La Presse Bisontine 271 - Décembre 2024 - Janvier 2025
Besançon 11
La Presse Bisontine n°271 - Décembre 2024 - Janvier 2025
EN BREF
gent, j’ai trois enfants à charge, je vais aux Restos du Cœur pour me nourrir, c’est difficile pour moi” , répond-elle.
Ces derniers appartenaient au cheptel de poneys qui emmenaient en balade les enfants au parc Micaud. Trois autres poneys n’ont pas survécu. À la suite d’un signalement à la S.P.A. de la maire d’Ouvans sur des chiens affamés errants dans le village, l’association décou vre dans cette ferme un spectacle abomi nable. Quatre équidés pataugeaient dans plusieurs centimètres d’excréments et témoignaient d’une extrême maigreur. Trois autres poneys n’ont pas survécu, leurs restes disséminés sur le terrain par des chiens, affamés eux aussi. Ce jour, au tribunal, c’est donc le gardien de ces animaux, à la ferme, et la propriétaire des animaux qui étaient jugés. En premier lieu, le renvoi demandé par la prévenue, au titre que son avocate ne pouvait être présente a été rejeté. La prévenue déroule ensuite un récit où la misère n’est jamais loin, des embrouilles avec son ex-belle famille, l’incapacité qu’elle a de garder ses animaux pour son activité de mini-ferme, ses poneys qu’elle ne peut pas tous les gar der dans sa pâture, des personnes mal veillantes, selon elle, coupaient sa clôture pour qu’ils s’échappent. Alors la prévenue conclut un accord sans contrepartie avec celui qui deviendra le gardien de ces poneys dans sa ferme. “Pourquoi ne pas les ven dre?” , interroge le président De Lauriston. “J’ai essayé, personne n’en a voulu, ce sont des animaux d’une dizaine d’années qui n'intéressaient personne. J’ai fait confiance à A., je lui ai demandé de m’aider, il a volontiers accepté, je n’aurais pas dû.” Le président relève: “Vous dites que vous aimez vos animaux, mais vous n’allez pas les voir pendant plusieurs mois, je m’in terroge…” “Je n’ai pas de voiture, pas d’ar
Hypnose Concert sous hypnose de Geoffroy Secco jeudi 23 janvier à 20h30 au Petit Kursaal de Besançon. Véritables voyages initiatiques, les concerts sous hypnose de Geoffrey Secco mêlent la musique et l’hypnose pour offrir une expérience hors du commun. Contrairement aux spectacles d’hypnose traditionnels, personne n’est invité à monter sur scène. Geoffrey Secco utilise l’hypnose éricksonienne pour permettre à chaque spectateur de se connecter à son inconscient. Spectacle à partir de 13 ans. Billetterie en ligne: https://www.geoffreysecco. com/dates Jazz La compagnie bisontine Maje prépare la seconde édition de leur soirée spectacle “Ça jazz en janvier !”. Elle se tiendra le 25 janvier prochain au Grand Kursaal de Besançon. Une grande soirée chorégraphique dédiée à la danse jazz moderne et contemporaine. Au programme, six propositions chorégraphiques pour faire voyager le public au travers de cette discipline.
De son côté, le deuxième prévenu, dans un bara gouinement souvent inaudible, tente de justi fier le manque de soins, lui qui n’habitait pas sur place. “Je passais donner à manger, mais pas suf fisamment apparemment. C’est dramatique d’en arriver là.” Pour son avo cat Maître Bonnot, son client “s’est com plètement fait avoir.” L’indifférence à la souffrance animale indigne les cinq associations de protection animale, portées parties civiles (S.P.A., Canima, Fondation Brigitte Bardot, Asso ciation Stéphane Lamart et la fondation 30 millions d’amis). Le procureur Mail lard-Salin est du même avis : “Ces animaux étaient clairement à l’article de la mort ou déjà morts, dans un état de dénutrition tel que le corps s’autoconsomme, comme s’il se mangeait lui-même” , précise-t-il pour mar quer les esprits. Le ministère public requiert des peines d’amendes, différenciées pour les deux prévenus. 2 900 euros pour le gar dien, technicien de maintenance justifiant d’un salaire, 1 915 euros pour la propriétaire qui a à charge trois enfants au R.S.A. Le verdict sera rendu le 20 décembre. Épilogue de ce désastre en matière de pro tection animale, les quatre poneys survi vants ont été confiés à l’association Canima. n L.P. L’indifférence à la souffrance animale.
Lucas Maillard Salin, procureur référent du pôle régional de l’environne ment aux côtés d’Anouk Rozzi, assistante spécialisée.
seconde entreprise, fait appel à la rigueur juridique car pour lui, l’entrée en voie en voie de condamnation porte sur des choses autorisées. Il demande la relaxe de son client. Le tribunal rendra sa décision le 14 février à 8h30. La deuxième affaire, moins technique, a suscité beaucoup d’émotions. Il faut dire que l’affaire, lorsqu’elle a éclaté, a soulevé une vague d’indignation. En mars dernier, quatre poneys et des chiens ont été retrou vés maltraités dans une ferme à Ouvans.
de la responsabilité. “Mon client a été pris en otage, il est poursuivi comme auteur principal. Or, le donneur d’ordres peut être auteur principal, selon la jurisprudence. On n’a pas à lui demander des dérogations, c’est comme poursuivre un maçon qui n’a pas vérifié qu’il y avait bien un permis de construire.” Elle plaide la relaxe de son client, et si le tribunal entre en voie de condamnation, de ne pas l’inscrire sur le casier judiciaire, vierge pour l’heure, de l’entreprise. Maître Zannou, avocat de la
Plus d’infos au 07 68 87 95 78.
600 m 2 entièrement dédiés à la cuisine Avec le rapprochement des deux enseignes Cuisines Schmidt et
Cuisinella à la même adresse à Châteaufarine, les clients à la recherche d’une cuisine disposent du plus grand choix du secteur. Pour l’ouverture, ils y trouveront aussi des prix très avantageux jusqu’à la fin de l’année.
L a nouvelle boutique Schmidt s’est récemment installée à Châteaufarine, juste à côté de sa “petite” sœur Cuisinella, toutes deux pro priétés du groupe Bertrand, bien connu dans le monde des cuisi nistes depuis près de 40 ans. C’est donc une nouvelle page de l’histoire familiale qui démarre ici, à cette même adresse où se côtoient les deux enseignes, offrant ainsi à une très large clientèle le choix entre les deux marques. Chaque enseigne dispose néan moins de sa propre entrée et sur
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face commerciale. “On est bien sur deux magasins différents, avec deux positionnements différents.
Une marque s’adresse plu tôt aux primo-accédants en proposant de l’entrée et milieu de gamme, tan dis que l’autre est plutôt sur le haut de gamme” résume Cédric Bertrand, le patron des deux enseignes désormais mitoyennes. Au total, Schmidt et Cuisinella
La nouvelle référence bisontine en matière de cuisine.
Un modèle de cuisine signé Schmidt.
naire indépendant. “Il a été le premier à vendre du Schmidt, avant même que cela s’appelle comme ça!” note Cédric. Le groupe Bertrand est aujourd’hui présent à École Valentin, à Chalezeule et donc à Châteaufarine avec une offre toujours plus large et un service au client qui reste la marque de fabrique de la famille Bertrand qui dispose également de sa pro pre équipe de poseurs. n
Cédric Bertrand entouré d’une quinzaine de personnes sur ces deux magasins mitoyens. Ces nouvelles ouvertures mar quent une étape de plus dans l’histoire de cette entreprise familiale commencée en 1986 à École-Valentin avec le père, Éric Bertrand, qui, après avoir tra vaillé chez en tant que cuisiniste dans plusieurs enseignes de four nitures de matériaux a décidé de se lancer comme concession
adresse la nouvelle référence bisontine en matière de cuisine. Pour accompagner l’installation côte à côte de ces deux enseignes, le groupe Bertrand propose tout au long du mois de décembre des offres promotionnelles, pour les deux marques. “Nous propo sons une offre de lancement avec des pris très intéressants aussi bien chez Cuisinella que chez Schmidt. Ces offres sont valables jusqu’à la fin de l’année” note
offrent à elles deux plus de 600 m 2 de show-room, faisant de cette
ZAC CHATEAUFARINE - BESANÇON 5, rue André Chénier Ouvert du lundi après-midi au samedi 03 81 80 80 79 03 81 41 11 41
Un modèle signé Cuisinella.
Une seule adresse pour plus de choix !
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