La Presse Bisontine 53 - Mars 2005

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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Nouveaux radars : tolérance zéro l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

L’accueil des étudiants étrangers laisse à désirer !

RETOUR SUR INFO - BESANÇON Les étudiants amé de retour au C.L.A

N ous avions révélé l’information il y a presque 3 ans : sous l’impulsion de Paulette Guinchard-Kunstler, la ville de Besançon avait émis l’idée de poser sa candidature à la liste des sites reconnus par l’Unesco comme faisant partie du patrimoi- ne mondial. En France, ces sites ne sont pas plus d’une vingtaine : du Mont-Saint- Michel pour le premier (en 1979) au centre historique de Provins pour le plus récent (2001), en passant par Vézelay, le pont du Gard, les rives de la Seine à Paris, le canal du Midi ou encore Carcassonne et bien sûr la saline royale d’Arc-et-Senans (inscrite depuis 1982). Seulement, après quelques démarches, les élus bisontins se sont aper- çus que Besançon seule, malgré tous ses atouts naturels, aurait peu de chances. D’où l’idée - unique - de regrouper plusieurs villes de France autour d’un thème commun : Vau- ban. Besançon est donc la tête de pont d’un groupement de 8 cités françaises, toutes fortifiées par Vauban. Parmi les plus connues figurent Briançon (Hautes-Alpes), Neuf-Bri- L e problème survient quand le C.L.A. accueille les étudiants étrangers pour un stage linguistique. “Il arrive que les chambres ne soient pas faites, que la café- téria soit fermé et qu’il soit impossible de prendre un petit-déjeuner. Nous avons donc acheté des bouilloires et du thé pour que l’accueil ressemble à quelque chose. Nous sommes obligés de pallier comme on peut à des manquements qui ne relèvent pas de notre compétence.” Cette remarque du centre de linguistique s’adresse directe- ment au C.R.O.U.S. qui est chargé d’hé- berger - normalement - une partie des 1 000 stagiaires de 120 nationalités différentes, les moins fortunés en général, de passa- ge pour quelques semaines dans la capi- tale régionale. Or en été, la cité universitaire tourne au ralenti, le campus est désert, le personnel en congés, et il arrive qu’il y ait quelques bogues dans l’organisation, surtout le week- end. On imagine le désarroi d’un étudiant japonais qui s’offre son voyage linguistique et culturel à Besançon et qui une fois sur place, se casse le nez à la porte du C.R.O.U.S. après 20 heures d’avion. Com-

Sécurité routière : la discothèque le K.G.B. s’engage l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

sach (Haut-Rhin) ou Villefranche-de- Conflent (Pyrénées-Orientales). Les 8 villes se sont réunies à Besançon le 28 janvier dernier pour lancer officiel- lement la démarche commune. Le 30 mars (jour de la mort de Vauban), leurs représentants se retrouvent aux Inva- lides à Paris pour l’assemblée géné- rale constitutive de l’association qui portera le dossier devant les instances de l’Unesco. Tout laisse à penser que c’est le maire de Besançon qui pré- sidera cette association. “Ensuite, il s’agira de monter le dossier qui doit être présenté d’ici un an et demi à l’État français pour examen. L’État le proposera ensuite à l’Unesco. Notre espoir est d’avoir une réponse favo- rable de l’Unesco en 2007, date du tricentenaire de la mort de Vauban” indique la mairie de Besançon qui s’apprête à constituer un comité de pilotage pour préparer les célébra- tions de ce tricentenaire. ! me première impression, ça fait mauvais genre. Depuis 6 ans, le C.L.A. enregistre un certain nombre de plaintes de la part d’étudiants mécontents de cet accueil, alors que les cours sont satisfaisants. Pour remédier à ces faux pas, le C.L.A. et le C.R.O.U.S. viennent de se lancer dans une démarche qualité qui vise à considérer ces stagiaires non pas com- me des étudiants mais comme des “clients” en droit d’exiger un certain niveau de qualité de service. Une commission spéciale a été créée. Elle se réunit tous les 15 jours pour faire le point sur les actions à mettre en place pour amélio- rer le service. L’objectif étant de prendre en charge le stagiaire de son arrivée à la gare de Besançon à son départ. Un des points de la discussion repose sur une amélioration de l’habitat qui se dégrade en cité universitaire. Ensemble, le C.L.A. et le C.R.O.U.S. vont sensi- biliser les collectivités à la nécessité de rénover le parc de logements. Une perspective est aujourd’hui ouverte sur la résidence Canot où 180 chambres devraient être équipées. !

S ur

l’exercice 2003, le centre linguistiqueappli- qué (C.L.A.) a

des fluctuationsdeseffec- tifsdecertainesnationa- lités.” Si l’onobserve leschiffres de 2004, il semble que le boycott desAméricains s’estompe. Les effectifs ontpratiquementdoublé en un an passant d’une trentaine à une soixan- taine. “On retrouve le flux des années 2001-2002” poursuit Serge Borg. Dans quelques jours, le directeurs’envolerapour les États-Unis afin de conforter les relations avec lespartenairesamé- ricains duC.L.A.

guistique appliqué accueille en moyen 3000 stagiaires par de 120 nationalités d férentes.Aujourd’hui, tiers d’entre eux vie despaysd’Asie (Chin Corée,Japon.)Dans l top 10, leC.L.A. enre gistre également une poussée des pays d’Amérique du Sud comme l’Argentine et le Brésil. L’Afrique anglophone (Afrique duSudetNigéria)plé-

enregistréunebaissede plus de 50% du nombre d’étudiants Américains. “C’était probablement consécutifà laguerreen Irak” indiqueSergeBorg, ledirecteurducentre.Les divergencesentre laFran- ce et les États-Unis sur laquestion irakienneont eu un effet immédiat sur le C.L.A., boudé d’un coup par les stagiaires venusd’outre-Atlantique. “En faitc’estassezsimple, ilsuffitde regarder lacar- te des conflits dans le monde pour remarquer

biscite à son tour la structure bisontine. En revanche, le nombre d’étudiants européens est en stagnation. O

L’ opération baptisée “Vigi- carotte” a été initiée en mai2000 par le groupe M.A.A.F. assurances. Depuis 4 ans, plus de 90000 jeunes ont été sensibilisés sur le territoire nationalauxdangersde l’alcool auvolant.Cetteannée,plusieurs discothèques du département s’associent à l’opération.Dans leGrandBesançon, leK.G.B. a réponduà l’appel.Leweek-end des 14 et 15janvier, la disco- thèquedesPrés-de-Vauxparti- cipait à l’opération basée sur le principesuivant:enarrivantdans la discothèque partenaire, le conducteur volontaire dépose sonpermisdeconduireet s’en- gageànepasboired’alcool.Au moment de partir, il est soumis à un alcootest. Si celui-ci est négatif, il est récompensé par une carotte remplie de jetons- cadeaux d’une valeur de 150

Il n’en reste pasmoins que ces étudiants sont minoritairesaucentre lin-

euros.Si le test est positif, pas de cadeau,mais pas de sanc- tionnonplus.Simplement, le res- ponsable de la discothèque est chargé de trouver une solution pour ramener le fêtard chez lui en toute sécurité (taxi, ami sobre…).La sobriété récom- pensée, telest leconceptdecet- tecampagneoriginale.Laparti- cipation au plan “Vigicarotte” permetégalementaux jeunesde bénéficierdeboissonsnonalcoo- lisées gratuites. Cette initiative s’avère la bien- venue lorsque l’on sait qu’en France, les chiffres de l’insécu- rité routièredemeurenteffrayants chez les jeunes de 15-25 ans: dans cette tranche d’âge, l’al- cool est responsable de 25% desmorts sur la route, notam- ment leweek-end, et en parti- culier… à la sortie des disco- thèques.Unexempleàsuivre. O

Une nouvelle signatur

F ini lebleu, rougeet jaunede l’ancien logo“Besançon l’in- novation”. Désormais, Besançons’écriten rougeetnoir, deux des couleurs fortes de la ville, qui ontmarqué son histoi- reetsonpatrimoine (le rougeen référenceauxmilitaireset lenoir auxecclésiastiques). “Besançon s’écritencaractèresnoirsà l’ex- ceptionduCcédille toutde rou- ge vêtu, présente Jean-Louis Fousseret. C’est une nouvelle signature plus lisible et plus contemporaine.La“cédilleguille- met” traduit une ville décidée à prendre la parole, à faire parler d’elle. Elle symbolise l’ouvertu- re etmet en avant l’une de ses particularités, un de ses carac- tères pour une ville qui n’en manque pas.”

Marseille,Cocchi&SainteMarie, qui a été choisie à l’unanimité. Lenouveau logoestdécliné sur des dizaines de supports, de la papeterieauxpanneauxdechan- tier, en passant par la signalé- tique, lesvéhiculesmunicipaux, le journal interne ou les objets promotionnels. “Ce ne sontpas moins de 543 véhicules et 711 bâtimentsmunicipaux qu’il faut habiller, précise Emmanuel Dumont, adjoint à la communi- cation. Il faudraun trimestrepour mettre en place partout la nou- velle identité visuelle et rempla- cer l’ancien logoquidepuisplus de10ansavaiteu le tempsd’im- poser sa présence.” Le coûtde l’opération s’élève à 69000 euros hors taxes com- prenant laconceptionet lacréa- tion du logo (16000 euros), la chartegraphique (27000euros) et la campagne de publicité (25000 euros), auxquels il faut ajouter16000euroshors taxes pour le travail réaliséenamont par l’agence S.B.A. Les pre- miers détracteurs se font entendreçaet là: “Au final,ça fait cher la cédille!” O

Lamunicipalitéa faitappeldans un premier temps à la Société Publicis S.B.A. pour effectuer une étude diagnostic de l’iden- titéde la villeet sur l’utilitéde la faire évoluer. Une trentaine d’agencesde toute laFranceont ensuite réponduà l’appeld’offres de la ville.C’est finalement une jeune équipe de graphistes de

L e premier radar embarqué installé par la gendarmerie du Doubs est en service. Le Grand Besançon n’est pas épar- gné par cet œil automatique. Les forces de l’ordre préviennent : “Il fonctionne 8 heures par jour, aus- si bien sur les nationales que sur les départementales. Nous privi- légions les axes où il y a une for- te circulation et des accidents réguliers. L’appareil fixe lui-même la tolérance qui ne dépasse pas 5 km/h. C’est-à-dire que si un automobiliste roule à 56 km/h sur une portion limitée à 50, sa vites- se sera corrigée à 51 mais il sera verbalisé. Il lui en coûtera 90 euros” explique le major Plumet, res- ponsable de l’escadron dépar- temental de sécurité routière (E.D.S.R.). Attention donc à la Renault Mégane break de cou- leur bleue, c’est une voiture de

ce type qui abrite le radar embar- qué. D’après les chiffres de la gendarmerie et selon l’endroit où est stationnée la Mégane, le radar embarqué épingle “entre 20 et 50 voitures par heure.” La “traque” aux chauffards ne s’arrête pas là. Normalement cou- rant mars, un radar automatique sera posé sur la Nationale 83, entre Larnod et Beure, “dans le sens de la descente.” Dernier dis- positif concernant le Grand Besan- çon : l’arrivée d’un radar auto- matique sur la R.N. 83 à la sortie de Besançon, à hauteur du pont menant à Châteaufarine. Son ins- tallation est annoncée pour “juin 2005.” Ce secteur de Château- farine limité à 70 km/h est trop souvent considéré comme une voie rapide par les automobilistes distraits. Les contraventions ris- quent d’y pleuvoir. Vigilance. !

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Besançon au patrimoine de l’Unesco : prochaine étape le 30 mars

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