La Presse Pontissalienne 113 - Mars 2009

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 113 - Mars 2009

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SANTÉ

Où va l’argent des pièces jaunes ?

Des pièces et des projets Le service pédiatrie de l’hôpital de Pontarlier a bénéficié des pièces jaunes pour rendre le service plus “vivant.” Un nouveau projet a été présenté par deux infirmières. Réponse en juin pour savoir s’il est retenu par la fondation des hôpitaux de France.

D euxième étage de l’hôpital de Pontarlier au pôle Mère- enfant. La porte de l’ascenseur s’ouvre. L’œil s’attend à voir du blanc et le nez s’apprête à humer l’odeur “hospitalière”. Mais ici, rien de tout cela. Ou presque. C’est un uni- vers coloré où une fresque égaye les couloirs du service de pédiatrie et de néonatalogie. Celle-ci a été réalisée en partie grâce aux pièces jaunes récol-

lui, des ressources. En 2005, une sal- le de jeux a été réalisée avec un parc pour préserver les plus petits. En 2006, c’est une autre salle de jeux avec petit salon, écran, plat et console de jeux qui ont été installés pour une somme d’environ 5 000 euros. Ensuite, ce fut la fresque réalisée par l’artiste Sophie Zazzeroni. Ces réalisations ont une maman : Isabelle Tyrode, puéricultri- ce.

tées par les écoliers. Mais ce n’est pas la seule réalisation financée par l’association Hôpitaux de Paris hôpi- taux de France, chère à Bernadette Chirac et David Douillet, ses deux représentants de marque. Alors que certains établissements hos- pitaliers n’ont plus le temps ni les moyens humains pour présenter des projets permettant d’améliorer l’accueil des enfants à l’hôpital, Pontarlier a,

la décision de la fondation. Si le pro- jet est retenu, les deux professionnelles transmettront les photos des réalisa- tions à la fondation. Histoire de prou- ver qu’à Pontarlier, on sait transfor- mer les paroles en actes. Et tout ceci pour le bien-être des enfants malades. “Le but : que les enfants n’aient pas l’impression de rentrer dans un hôpi- tal” , conclut Isabelle Tyrode. Pour le moment, c’est plutôt réussi. La répon- se est fixée au mois de juin. Les infir- mières croisent les doigts. E.Ch.

Philippe a pris le relais. Auxiliaire de puériculture, elle mène le projet 2009. “On veut réaliser un accueil entretien famille. Les parents pourront venir dans cet espace pour cuisiner, prendre un café, regarder la télé… Ils pourront s’éloigner de la chambre tout en res- tant à proximité de leur enfant. C’est un lieu de soupape où les parents pour- ront souffler” explique l’auxiliaire de puériculture. Coût du projet : environ 2 500 euros. “Nous avons déjà fait les devis.” Désormais, il ne reste plus qu’à attendre

Hors de son temps de travail et béné- volement, la jeu- ne femme a ficelé les demandes. La direction a accep- té et les hôpitaux de France ont à chaque fois rete- nu ses idées. Aujourd’hui,Aude

Isabelle Tyrode (à droite) et Aude Philippe, du service pédiatrie de l’hôpital de Pon- tarlier, devant la fresque réalisée grâce à ”Pièces jaunes”. De nouvelles réalisations sont à prévoir. l’appui de l’opération

COMMERCE Charte qualité “Souriez, vous êtes notés” Dix commerces de Pontarlier ont été distingués par la Chambre de Commerce et décrochent le label “charte qualité”. Un “petit plus” indéniable selon eux.

U ne grille de 83 points de contrôle, un client- mystère qui téléphone ou qui entre dans le maga- sin et passe au crible l’intérieur et l’extérieur du point de vente, la qualité de l’accueil et des conseils don- nés aux clients. C’est à un véritable test grandeur natu- re qu’ont été soumis les com- merçants de Pontarlier. Ceux

retombées commerciales, ce regard extérieur est très inté- ressant, d’autant que la bar- re était vraiment haute” esti- me Yvette Colin. La pertinence de la démarche devrait inciter d’autres com- merçants pontissaliens à embrayer le pas de ces dix premiers bénéficiaires de la charte qui peuvent arborer leur diplôme et leur petit dra- peau devant leur vitrine, signe de reconnaissance et gage de qualité. J.-F.H. Les 10 commerçants distingués : AssurancesChardon, Écrin de femme, Le Travail en couleur, Luminaires Germain, Maro- quinerie Colin, Jules et Julie, Simplement Chocolat, Le Lézard, DeNeuville et Physio.

n’est pas une formalité de plus, c’est un véritable atout. “C’est un challenge et un vrai test pour nous qui nous a per- mis de nous situer et de reca- drer certaines choses. Il est toujours bon d’avoir un œil extérieur, neutre, sur ce qu’on fait” commente Martine Ver- mot du magasin “Jules et Julie”. “Nous sommes des com- merçants indépendants, per- sonne n’est au-dessus de nous, nous avons tendance à rester sur nos habitudes. Cette démarche a été vraiment béné- fique, nous a permis de nous repositionner, et en même temps de souder l’équipe. Nous avons profité de cela pour réaménager totalement le magasin” enchérit Sylvie Dabère de l’enseigne “Le tra- vail en couleur”, autre lau- réate du label. Même son de cloche à lamaroquinerie Colin où on estime que “même si on n’en attend pas de grosses

qui ont accep- té de jouer le jeu et passé avec brio cet- te batterie d’épreuve ont décroché le label 2009 de la “Charte Qualité Accueil Écou- te Conseil” décerné par la C.C.I. du Doubs. Pour eux, ce

“A permis de nous repositionner,

de souder l’équipe.”

Yvette Colin, de la Maroquinerie Colin : “Pour notre gouverne personnelle, c’est une excellente démarche.”

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