La Presse Bisontine 53 - Mars 2005

Alimentaire et bricolage à la place de Bricostoc D ANNEMARIE - SUR -C RÈTE Des nouvelles enseignes commerciales L’ÉCONOMI E 20 Le cabinet d’investissement ERDEC, nouveau propriétaire du bâtiment Bricostoc, doit faire une proposition en mars aux élus sur le futur aménagement du site.

I l n’est pas question de fai- re un centre commercial comme celui de Château- farine ! “De la complémentari- té oui, mais pas de concurren- ce.” Gérard Galliot, le maire de Dannemarie-sur-Crète affiche clairement sa position sur la gestion de l’après-Bricostoc. Le discounter du bâtiment qui ces- se son activité a encore un sur- sis d’environ 2 ans pour liqui- der ses réserves de fourniture. Ensuite, le cabinet d’investis- sement parisien ERDEC qui a

histoire.” Le dossier prend de la consistance et s’accélère. “Théoriquement, dans le plan- ning, le cabinet devrait nous faire des propositions dès le mois de mars. Début juin, elles seront discutées avec la com- munauté d’agglomération par- tie prenante dans cette affaire puisqu’elle a la compétence éco- nomique, pour envisager une commission de C.D.E.C. fin juin.” Un premier bâtiment de “2 000 m 2 ” est d’ores et déjà

acheté les locaux en septembre 2004, pourra disposer des lieux. Dans un premier temps, le nou- veau propriétaire va soumettre aux élus des propositions d’amé- nagements. “Nous voulons déjà avoir un aperçu architectural du projet. Pour ma part, j’ai demandé que ces locaux soient relookés . Pour ce qui est du contenu, on souhaite voir s’ins- taller un commerce de proxi- mité, car j’aimerais que les habi- tants de Dannemarie-sur-Crète retirent quelque chose de cette

libre. À terme, ce sont 10 000m 2 supplémentaires qui seront dis- ponibles. “C’est aussi grand que Géant Casino à Châteaufari- ne.” Ces surfaces importantes, idéalement situées aux portes de Besançon, au bord de la R.N. 73, devraient être réoc- cupées sans trop de difficultés. Pour l’instant, nous n’avons aucune certitude sur les enseignes susceptibles de venir s’implanter à Dannemarie-sur- Crète. Dans les couloirs de la communauté d’agglomération,

Bricostoc dispose encore d’un peu moins de 2 ans pour liquider ses fournitures (photo archive L.P.B.)

on parle de Leroy Merlin qui serait à la recherche de ce gen- re d’espace. Chacun reste dis- cret sur la question tant qu’ER- DEC n’a pas rendu sa copie. Plusieurs contacts sont noués avec différentes enseignes. Il est probable qu’une surface ali- mentaire fasse partie des pré- tendants les plus sérieux à l’oc- Gérard Galliot ne confirme pas cet- te information, mais il admet aus- si qu’il s’agirait là d’un service de proximité intéressant pour les habitants de sa commune. Contacté, ERDEC confirme l’in- térêt de la surface alimentaire qualifiée de “générateur de tra- fic.” Pour le reste, l’aménageur parisien de centres commer- ciaux garde une certaine réser- ve. “Tant que nous n’avons confirmé la totalité des enseignes, nous ne pouvons pas faire de propositions aux élus. Je peux cupation d’une partie des locaux de Bricostoc.

vous dire par contre qu’il y aura un parc d’activité commercial. J’ai d’ailleurs rendez-vous avec un distributeur. ” Sur la rumeur de Leroy Merlin, ERDEC est catégorique. “Cette enseigne est déjà installée à Châteaufarine. Dans notre projet, nous nous basons sur deux critères : la fia- bilité politique et un maillage

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cohérent par rap- port aux besoins.” Pourtant, pour assurer la transi- tion entre Bricos- toc et un nouveau pôle commercial, une enseigne de bricolage ou d’équi-

“Nous allons vers une diversité et un renforcement de l’offre.”

15/04/05

pement de la personne pour- rait être amenée à aménager dans ce bâtiment. “Nous allons vers une diversité et un renfor- cement de l’offre, tout en étant complémentaires de Château- farine. De toute manière, pour obtenir les autorisations de la C.D.E.C., nous sommes obligés de nous positionner différem- ment à cette zone.” Affaire à suivre. ! T.C.

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L’industrie a ses raisons pour délocaliser É CHO Résultat d’une étude * valable pour tout nouvel adhérent avant le

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À l’avenir, les entreprises auront-elles tendances à investir davantage à l’étranger que sur le territoi- re français ? La réponse est oui, si l’on en croit une récen- te étude réalisée par l’union des industries des métiers de la métallurgie de Franche- Comté (U.I.M.M.). Dans cet- te enquête réalisée auprès des adhérents des Chambres Syn- dicales de la Métallurgie, il apparaît que trois raisons majeures incitent les entre- preneurs à envisager inves- tir dans d’autres pays. Pour 44% d’entre eux, ce serait pour des questions de coût. Pour 36% des interrogés, ils n’au- raient pas d’autre choix que

celui de suivre leurs donneurs d’ordres au risque de les perdre dans le cas contraire. L’étude précise que “40 % des entreprises interrogées indi- quent avoir subi de fortes pres- sions de leurs clients pour s’im- planter à l’étranger et, dans le même temps, 2/3 des entre- prises estiment être très direc- tement concurrencées par les pays à bas coûts.” Enfin, la dernière raison avancée pour justifier une délocalisation est la recherche de nouveaux marchés pour 20% d’entre eux. En filigrane de ce question- naire, les charges trop éle- vées qui pèsent sur les entre- prises sont un facteur favorisant. !

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