La Presse Bisontine 275 - Avril 2025
Le Grand Besançon 23
La Presse Bisontine - Avril 2025
ÉCONOMIE
La concurrence des départements voisins
Encore 114 hectares de terrain à aménager en zones économiques C’est l’objectif que s’est fixé Grand Besançon Métropole d’ici 2050. Après plus de 30 ans de réflexion, la grande zone de Marchaux-Chaudefontaine devrait enfin démarrer.
C’ est en 1990 qu’au sein de ce qui n’était même pas encore la C.A.G.B., ancêtre de Grand Besançon Métropole, les élus ont commencé à discuter de l’opportunité de créer une zone d’activités écono miques sur la commune de Marchaux (devenue entre-temps Marchaux-Chau defontaine). Trente-cinq ans plus tard, même si cette zone est toujours consi dérée comme prioritaire par les services économiques de G.B.M., il faudra encore trois ans pour qu’elle soit enfin opéra tionnelle, 38 ans après les premières réflexions ! L’actualisation du schéma de priorisa tion des zones d’activités économiques (Z.A.E.) adoptée en décembre dernier par les élus communautaires, sera à nouveau au cœur des discussions pour une délibération définitive en juin pro chain. L’enjeu de ces (ultimes ?) discus sions : valider l’aménagement de 114 hectares de terrain à destination de l’économie locale d’ici 2050.
Plusieurs projets sont lancés comme la Z.A.C. de Marchaux-Chaudefontaine (38 hectares), Saint-Vit (zone des Champs-Chevaux), Saône (Chenaux Blonds), et à plus long terme l’extension de la zone du Noret à Mamirolle. Le prix variera selon les zones entre 70 et 100 euros le mètre carré. “Le prix du foncier est un peu à la hausse, mais les opérations resteront de toute façon défi citaires pour la collectivité concède Nico
La zone de Marchaux-Chaudefontaine est en réflexion depuis plus de 30 ans !(photo G.B.M.).
las Bodin, l’élu bisontin chargé du développe ment économique. Selon les zones, le bilan finan cier de ces zones est défi citaire de 30 à 60 %. Pour G.B.M., c’est un réel investissement, d’autant qu’il faut proposer des prix qui permettent de rester en concurrence avec d’autres zones proches comme le Doubs Baumois, le secteur de
Entre 70 et 100 euros le mètre carré.
Rioz, ou Jura Nord. Les prix proposés par G.B.M. restent de toute façon très inférieurs à ce que propose le privé.” Les prochaines zones validées seront accompagnées d’un cahier des charges nouveau qui devra faire la part belle à des facteurs environnementaux comme l’exigence de panneaux photovoltaïques, la bonne gestion des eaux pluviales, l’existence de parkings non bitumés, une colorimétrie spécifique pour les bâtiments, etc.
demandes. Et on ne sait pas comment vont évoluer les choses avec le mouve ment de métropolisation qui se dessine.” Mais le temps des Z.A.E. est un temps long. Marchaux-Chaudefontaine en est l’exemple le plus criant. Aujourd’hui, pour confirmer (ou pas) la création d’une zone d’activités, pas moins de 13 études préalables et 3 phases de concer tation sont nécessaires ! n J.-F.H.
La création de ces 114 hectares nou veaux paraît indispensable aux yeux de G.B.M. dont les disponibilités fon cières pour accueillir de nouvelles entre prises ne sont plus de que d’une ving taine d’hectares. “Avec un taux de vacance d’à peine 3,2 %, ce qui signifie que nous avons très peu de friches” ajoute Nicolas Bodin. Selon l’élu, la demande d’implantations d’entreprises sur le secteur du Grand Besançon ne faiblit pas. “On a actuellement 45
Pour Nicolas Bodin, l’élu bisontin chargé du déve loppement éco nomique, Le dernier schéma d’aménagement des zones d’activités du Grand Besançon (image G.B.M.).
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