La Presse Bisontine 271 - Décembre 2024 - Janvier 2025
26 Le Grand Besançon
La Presse Bisontine n°271 - Décembre 2024 - Janvier 2025
SAINT-VIT
230 élèves musiciens
L’école de musique veut monter le son Chorale, instruments, ateliers collectifs… L’école de musique du Val Saint-Vitois, qui fourmille de propositions, pourrait bien déménager dès la rentrée prochaine sur un site plus grand. Ce qui lui permettra de développer encore de nouveaux projets.
U ne école peut parfois en cacher une autre. La construction du nouveau groupe scolaire à Saint Vit va amener à libérer trois bâtiments dès la rentrée 2025, si tout va bien, dont l’école Nico las Ledoux située sur l’ancienne
Mathieu Guilain, assistant admi nistratif et professeur à l’école de musique du Val Saint-Vitois. “En tant que pôle d’enseignement musical, on contribue à apporter diverses propositions artistiques autour de Saint-Vit. Cela ne se résume pas aux seules leçons individuelles. Il ne s’agit pas uniquement de former, mais bien aussi d’encourager nos élèves à monter sur scène.” Née du rapprochement en 2020 de l’Harmonie de Saint-Vit et de l’Atelier Musical, l’école pour suit ainsi sa structuration. Pré sente jusqu’ici sur deux sites : rue de Berthelange et rue des Écoles, elle regroupe quelque 230 élèves. Toutes les pratiques y sont encouragées. “On enseigne une quinzaine de disciplines. Cela va du trio gagnant (piano, guitare, batterie), au saxophone, en passant par la clarinette, le basson ou encore l’accordéon” ,
commune d’Antorpe. C’est là que prendront place, en principe, les futurs cours de musique du sec teur de Saint-Vit. Un nouvel emplacement qui devrait aider au développement de la pratique et des animations sur le territoire comme l’espère
Les cours s’adressent à des élèves de tous âges, et tous niveaux.
long de la saison. Des rendez vous qu’elle ouvre au plus grand nombre, comme son prochain interlude musical de Noël, prévu le 18 décembre dans ses locaux rue de Berthelange, ou son grand gala de fin d’année, qui aura lieu le 24 mai prochain. Quant aux projets, ils ne man quent pas : “On aimerait ouvrir une chorale enfant. On réfléchit aussi, à plus long terme, à la création de master class et de stages musicaux pendant les vacances.” En attendant, il fau dra déjà mettre en musique la prochaine rentrée et concrétiser ce projet de déménagement. n S.G.
de nos professeurs interviennent également dans les écoles pri maires du secteur (Torpes, Frai sans, Dannemarie…), souvent en début d’année, pour faire de la découverte instrumentale” , précise Mathieu Guilain.
cite pêle-mêle Mathieu Guilain. Pour permettre de s’exercer en groupe, des ateliers collectifs de guitare et d’improvisation com plètent les propositions, avec une chorale adulte et des orches tres (junior et expérimenté). “On s’adresse à tous les niveaux et tous les âges.” Les plus petits, y compris, peuvent découvrir de premières notes lors des cours d’éveil musical (3-6 ans). Des ponts ont aussi été établis avec les établissements scolaires locaux. L’orchestre junior a ainsi pris l’habitude de travailler avec la chorale du collège de Saint Vit. Ce qui donne lieu à un concert partagé en mai. “Certains
Aussi bien atta chée au partage de la musique classique que des musiques actuelles, l’école du Val Saint Vitois propose, de même, plu sieurs temps forts et restitu tions tout au
Une pratique instrumentale et vocale variée.
Mathieu Guilain enseigne la
batterie et les percussions.
ALIMENTATION
Restauration collective
De l’assiette au service, ces cantines veulent continuer d’améliorer leurs pratiques Trois restaurants universitaires bisontins (Canot, Mégevand, Petit Bouloie) ont rejoint la démarche Mon Restau Responsa ble, pour aller vers toujours plus d’aliments bio et locaux et moins de gaspillage. Un engagement suivi également dans d’autres communes (Byans-sur-Doubs, Geneuille, Grandfon taine), ainsi que la C.C.I. Saône-Doubs et l’E.N.I.L.E.A.
Responsables et partenaires du C.R.O.U.S. ont participé fin novembre à la séance publique d’engagement.
on a souhaité aller vers une alimentation plus saine. Cela a amené un surcoût de 45 à 60 centimes par repas à charge des parents. Mais la majorité était volon taire. Et aujourd’hui, on prend des enga gements en plus, comme sur le tri” , explique le maire de Grandfontaine, Henri Bermond. La dynamique engagée par ces 9 structures du bassin bisontin participe aux objectifs du Projet ali mentaire territorial (P.A.T.) de Grand Besançon Métropole. “L’idée est d’aller vers des repas encore plus respectueux de notre santé et de notre planète” , sou ligne Lorine Gagliolo, vice-présidente en charge de la transition écologique, qui prend en exemple les 5 000 repas par jour servis dans les écoles et crèches de Besançon. “On est à 70 % de produits locaux et à 45 % de produits bio, bien au-delà des obligations Égalim de 50 % de local et 20 % bio.” n S.G.
au restaurant du Petit Bouloie. Les brocs d’eau devraient aussi être sup primés pour laisser chacun se servir au verre ou à la gourde. Parmi d’autres mesures. Depuis peu, les étudiants par ticipent également aux commissions menus. Les autres Resto U’ devraient intégrer progressivement la démarche dans les prochaines années. “L’initiative Mon Restau Responsable permet d’aider les restaurants collectifs à se conformer à la réglementation (lois Égalim, Agec…), mais aussi à aller plus loin, en fonction de leur possibilité et leur capacité” , résume Romain Marion, directeur de la S.C.O.P. Carte Blanche, qui cuisine tous les jours plus de 500 repas pour les cantines rurales autour de Besançon. Il livre notamment les communes de Byans-sur-Doubs, Geneuille et Grandfontaine qui se sont, elles aussi, engagées. “ Il y a quatre ans,
l’équipe définit les engagements qu’elle souhaite prendre. Ceux-ci sont ensuite présentés lors d’une séance publique et donnent lieu, deux ans plus tard, à un bilan (avec l’adoption de nouveaux axes de progression). Les mesures prises vont souvent au delà de la seule alimentation. Quatre grands domaines sont, en fait, pris en compte : le bien-être des convives, l’as siette responsable, les éco-gestes et l’engagement social et territorial. Dans les trois restaurants bisontins du C.R.O.U.S., on s’est ainsi engagé à mettre en place un système permanent de tri des déchets en cuisine et à se doter de gaspimètres “pour voir ce qui est jeté.” “On commence également à réduire le choix des menus et on veut travailler sur les portions servies à l’as siette (petite faim ou grande faim)” , indique Julien Bouvet, chef de cuisine
L e C.R.O.U.S. Bourgogne-Franche Comté qui s’engage pour une ali mentation plus saine et durable en faveur de ses étudiants, a décidé de poursuivre ses efforts en ins crivant trois de ses restaurants bisontins dans la dynamique de Mon Restau Res ponsable. Cette démarche nationale, créée par la Fondation pour la nature et l’homme et le réseau Restau’Co, fédère déjà plus de 1 900 restaurants collectifs à travers la France et quelques uns de ses sites dijonnais. “Le but est vraiment d’aider à progresser dans nos pratiques. Nous avons, bien sûr, déjà mis en place plusieurs choses dans nos Resto U’, notamment sur le
tri des biodéchets ou la végétalisation des menus. Il s’agit de continuer dans ce sens” , souligne Murielle Baldi, direc trice générale du C.R.O.U.S. B.F.C. Gaspillage, utilisation des plastiques, approvisionnement… différents axes peuvent être travaillés La méthode (souple et évolutive) proposée derrière Mon Restau Responsable, vise en fait à impulser une démarche volontaire de progrès sur la durée. En concertation avec les différents acteurs (convives, producteurs, distributeurs, associations, élus…). Mais concrètement, comment cela se passe ? Une analyse de la situation du restaurant est d’abord réalisée, puis
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