La Presse Bisontine 271 - Décembre 2024 - Janvier 2025

Le Grand Besançon 29

La Presse Bisontine n°271 - Décembre 2024 - Janvier 2025

EN BREF

ÉCOLE-VALENTIN Artisanat La vannerie s’invite à maison… et au jardin Installée depuis mars à École-Valentin, Charlène Lejeune ne se contente pas de travailler l’osier mais le cultive aussi, dans un champ situé à quelques kilomètres de là. Elle en tire toutes sortes de créations : du panier traditionnel aux cabanes ou haies tressées.

Radiologie Le nouveau cabinet de radiologie Diméo a été inauguré le 5 décembre. Situé rue Blaise-Pascal (à côté de Grand Frais), ce nouveau bâtiment de 1100 m² dispose de 74 places (dont 6 P.M.R.) de parking. Ce nouveau centre d’imagerie médicale regroupe un service I.R.M., un service scanner, un service d’imagerie conventionnelle avec échographes, table télécommandée, et un service d’imagerie de la femme avec mammographie numérique avec tomosynthèse et échographes dédiés. Une extension du bâtiment est même d’ores et déjà en cours pour la fin de l’année 2025. Ce nouveau centre d’imagerie est baptisé “Chrysopolis”. Orthoptie La Région Bourgogne Franche-Comté soutient financièrement l’ouverture prochaine d’une formation en orthoptie dans les U.F.R. de médecine à Besançon et à Dijon. La Bourgogne Franche-Comté ne disposait pas jusqu’à présent de formation en orthoptie (une spécialité médicale qui vise à corriger les défauts de la vision binoculaire) dans ses U.F.R. de médecine. 24 places seront ouvertes à la rentrée universitaire 2025.

D ans les mains de Char lène, l’osier trouve de multiples applications. Cette matière naturelle et écologique s’est imposée à elle, au fil des années, comme une évidence. D’abord en tant que loisir, puis comme une acti vité à part entière. “Cela faisait 6 ans que je faisais de la van nerie juste pour moi et par pas sion. J’ai eu envie de pousser plus loin la démarche. Je suis donc partie me former à l’école de Fayl-Billot, en Haute-Marne” , explique la jeune femme. Poussée par une envie de chan gement, après avoir travaillé entre autres dans la fabrication de fromage, Charlène y a per fectionné ses techniques de cul ture de l’osier avec Régis Jac quet et de vannerie avec Régis Colin, meilleur ouvrier de France. Avant de lancer offi ciellement sa société “Les

partie va sécher avec son écorce pour donner des couleurs aux paniers et l’autre partie est mise dans l’eau afin de reprendre vie en mai. Quand la sève monte dans le brin, la peau s’enlève plus facilement, et on obtient alors l’osier blanc” , explique-t elle. Quand arrive l’étape de trans formation, Charlène varie les techniques et les plaisirs. Paniers, corbeilles à linge, déco ration murale, cache-pots à fond céramique… Elle propose un choix varié et réalise aussi des objets sur mesure comme la sacoche pour vélo qu’elle a pré senté au dernier concours du Prix des métiers d’art du Doubs. Une partie de ses créations est en vente sur sa boutique en ligne (lespaniersdecha.fr). Amenée à participer à divers marchés, elle organise en paral lèle des stages à la demi-journée

Paniers de Cha”, au printemps dernier. Dès le début, cette artisane a eu l’envie de maîtriser toutes les étapes de fabrication en reprenant une osieraie (en exploitation dans le départe ment voisin de Haute-Saône). Ce qui l’amène aussi bien à tra vailler en extérieur qu’au sein de son atelier, installé dans l’an cienne entreprise familiale de plomberie à École-Valentin. Une adresse qu’elle ouvre volon tiers au public, et où se côtoient à la fois les produits finis et les brins qu’elle cultive. Charlène, qui voudrait être autonome sur la matière première, exploite actuellement 7 ares, mais aime rait arriver à une vingtaine d’ares, pour couvrir l’ensemble de ses besoins. Son activité l’amène ainsi en hiver au champ, pour couper et trier les brins d’osier. “Une

Charlène réalise aussi bien des commandes sur mesure que de la vannerie traditionnelle ou extérieure.

ment réalisé un cœur pour l’of fice de tourisme de Rioz à l’oc casion d’Octobre rose” , signale Charlène. “L’avantage est que ça ne craint pas le froid et ça pousse très bien de manière naturelle. C’est juste sensible aux périodes de sécheresse, mais il suffit de bien arroser les deux premières années” , assure-t elle. n S.G.

ou sur deux jours. Quand vient la période de plantation, de février à avril, elle propose éga lement de réaliser des struc tures extérieures comme des brises vues, des haies, des carrés de jardins, des tunnels ou des cabanes tressées. Des structures végétales qui séduisent de plus en plus de particuliers, mais aussi les organismes et collec tivités publiques. “J’ai notam