumes faits maison

Les Gars de Joux version tambours napoléoniens L’orchestre de batterie fanfare bien connu des Pontissaliens s’est découvert une passion grandis- sante pour l’époque napoléonienne. Vive l’empereur.

nisme qui fait qu’à chaque achat, 3,3% dumontant revien- nent au client et il peut dépenser cet- te somme où il veut, auprès de n’importe quel commerçant adhérent. C’est le principe de la mutualisation.Sou- vent, les clients

“Le meilleur résultat de France.”

nance de la décharge. “On a fait au moins cher sans rien renier sur la qua- lité et l’authenticité” ,explique le“tailleur”. Tenue demusiciens, de porte-drapeau, de grenadiers avec des fusils, la collec- tion est presque complète. Il manque encore le sapeur de la troupe. Pascal Courti a pris la direction musi- cale des tambours. “On avait besoin de travailler le répertoire des batteries napoléoniennes et des autres musiques militaires de l’époque. On a également mis en place une parade qui dure envi- ron 30minutes , précise-t-il. L’ensemble a maintenant fière allure. Comme on est désormais calé au niveau musical et tenues, on pourra se positionner sur des événements nationaux ou interna- tionaux en lien avec les guerres napo- léoniennes.” Les commémorations des grandes batailles ne manqueront pas dans les années qui viennent. Les Gars de Joux ont déjà été sollicités pour se produire cet été au château de Joux. Ils partici- peront en septembre au 1 er festival inter- national des musiques de rue organi- sé par laVille de Paris. Cet événement réunira 6 000musiciens venus dumon- de entier dont 500 tambours. Un ren- dez-vous marquant comme le fut en son temps la participation à la grande parade du bicentenaire en 1989 ou plus loin encore l’exécution de laMarseillaise à l’occasion de la finale de la coupe de France de football au Parc des Princes en 1975. Pascal Couti, Jean-Pierre Lon- champ et Jean-François Aymo- nier, la triplette s’implique active- ment au service des tambours napoléoniens.

L es Gars de Joux sont plein de ressources. L’idée de mon- ter au sein de l’orchestre une formation sur les tambours de la garde impériale n’est pas nou- velle en soi. Elle a été lancée par Pier- re et Jocelyne Boucher qui ont créé les premiers costumes napoléoniens. “Ce n’était pas aussi abouti qu’aujourd’hui” , souligne Jean-Pier- re Lonchamp, le directeur musical des Gars de Joux. L’association est tou- jours présidée par son père Gérard Lonchamp. La réactivation du dossier napoléonien remonte à quelques années. Tout est parti de la célébration du trentième anniversaire qui fut l’occasion de réunir les anciens.Une poignée d’entre eux se sont pris au jeu du retour avec l’envie de bousculer un peu l’ordre établi. “On veut sortir de la routine. La formation équestre et celle des tambours tradui- sent assez bien ce souci de diversifica- tion.” Avec le renfort d’hommes moti- vés et aux compétences variées,le projet a pris une tout autre consistance. Jean- François Aymonnier, aujourd’hui res- ponsable de la confection, a déployé des talents créatifs insoupçonnés dans le domaine de “l’uniformologie”. Il a pra- tiquement refait à l’identique une ving- taine d’uniformes de grenadiers de la garde impériale. Un boulot considé- rable réalisé en privilégiant au maxi- mum les matériaux de récupération. Exemple avec les gibernes confection- nées à partir de banquettes en prove-

À chaque apparition, la troupe fait sensation. Ce n’est pas seu- lement l’affaire des anciens. Cer- tains sortent tout juste de l’adolescence.