La Presse Bisontine 81 - Octobre 2007

La Presse Bisontine n°81 - Octobre 2007

LE GRAND BESANÇON

ROCHE-LEZ-BEAUPRÉ Garde d’enfants Hom Service fait des petits La société de services à la personne créée en 2000 poursuit sa croissance. Après la création de 10 agences en France, cinq nouvelles franchises doi- vent voir le jour d’ici la fin de l’année. L e marché des services à la personne est en pleine expansion. Ménage, repas- sage, espaces verts, petits travaux et maintenant garde d’enfant, le secteur d’ac- tivité sur lequel surfe cette entreprise, première du genre en Franche-Comté, n’est pas près de décliner. Pour preuve, Hom Service a vu son chiffre d’affaire aug- menter de plus de 34 % ces deux dernières années. De Besançon en 2000, HomService a essai- mé dans une dizaine de villes : Pontarlier, Belfort, Dijon, et plus loin, Reims, Mar- seille, Lille ou encore Nantes. La société bisontine annonce la création de cinq nou- velles franchises d’ici la fin 2007. “Nous créons une franchise à Poitiers, Nancy, Cannes, Avignon et Douai. Pour 2008, une dizaine d’autres villes sont également à l’étude” confie Virginie Pétament, char- gée de la communication du groupe.

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SAINT-VIT Aménagement des anciennes sablières

Les services de l’État disent non La mise en place du plan de prévention des risques d’inondation (P.P.R.I.) compromet le projet d’aménagement des sablières de Saint-Vit. Les élus locaux veulent trouver des solutions.

S aint-Vit n’est pas la pre- mière commune à être cou- pée dans son élan par le plan de prévention des risques d’inondation (P.P.R.I.) qui inter- dit toute construction dans les secteurs inondables. Les quatre bassins qui correspondent aux anciennes sablières, situés au bord du Doubs, en contrebas du bourg sur la route de Routelle, sont classés en zone rouge. Résultat, la définition de ce péri- mètre compromet maintenant le projet de Pascal Routhier, mai- re de Saint-Vit et président de la communauté de communes du Val Saint-Vitois, d’aménager cet espace pour le rendre acces- sible au public. “Nous voulions y faire des plages pour la baignade, autoriser des jeux d’eau - engins àmoteur inter- dits dans le projet -, construire quelques maisons sur pilotis pour accueillir les visiteurs en héber- gement temporaire, implanter un restaurant sur la partie hau- te et des sanitaires.”

L’idée de ce grand projet inter- communal était donc de faire de ce lieu pour l’instant interdit à la baignade, un espace nautique attractif sur le parcours de la véloroute. Réponse des services de l’État à l’examen du dossier ? “Nous avons reçu un refus total” déplore Pascal Routhier. Àmoins que les élus revoient leurs ambi- tions à la baisse en se canton- nant à créer en bordure de ces

plans d’eau “une baraque à frites et des sanitaires sur la partie non inondable.” Ce sont a prio- ri les seules constructions que les services de l’État pour- raient autoriser. “Je pense que nous pourrions tout de même aménager les plages” estime Pascal Routhier

“C’est délicat, mais nous ne lâcherons pas le morceau.”

Pour le secteur de la garde d’enfants, Besançon est un site pilote. Rapidement, ce service développé par Hom Service s’étendra sur les autres agences réparties en France. La montée en puis- sance du chèque emploi ser- vice universel (C.E.S.U.) contribue encore à renfor- cer la demande auprès d’en- treprises de services.

Pascal Routhier veut représenter un projet (photo archi- ve L.P.B.).

qui n’entend pas en rester là. L’élu n’est pas du genre à être résigné. Il espère obtenir un peu plus en étayant davantage le projet. Après tout, d’autres pays comme les Pays-Bas, s’adaptent aux mouvements d’eau. “On peut imaginer, comme ça se fait ailleurs, des maisons sur flot- teur qui suivent la montée des eaux le cas échéant. On peut réa- liser un aménagement intelli-

gent” et donc adapté à une zone inondable. Pascal Routhier souhaite qu’entre 2008 et 2009 un nou- veau projet d’aménagement des quatre bassins soit élaboré avec l’appui de cabinets d’études, avant d’être soumis aux services de l’État compétents. “C’est déli- cat, mais nous ne lâcherons pas le morceau.”

Hom Service a essaimé dans une dizaine de villes.