La Presse Bisontine 69 - Septembre 2006

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

La Franche-Comté compte 76 000 étrangers

S elon les premiers résultats d’une enquê- te récente menée par l’I.N.S.E.E. de Franche-Comté, notre région compte- rait 6,7 % d’étrangers, soit environ 76 000 personnes. C’est une hausse de 16%depuis le dernier recensement de 1999. Les étran- gers ne constituaient alors 5,9 % de la popu- lation il y a sept ans. La hausse est compa- rable à celle enregistrée dans les autres régions françaises. Cependant, par rapport aux autres régions françaises, la proportion de ressor- tissants étrangers est plus faible. La moyen- ne nationale est de 8,1 %. Le mouvement s’est donc inversé par rapport à la période précédente - entre 1975 et 1999 - où la population immigré avait diminué de 14 %.

Dans les départements de Franche-Com- té les moins urbanisés, Jura et Haute-Saô- ne, les étrangers atteignent à peine 5 % de la population, contre 7,3 % pour le Ter- ritoire-de-Belfort et 6,8 % pour le Doubs. Sur le plan national, la répartition de la population immigrée est très inégale. Plus de 60 % des étrangers résident dans trois régions seulement : Ile-de-France, Rhô- ne-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. En Franche-Comté, l’I.N.S.E.E. a observé “une baisse du nombre d’immigrés en pro- venance de l’Union Européenne des 15 qui représentent moins de 30 % des immi- grés installés dans la région, contre près de35 % en 1999.”

Osselle : le prix des ordures a pris 34 %

C laude Gaudin, un habitant du village d’Osselle, n’en revient toujours pas. Cet- te année, sa facture d’ordures ménagères a fait un bond de 34 %. Selon lui, un record parmi toutes les communes collectées par la communauté d’agglomé- ration du Grand Besançon. Jus-

collecte des ordures nous était facturée jusqu’à maintenant 79,20 euros par an et par per- sonne. Aujourd’hui, c’est 105,90 euros. C’est incompré- hensible, d’autant que j’ai l’im- pression que la C.A.G.B. ne fait strictement rien pour que cha- cun des 220 000 résidents rédui- se la production de déchets.” Plu-

en fonction du tonnage d’ordures produit dans chaque commune.” Claude Gaudin se demande enfin si la réduction des déchets est vraiment la priorité à l’heure où on construit de nouveaux inciné- rateurs dont il faut sans cesse ali- menter les fours. Là est sans dou- te la vraie question de fond.

qu’à l’année dernière, le ramas- sage des ordures était réalisé de manière autonome par un employé municipal d’Osselle. En janvier 2006, c’est la commu- nauté d’agglomération - Ossel- le se situe à l’extrême limite de la C.A.G.B. - qui a repris la “com- pétence” ordures ménagères. “La

sieurs coups de fil, puis un cour- rier adressé à la communauté d’agglomération sont restés sans réponse. À Osselle, M. Gaudin estime que les habitants sont un peu des laissés-pour-compte : “Si on n’avait pas la plage d’Os- selle, la C.A.G.B. ne nous aurait jamais englobés.” Il propose une solution qui consisterait à “payer

me “un nouveau départ” , si bien que sa grave mala- die passerait presque “au second plan. J’ai réinventé ma vie” dit-elle. À travers ce parcours étonnant, Yami- ne tente de colporter un message aux personnes malades : “Battez-vous, il y a toujours quelque cho- se derrière la maladie !” Aux Salins de Bregille où elle réside, l’artiste Mina prépare de nouvelles toiles aux couleurs chatoyantes, pour une future exposi- tion qui doit avoir lieu d’ici l’hiver. La nouvelle vie de Mina

I l y a six mois, La Presse Bisontine relatait l’histoi- re de cette Bisontine, Yamina Ali-Belarbi, lourde- ment handicapée par une grave sclérose en plaques et qui avait trouvé le salut grâce à la découverte d’un don pour la peinture. Elle organisait alors ses toutes premières expositions. À cette époque, elle avait besoin de multiples appareillages pour l’aider dans sa vie quotidienne, notamment d’un fauteuil élec- trique dont la valeur atteignait les 25 000 euros. Sans aide, impossible pour elle de se payer ce “luxe” pour- tant indispensable. Après quelques expositions, Mina a eu l’heureuse surprise de voir ses toiles s’arracher comme des petits pains. “Des gens se sont même battus pour avoir certaines toiles, je n’en reviens pas raconte-t- elle. Et certains ont vraiment mis le prix fort.” Moins d’un an après sa toute première exposition, Yamine a écoulé l’intégralité de sa production, ce qui lui a permis “d’acheter ce fauteuil ainsi qu’un véhicule aménagé.” La notoriété fulgurante de cette jeune artiste étonne. Elle fait désormais des interventions dans des établissements scolaires, comme au col- lège des Clairs-Soleils avant les vacances. Ce talent récemment découvert, elle le prend com-

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