La Presse Bisontine 69 - Septembre 2006

BESANÇON

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A UTO

M USIQUE

ouverture en 2008

Sur pilotis, la S.M.A.C. promet d’être un “lieu de vie” L’équipe d’architectes mandatée par la ville a présenté début juillet son projet pour la future S.M.A.C. de Besançon. Construite sur pilo- tis, pour faire face aux risques de crues, la salle sera bordée d’un large ponton le long du Doubs, qui pourra servir à des apéro-concerts. L a future salle des musiques actuelles et contemporaines deBesan- çon ne doit ouvrir ses Dessinée par le cabinet Denu et Paradon, la future S.M.A.C devrait s’ouvrir sur la rivière.

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portes qu’à la fin 2008. Mais déjà, on sait à quoi elle devrait ressembler. Début juillet, l’équi- pe d’architectes strasbourgeois mandatée par la municipalité bisontine a dévoilé son projet pour la future salle demusique des Prés-de-Vaux. Le projet de près de 4,4millions d’euros, qui s’étire le long de la berge du Doubs, en face de la Citadelle se veut ambitieux au niveau de l’architecture. À l’intérieur, deux salles de concert, de 300 et 800 places chacune ainsi que deux studios de répétition devraient permettre à la fois aux ama- teurs de musique de profiter d’une soixantaine de concerts par an et aux artistes d’avoir un “lieu de diffusion et de for- mation où on aide à la profes- sionnalisation.” L’ensemble se veut aussi convivial. Conçupour éviter au maximum les nui-

É NERGIE

Réseau européen d’innovation énergétique

Besançon affiche le bilan énergie de 30 de ses écoles À la rentrée, la ville de Besançon devrait afficher les performances énergétiques de ses bâtiments dans une trentaine d’écoles. Une façon de sensibiliser aux questions environnementales. L e panneau ressemble à s’y méprendre à ceux déjà affichés dans la plu- part des magasins sur bâtiments scolaires de la vil- le de Besançon. Une façon de sensibiliser la population aux problématiques environne- mentale. “Nous pagner “d’une réflexion avec les équipes enseignantes pour travailler sur ce thème avec les enfants en fonction des

sances sonores – le bâtiment principal est entièrement fer- mé -, la future S.M.A.C. s’ouvre sur la rivière. Devant, un lar- ge ponton de bois de 800m 2 , fai- sant office de parvis au bord de l’eau, devrait servir l’été de “ter- rasse pour prendre un verre ou organiser des apéro-concerts” , selon Franck Monneur, le conseiller municipal en charge du dossier. Pour faire face aux risques d’inondations, le bâti- ment a été construit sur pilo- tis, trois mètres au-dessus du

niveau du terrain naturel. Ce qui la place, affirment les archi- tectes, hors de portée d’une crue centennale. “C’est le début de la requalification des Prés-de- Vaux, donc il faut particulière- ment soigner l’architecture” , se félicite lemaire Jean-LouisFous- seret. L’étude préalable devrait commencer dès septembre. Les travaux – financés par l’État, le département et la région à 75%hors taxes – devraient eux être lancés en novembre 2007. Encore un peu de patience…

les appareils électroménagers ou les voitures neuves notam- ment. L’échelle de classifica- tion - de A pour le plus per- formant au G pour le moins respectueux de l’environne- ment - permet d’évaluer les performances des bâtiments dans trois domaines spéci- fiques, la consommation d’énergie, l’émission de CO2 et la consommation d’eau. À partir de la rentrée, une trentaine de panneaux de ce genre devraient équiper les

domaines sur les- quels il faudra fai- re des améliora- tions.” La ville, qui fait par- tie du réseau R.E.V.E. réunissant 16 villes françaises et suisses autour de la maîtrise de l’éner- gie et financé par

avons déjà réalisé les mesures, globa- lement, les bâti- ments sont en milieu de tableau pour l’énergie et les rejets de gaz carbonique, mais nous ne sommes pas bons concernant la ges-

“Nous ne sommes pas bons pour la gestion de l’eau.”

des fonds européens, entend ainsi se positionner comme un modèle dans la gestion de l’énergie.

tion de l’eau” , affirme Myriam Normand, chargée à la ville de la maîtrise de l’énergie. L’affichage devrait s’accom-

La Région s’est payé son magazine F ranche-Comté Mag, c’est le nouveau magazine lancé par la Région Franche- Comté. Raymond Forni devait se sen-

tir bien isolé, seul qu’il était à ne pas enco- re disposer de son propre outil de promotion. Franche-Comté Mag, c’est propre, c’est beau, c’est bien imprimé et tout en couleurs. Mais à quoi bon ? Copie conforme des maga- zines institutionnels dont nos boîtes-à-lettres regorgent, il est à mi-chemin entre BVV, Vu du Doubs, mâtiné d’un peu de Grand Besan- çon Magazine. En termes d’information, rien de nouveau. Toujours les mêmes rubriques dans lesquelles l’institution se glorifie de la manière dont elle a utilisé les sous des contri- buables, une petite photo en vignette rap- pelant que c’est grâce à tel élu que tel dos- sier a avancé. Et l’inévitable agenda en fin de canard. La différence ? Aucune. Si n’est le coût de ce nouveau trimestriel. Chaque foyer franc-comtois le reçoit dans sa boîte. La Franche-Comté compte plus d’un mil- lion d’habitants…

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Le prochain numéro doit sortir en septembre.