La Presse Bisontine 81 - Octobre 2007

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n°81 - Octobre 2007

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EN BREF

ARNAQUE Un vendeur de Saint-Point-Lac Un vendeur de chalets du Doubs devant la justice Un négociant en chalets canadiens installé dans le Haut-Doubs a été condamné suite à une escroquerie. Après avoir encaissé l’argent, il n’a jamais livré la mar- chandise à ses clients. D’autres victimes se font connaître en Franche-Comté.

Vide-grenier L’association Planoise- Avenir organise son deuxième vide-grenier d’Automne dimanche 14 octobre de 8 h 30 à 18 h 30 à Planoise “quartier Polyclinique”. Renseignements et réservation : Jean-Noël Fleury au 06 67 05 24 33. Combattants Méchoui des anciens combattants Algérie- Tunisie-Maroc dimanche 23 septembre à Byans-sur-Doubs, espace du cinéma. Chocolat Dimanche 23 septembre, premier jour de l’automne, fondue géante au chocolat dans les Jardins du Casino de Besançon. Animation gratuite, conviviale et gustative organisée en extérieur. Pâtissiers en tenue blanche et toque offriront la traditionnelle brochette de fruits trempés dans du chocolat chaud à tous les visiteurs disposant d’un coupon dégustation. Les invitations valables pour une dégustation gratuite sont à retirer à l’accueil du Casino. Inscriptions au 03 81 61 19 13.

T hierry et Karine Palomba rêvent d’une maison à ossature bois. Sur leur terrain, une construction de ce type serait du plus bel effet. Ils par- courent les salons de l’habitat et du bois et tombent, dans les allées du salon d’Angers, sur la société “Demeures et villas du Canada”, basée à Saint-Point- Lac, dans le Haut-Doubs. Séduits par ce concept basé sur l’auto-construction, ils décident de se lancer dans le projet. Le 16 février 2005, ils passent com- mande auprès de la société du Haut- Doubs d’une maison en bois à livrer en kit. Le matériel est facturé 102 090 euros. Ce système de construc- tion est fabriqué par un fournisseur canadien, la société Panexpert, basée au Québec, dont l’entreprise de Saint- Point-Lac est un des distributeurs. D’après les indications du bon de com- mande, les acquéreurs s’engageaient à payer en trois fois : 10 % à la commande, 20 % à la validation des murs et le res- te au départ de lamarchandise du Cana- da.

L’idée du couple Palomba était d’ins- taller cette maison sur un terrain dont ils sont propriétaires. La maçonnerie était déjà prête, le gérant de la société “Demeures et villas du Canada” s’était déplacé à deux reprises sur ce terrain, il ne manquait plus que les pièces de bois. Le hic, c’est que le matériel n’a jamais été livré. Les infortunés clients, qui avaient vendu leur précédent logement en attendant de s’installer dans leur nouveau lieu de vie, se sont donc retrou- vés avec un terrain nu, attendant déses-

Voilà à quoi devait ressembler le chalet des Palomba.

Palomba. Pendant plus d’un an, le couple et ses trois enfants ont été obligés de loger dans des gîtes, avant de se résoudre à acquérir une caravane dans laquelle ils ont vécu à cinq pendant plusieurs mois. Deux ans et demi après avoir pas- sé commande, ils attendent toujours le matériau ! Au bout de quelques mois, le couple se résout à appeler directement le four- nisseur canadien. Mais ils obtiennent comme seule réponse que la société en question n’a jamais reçu de comman- de à leur nom. Désespéré, le couple se résigne à enga- ger une procédure judiciaire contre Her- vé Dagna. Le tribunal de grande ins- tance de Melun, dont dépend le domicile actuel des époux Palomba, a rendu son

verdict le 17 avril dernier. Les juges ont prononcé la résiliation du contrat de livraison de matériaux de construc- tion et condamné Hervé Dagna à res- tituer la somme de 102 090 euros, plus 24 898 euros de dommages et intérêts. Mais à ce jour, quatre mois après le jugement, les époux Palomba n’ont pas récupéré un centime sur les 100 000 euros. Personne n’a encore réus- si à coincer le vendeur. Une enquête judiciaire a été ouverte. Hervé Dagna, lui, assure aujourd’hui que “le couple en question sera rem- boursé à coup de 10 000 euros tous les mois.” Entre-temps, d’autres clients mécontents se sont fait connaître. La profession du bois en Franche-Comté se dit vigilante.

pérément l’arrivée de la marchandise du Canada. “C’est un négociant en bois, pas un constructeur. Nous avons juste acheté le matériel. C’est com- me quand vous ache- tez un frigo, le paie- ment doit se faire avant la livraison” explique Karine

Voilà à quoi devait ressembler le chalet du couple Palomba.

Informations au 03 81 47 49 00.

J.-F.H.

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