La Presse Pontissalienne 114 - Avril 2009

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 114 - Avril 2009

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Les enfants terribles N O U V E L L E C O L L E C T I O N

PONTARLIER 3,7 millions d’euros Gare multimodale : la ville sollicite des partenaires financiers

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Le projet de gare multimodale progresse. Le coût de l’opération est évalué, la municipalité engage les démarches pour convaincre les partenaires financiers, et on ose évoquer le calendrier des travaux.

sent à la mutualisation des infra- structures d’accueil des usagers avec la création par exemple d’une billette- rie unique (train et bus) implantée dans le bâtiment voyageur de la S.N.C.F. Un parking de 130 places destiné aux voya- geurs en partance en train ou en bus doit être aménagé sur la zone dite de l’ancienne salle Berthet. Côté S.E.R.N.A.M. cette fois-ci, la gare routière d’une capacité de six bus à quai sera construite. Des aménagements complémentaires font aussi partie de l’opération comme la requalification du paysage urbain en entrée de ville. La rue Morand devrait être réaménagée. À ce sujet, la municipalité de Pontar- lier envisage de se rapprocher duConseil général du Doubs pour améliorer le sta- tionnement des bus scolaires et sécu- riser la circulation des piétons et des élèves. T.C.

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I l y a des raisons de croire que cette fois-ci, le projet de gare multimoda- le va se concrétiser. Le 25 mars, le conseil municipal de Pontarlier a voté le plan prévisionnel de financement de l’opération estimée à 3,738 millions d’euros. Ce chiffre est le résultat des études effectuées par les services tech- niques de la S.N.C.F., complété par ceux de la mairie. L’hypothèse idéale pour la collectivité est que le Conseil régional et le Conseil général abondent à hauteur de 25 % chacun de ce montant. L’État avance- rait l’équivalent de 20 % et laVille 30 %, soit 948 000 euros. Le conseil munici- pal souhaiterait obtenir cette réparti- tion. Mais pour l’instant, il ne fait que solliciter ces partenaires possibles qui n’ont pas encore confirmé leurs enga- gements. Le fait que le montant du chantier ait été pratiquement divisé par deux par rapport à la précédente mouture devrait aider la Ville à les convaincre. Actuellement, le projet en est au stade des études techniques. Mais le chantier pourrait démarrer entre 2010 et 2012. C’est là encore la volonté de la majorité municipale. Ce

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calendrier concorderait finalement avec les intentions du Conseil régional qui a présenté à la fin de l’année 2008 le schéma directeur d’accessibilité du réseau de transport collectif de Franche- Comté. Dans ce cadre-là, la collectivi- té prévoit demoderniser plusieurs gares afin d’améliorer l’accueil du public, dont celle de Pontarlier. “La programmation des travaux proposée pour cette gare est 2011-2015” indiquent les services du Conseil régional. Ce projet de garemultimodale est struc- turant pour la ville de Pontarlier. Il comporte plusieurs aspects qui condui-

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Le chantier de la gare multimodale devrait débuter entre 2010 et 2012.

PONTARLIER Restaurant en vente Le Bafalou passe en formule snack-bar En reprenant l’ancien bar du Mylord, Fabrice Invernizzi recentre ses activités vers la restauration rapide en privilégiant toujours les produits du terroir. P arce qu’il en avait ras la casquette de passer ses soirées en cuisi- ne sans jamais voir ses clients, Fabrice Invernizzi cherchait depuis quelques mois à adopter un nouveau fonctionnement. Après avoir fait le tour de tous les locaux disponibles au centre-ville, il a finale- ment trouvé son bonheur rue Joseph Pillod juste en face du restaurant qu’il a ouvert en juillet 2005. Bien connu des lycéens et des amateurs de billard, le Mylord renaît donc sous une nouvelle appellation : le snack-bar du Bafalou. Chan- gement d’enseigne qui s’accompagne d’un changement de déco. Plus jeune, plus lumineux, l’établissement ouvre tous les jours du lundi au samedi à partir de 7 heures. “On a tout rénové” , précise Fabrice Inver- nizzi. Du coup, le snack ouvert en septembre 2007 et qui communi- quait avec le restaurant est maintenant fermé. “On souhaitait concen- trer le bar et le snack au même endroit” , poursuit le nouveau tenancier qui a également mis son restaurant en vente. Avis aux amateurs. Fabri- ce Invernizzi reste fidèle au style culinaire qui a fait le succès du Bafa- lou. Restauration rapide certes mais avec le souci de qualité. Après quelques semaines de fonctionnement, Fabrice s’étonne de voir comment les clientèles bar et snack cohabitent aussi bien. “La première s’est installée dans l’arrière-salle et la seconde à l’avant sans qu’on n’ait rien organisé. Même si on ouvre le samedi jusqu’à minuit, le Bafalou n’entre pas dans la catégorie des bars à vocation festive. Nos clients apprécient plutôt la tranquillité des lieux. Ici, on sert uniquement sur table et non au bar” , précise Fabrice.

PONTARLIER Un job même en retraite “Georges 5”, un taxi quatre étoiles À 64 ans, Georges Chapuis vient de reprendre du service. Son plaisir de conduire l’a poussé à s’installer en tant que taxi sous le statut d’auto-entrepreneur.

“Georges comme mon prénom, et 5 comme la place qui m’a été attribuée” sourit Georges Chapuis qui véhicule ses clients dans une 607.

P our un artisan taxi qui travaille surtout avec la clientèle des hôtels pontissaliens, Georges Cha- puis ne pouvait pas trouver de nom plus approprié. “Georges 5” ! C’est sous cet- te identité professionnelle qu’il exerce sonmétier depuis le mois de février dans la capitale du Haut-Doubs. L’originalité ne s’arrête pas là. Cet homme a 64 ans ! “J’en avais assez d’être à la retrai- te. J’adore conduire. Quand j’ai entendu parler du statut d’auto-entrepreneur, j’ai déci- dé de reprendre du service”

En transformant l’ancien Mylord en snack-bar, Fabrice Invernizzi a trouvé la formule qui

indique celui qui a effectué plusieurs métiers dans sa vie en France et en Suisse. Ce nouveau statut est en effet taillé sur mesure pour les retraités qui veulent com- pléter leurs revenus en tra- vaillant. Mais n’est pas taxi qui veut. Pour s’installer, il faut suivre une formation spécifique et surtout être titulaire d’une autorisation de stationne- ment dans la ville où l’artisan souhaite exercer. La muni- cipalité de Pontarlier dispo- se de 7 places. “Six sont en exploitation et la dernière est

ment à la législation en vigueur, la municipalité lui a donné l’autorisation d’exploiter une des places encore disponibles. Son objectif est d’exercer la profession de taxi pendant dix ans. Le statut d’auto- entrepreneur limite son chiffre d’affaires à 32 000 euros par an. Ce pla- fonnement n’est pas une contrainte pour l’artisan dont la priorité est d’avoir une activité. Son souhait main- tenant est d’obtenir l’agrément pour transporter des personnes malades.

en sommeil. Il reste donc une place de libre. Chaque année, nous avons toujours deux à trois personnes en liste d’attente” indique Jean-Yves

Frelet, res- ponsable du service popu- lation. Cinq sociétés de taxi sont en activité actuellement à Pontarlier. Georges Cha- puis est le der- nier arrivé. Conformé-

lui convient. Il mise sur la fraîcheur et la

“Il reste donc une place de libre.”

qualité de ses pro- duits pour séduire la clientèle pontissalienne et d’ailleurs.

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