La Presse Pontissalienne 138 - Avril 2011

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 138 - Avril 2011

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ÉCONOMIE Pas d’extension commerciale Toilettage à City Park La physionomie du site devrait s’affiner encore cette année mais aucune extension de la “banane” commerciale ne figure au menu des travaux 2011.

L e dernier espace disponible de la “banane” a trouvé acquéreur. “Ce local accueillera un show room auto- mobile” , indique Jean-Paul Robinet. Sa société de conseil en immobilier d’entreprise J.P.R. Invest est proprié- taire de l’ensemble de l’unité foncière correspondant aux locaux de l’ancienne usine F.C.I. L’offre de surface commerciale sur le site ne devrait guère évoluer cette année. “Pour le moment, ce n’est pas d’actualité. Si on constate une forte demande alors on s’adaptera” , poursuit le promoteur. Voilà qui devrait rassurer quelques com- merçants de la place pontissalienne qui

plus en compte les arguments écono- miques. Le seul levier dont les élus dis- posent maintenant porte sur des ques- tions d’urbanisme et de sécurité” , concède Daniel Defrasne. L’adjoint pontissalien à l’économie et à l’urbanisme a signé le 30 décembre 2010 le nouveau permis de construire rela- tif à City Park. Il s’agit avant tout de supprimer un ensemble de verrues : garages,entrepôts qui jouxtent l’ancienne usine.Trois parties de bâtiment du côté de la rue Claude-Chappe sont appelées à disparaître. Cela représente une sur- face totale de 1 100m 2 .Les façadesmises à jour après démolition feront l’objet d’une réhabilitation dans la perspecti- ve de création de nouveaux bureaux ou de cellules artisanales. Une réfection de façade avec création d’un parvis est aussi programmée sur un local situé à l’arrière de la banane commerciale, côté Pataterie. “Le taux d’occupation de City Park atteint désormais 75 %. Ces opé- rations s’effectuent dans les 25 % res- tant sur des locaux d’activité non sou- mis à C.D.A.C.” , conclut Jean-Paul Robinet.

Les travaux prévus en 2011 sur City Park concernent la démolition de plusieurs annexes ados- sées à l’ancienne usine F.C.I., comme celle-ci.

ne comprennent toujours pas l’intérêt de ce petit pôle qui n’apporte rien de plus, selon eux, à la dyna- mique existante.Mais bon, il faudra s’y habituer. D’autant plus que les élus n’ont pratiquement plus aucunmoyen de s’opposer aux implantations com- merciales. “L’évolution de la réglementationne prend

LA CLUSE-ET-MIJOUX Gel-dégel Le fort Mahler s’éboule Comme son grand frère de Joux il y a quelques années, le fort Malher a subi au cours de l’hiver A vant d’apprécier la jolie vue sur le château de Joux et la vallée du Doubs, le visiteur a droit à une jolie mise en bouche en décou- vrant le rempart écroulé dans le fossé du fort. La taille des blocs ne manque pas de surprendre et ceux qui sont encore en équilibre pré- caire ne donnent aucune envie de s’aventurer dessous. “On devinait le problème. Les forts militaires du secteur souffrent tous de la même pathologie à savoir les effets cumulés des hivers jurassiens. Le phéno- mène du gel-dégel finit par déstructurer les murs et décolle des pierres de parements. L’eau s’infiltre. Une pierre s’en va, puis une autre et ain- si de suite. C’est l’effet domino” , explique Jean-Luc Cordereix. Le responsable des services techniques à la C.C.L. se veut rassurant. “Un bon pan de mur est parti mais il n’y a rien au-dessus et rien der- rière. C’est plus spectaculaire que dangereux. L’éboulement s’est produit dans le fossé. La partie endommagée n’est heureusement pas située du côté de la R.N. 57. Il faudra dégager les pierres, échafauder avant de pouvoir remaçonner et remonter ce mur comme il se pré- sentait initialement.” Les services de la C.C.L. ont déjà fait l’état des lieux. Une consultation sera lancée prochainement dans l’objectif d’une réfection des dégâts en 2011. Seule consolation, le chan- gement de niveau de protection du Fort Malher classé désor- mais et non plus inscrit au monument historique devrait permettre d’obtenir un meilleur taux de subvention dans le financement des réparations. “La C.C.L. investit chaque année environ 30 000 euros dans l’entretien du Fort Mal- her en sachant qu’on est seulement à mi-parcours de la res- tauration du château de Joux. Soit encore 6,5 millions d’euros de travaux à entreprendre” , indique René Émilli, l’élu res- ponsable de la commission château de Joux à la C.C.L. La vie de château, ce n’est pas donné. C’est l’effet domino. les effets dévastateurs du gel-dégel. Plus spectaculaire que dangereux.

Un show room automobile.

CHAFFOIS

Nettoyer la nature Le quad se met au vert Soucieux de donner une autre image de la discipline, le club de quad de Chaffois joue à fond la carte des bonnes pratiques respectueuses de l’environnement. Démonstration.

Les quadeurs de Chaffois ont rouvert une piste V.T.T. le 3 avril der- nier dans le cadre de l’opération

nationale “Journée des chemins 2011”.

Q uad Nature 25 porte bien son nom. Ce grou- pe réunit une bonne vingtaine de quadeurs ori- ginaires de Chaffois, Pon- tarlier et environ. “On se retrouve pour des sorties de quelques heures ou d’une jour- née dans le secteur. Tout au long de l’année, on veut don- ner une image positive du quad” , note Hélène Curlier, la responsable du club. Pas question par exemple de sor- tir au début de la saison de chasse. Ce qui évite de se mettre à dos les disciples de Saint-Hubert.

Quad nature 25 s’efforce de partager son terrain de jeu favori, la nature, en bonne entente avec les autres usa- gers. Ce qui sous-entend le respect des randonneurs, cueilleurs, agriculteurs.Mais pas seulement. Les quadeurs de Chaffois vont plus loin dans lamobilisation. “En sep- tembre dernier, on avait par- ticipé à la journée nationale “Nettoyons la nature” orga- nisée en partenariat avec l’enseigne E. Leclerc. On avait récupéré près de 200 kg de déchets” , poursuit Hélène. L’opération avait même fait

l’objet d’une couverture médiatique sous la forme d’un petit reportage diffusé dans Quad Passion Magazine.

à Chaffois. Il est géré par Codever, un collectif qui regroupe tous les pratiquants de loisirs verts : marcheurs, cavaliers,V.T.T., pratiquants de quad, de 4 x 4. “Comme on cherchait un chantier sur lequel on puisse intervenir, on a sollicité la commune. Le maire et les élus nous ont mis en relation avec le garde O.N.F. qui nous a proposé d’élaguer une piste V.T.T.” Aussitôt dit, aussitôt vite et bien fait. Comme quoi, la pas- sion du quad n’est pas for- cément une source de nui- sances. Bien au contraire.

En 2011, on prend lesmêmes et on recom- mence. Ou presque. Quad Nature 25 a ain- si manifesté son désir de partici- per à l’opération “Journée des chemins 2011”. Cet événement national s’est déroulé le 3 avril

Reconstruit de 1882 à 1884, le fort Malher a lâché prise cet hiver face au phénomène de gel-dégel.

Élaguer une piste V.T.T.